Ceci relate la nuit de soumission que mon Maître m’a imposée dans la nuit du 14 mars. C’était la toute première fois qu’une
telle nuit se présentait. La circonstance de nos deux disponibilités est très rare et nous avons soigneusement organisé cette soirée.
Nous avions eu plusieurs échanges concernant mes limites et la conclusion était que la seule vraie limite que je lui demandais
et qu’il a acceptée était que je ne devais pas avoir de marque permanente sur mon corps.
Le mot permanente avait une grande importance ici, ce qui signifiait qu’il pourrait m’infliger des marques
temporaires.
Bien sûr, tout cela avait à voir avec la douleur, les contraintes, l’obéissance. Mes rares expériences de la douleur
représentent pour moi un frisson extraordinaire. Non pas que le puisse dire que j’aime la douleur, ou que je la supporte avec indifférence. Mais c’est ce qui pour moi représente le geste de
soumission le plus fort. En acceptant cette absence de limite, je savais que peut-être je ne serais pas à la hauteur. Je sentais que mon Maître était capable d’exercer son droit et son autorité,
mais je décidai de lui faire confiance. Et surtout j’acceptai le risque de ne pas être suffisamment forte pour le satisfaire et donc le décevoir.
La soirée débuta après les incontournables gestes liés à l’organisation, rendez-vous à la gare, bavardage dans la voiture, le
trajet en voiture jusqu’à la maison. Ce moment était important pour moi car il me permettait de me mettre dans l’état d’esprit délicieux et tant désiré de la soumission.
Comme je ne devais pas revêtir de tenue particulière pour ce moment, je me sentais très impatiente, et je me sentais très mal à
l’aise dans ces habits trop décalés, que je trouvais indécents à ce moment précis, juste à côté de mon Maître. J’aurais tellement préféré me présenter à lui soumise, femelle, salope, exhibée,
arborant les attributs nécessaires à mon état d’esclave soumise.
Mais heureusement, dès l’arrivée dans la maison, je respirais car très vite mon Maître donna ses ordres : visite des lieux
et mise à nue intégrale de la soumise.
Mon Maître a immédiatement étalé sur le lit tous les accessoires que j’avais amenés pour lui :
Jupette, bas, chemisier, guêpière, chaussures à talons, collier de chienne, plug anal, préservatifs, gel, pinces à seins,
cordes.
Il a tout de suite posé le collier de chienne, ce qui a représenté un bonheur incroyable. Se sentir nue, démunie, avec
l’attribut parfait de la soumise…
Passage à la salle de bain, il pose du plug anal, sans douceur, puis je dois entrer dans la baignoire. Il monte sur le meuble,
ce qui le met en position surélevée par rapport à moi. Il sort sa verge de son pantalon, je devine alors ce qu’il se prépare à faire. J’ai un petit serrement au cœur car cette première fois, je
l’avais tant désirée, et je la désire infiniment à cet instant.
Il veut que je lui demande de ‘le’ faire.
Je ne savais pas que ce serait si dur, malgré mon envie incroyable qui me brûle les entrailles. J’ai un moment d’hésitation et
je m’entends dire, et à plusieurs reprises :
- Oui Maître
je désire recevoir votre urine sur moi, s’il vous plait, je voudrais que vous le fassiez.
Il lui faut un certain temps pour que le jet brûlant s’exprime enfin. Et je réalise alors que pour lui aussi, c’est un moment
qui n’est pas évident ce qui me remplit d’émotion, et je voudrais le remercier de ce qu’il fait pour moi, à cet instant.
Il m’arrose, j’ai tellement de désir que je tourne la tête vers lui et le jet atteint mon visage. J’ouvre ma bouche, mais le jet
s’épuise prématurément. Il s’écarte :
- Rince-toi et
fais-moi couler un bain.
Il m’abandonne pour quelques temps pour préparer la suite de son scénario, piochant dans les affaires féminines disponibles dans
les armoires.
Lorsque le bain est prêt, j’avais ordre d’aller le chercher.
Je dois simplement attendre, debout, pendant qu’il se prélasse dans son bain.
Je me sens parfaitement bien, disponible, soumise.
Il prend son temps et profite de ce moment de détente.
Lorsqu’il souhaite sortir du bain, je le sèche avec une serviette.
Au moment de la sortie du bain il m’ordonne :
- Va chercher
de quoi te punir, sois imaginative.
Je trouve deux accessoires qui - je pense - vont l’aider à me punir : une palette en bois pour la cuisine et une
ceinture en cuir.
Je le rejoins dans la chambre, où il m’a préparée plusieurs habits que je dois revêtir : une jupe blanche à fermeture
éclair, un chemisier en tissu vaporeux, une culotte en dentelle, et je dois aussi enfiler des bas et les chaussures à talons.
Lorsque je suis prête, je reviens dans la chambre, il commence par attacher mes poignets dans le dos, très serrés. Puis, il me
fait allonger sur le sol, à plat ventre, ce qui est très inconfortable. Il ouvre largement la fermeture éclair de la jupe afin d’exhiber mes cuisses et mes fesses.
Alors commence en effet la punition, et il frappe mes cuisses et mes fesses, je ne peux pas voir bien sûr, mais je sens la
sensation de brûlure qui monte avec les coups qui atteignent les fesses et les cuisses.
Un peu plus tard, je dois me relever ce qui est assez compliqué puisque j’ai les mains toujours attachés dans le dos, et aussi
je ressens la brûlure qui continue de cingler mes fesses.
Je dois me coucher sur le dos sur le lit.
Il attache mes chevilles à mes poignets en une position très contraignant qui me force à garder les jambes très ouvertes me
laissant absolument sans défense et exposant mon sexe à son désir de punition.
Il enfonce une culotte dans ma bouche pour m’empêcher de crier ou de me rebeller.
Et il recommence à me frapper. Parfois ses coups arrivent sur ma verge ou sur mes testicules et la douleur devient vraiment très
forte.
La sensation est vraiment intense alors, et c’est un mélange d’appréhension (jusqu’où ira-t-il) de plaisir (je réalise que
ses coups me provoquent une érection) d’amour pour lui, qui a si bien compris ce dont j’ai besoin, d’émotion dans ce moment où je sais maintenant que j’aime fabuleusement m’offrir à ses
fantasmes.
Je sursaute à chaque coup, je ne sais pas s’il utilise la palette en bois ou la ceinture. Parfois, je ressens comme des piqures
sur mes testicules, mes cuisses et je crois reconnaître la boucle de la ceinture (plus tard, je constaterai que j’ai en effet une petite blessure superficielle à un testicule)
Il m’ordonne de me masturber.
Et il fixe mon rythme de cette masturbation très intense. Manifestement il désire que je jouisse rapidement.
Il enfile un tissu sur ma verge et je dois me masturber par-dessus cette gaine assez soyeuse (plus tard je comprendrai que
c’était un bas et qu’il souhaitait que j’éjacule dans ce bas)
Il continue de temps en temps de me frapper pendant que je me masturbe. Ma sensation est là aussi très étrange : la douleur
des coups, la force trop brutale qu’il impose à ma main qui masturbe, l’inconfort extrême de ma position (je suis toujours attachée).
Finalement sous ses ordres, je finis par éjaculer ce qui est assez pénible car l’inconfort à tendance à limiter mon érection. Et
je jouis quand même, sans doute plus par le sentiment de soumission qu’il m’a imposée, par l’excitation de l’exhibition de l’esclave offerte que par le geste de ma main qui ne m’est pas du tout
agréable.
Le côté désagréable de cette masturbation est d’ailleurs augmenté par la frustration d’être obligée d’éjaculer, ce qui est une
terrible punition pour moi à cet instant, qui ne désire qu’une seule chose : apporter du plaisir à mon Maître, et surtout pas en ressentir moi-même.
Maintenant que je suis vide, il peut laisser libre cours à son plaisir et il me libère un peu les poignets et les chevilles afin
qu’il puisse profiter de mon corps, puis il m’enlève le plug anal, là aussi sans aucune douceur, ce qui est normal, bien sûr, je ne dois pas attendre de douceur dans ce geste qui est seulement
guidé par l’impatience de me sodomiser.
Je l’aide, heureuse, à guider sa verge à l’entrée de mon anus qui s’est ouvert.
Je suis comblée lorsqu’il me laboure, lorsqu’il me remplit le ventre, lorsqu’il me possède. Je m’ouvre à sa virilité que je
désire comme jamais.
Je voudrais qu’il jouisse, qu’il trouve son plaisir de mon corps infiniment soumis.
Mais il préfère se retirer. Il ôte le préservatif, et m’ordonne de le caresser. Je dois aller chercher un tissu doux pour lui
caresser la verge.
Je trouve un foulard de soie avec lequel j’enveloppe sa verge. Je le masturbe longuement, je varie le rythme, je me sens
tellement maladroite alors que mon désir de lui procurer du plaisir est à son comble.
Je sais que mes imperfections pourraient atténuer son plaisir, je sais aussi que si je ne lui fournis pas suffisamment de
plaisir, il sera en droit de me punir à nouveau, puisque le rôle d’une esclave est exactement ça.
Bientôt il se prépare à jouir.
Je lui montre que je suis prête à recevoir sa liqueur adorée comment il le souhaitera. Secrètement j’espère que c’est ma bouche
qu’il choisira, mais sans doute parce que je n’ai pas mérité ce bonheur, c’est son ventre qui reçoit son sperme.
Obéissante, je lui essuie soigneusement son sperme d’un linge doux.
La soirée érotique est terminée. Il désire dormir.
Je dois réinstaller mon plug anal, et je dois aller dormir dans une autre chambre, seule, et je dois garder le collier et plug
toute la nuit.
Nous nous souhaitons bonne nuit. Je dois préparer un réveil pour que ce soit moi qui le réveille en douceur au
matin.
La nuit a été assez compliquée car mon sommeil est resté difficile à venir, à la fois par l’excitation de cette soirée très
forte, mais aussi par l’inconfort du collier et du plug anal.
Réveil.
Il est 6h du matin.
Je rejoins mon Maître dans son lit. Je m’agenouille au pied du lit. Il dort bien et je le caresse doucement pour le réveiller en
douceur. Très vite il m’indique qu’il veut que je lui caresse la verge.
Je glisse ma main sous la couette et prends sa verge qui grossit très vite lorsque je la saisis.
Je dois être très attentive à laisser venir son désir progressivement, sans le brusquer, mais aussi être attentive au moment où
mon geste devra devenir plus fort.
Je suis tellement heureuse d’avoir à appliquer toute mon attention à la venue douce de son plaisir.
Je perçois qu’il est temps de relever la couette et que ma bouche prenne le relais de ma main.
L’émotion me saisit lorsque sa verge entre dans ma bouche.
J’essaie de m’appliquer à le caresser avec douceur et amour de ma langue, ce qui ne représente aucun effort mais qui demande
toute ma concentration pour détecter son excitation montante.
Il s’aide de sa main mais garde son gland dans ma bouche et le bonheur m’envahit lorsque je sens le jet brûlant qui inonde ma
bouche et ma gorge.
Nous prenons un café, puis la toilette.
Il est temps de raccompagner mon Maître.
Les dernières recommandations puisque je devrai, ce soir, être offerte à cet homme que je vais rencontrer.
Mon Maître, sachant que je pars en déplacement professionnel dans la ville de G., a passé une annonce pour trouver un homme qui
pourra me rencontrer à l’hôtel ou je vais résider pendant ce déplacement.
Cette annonce a été réussie, et mon Maître m’a expliquée que je devrai, ce soir, recevoir un homme à 21h, dans ma chambre
d’hôtel, et me donner à lui, et lui donner du plaisir.
Je n’ai aucun autre détail.
Je devrai transmettre à mon Maître par SMS le numéro de ma chambre, et lui-même transmettra à cet homme les coordonnées. Je dois
laisser ouverte la porte de ma chambre …
J’ai tellement envie de vous remercier, Maître de cette soirée qui a représenté une telle émotion, et qui me montre que je ne
suis en effet qu’une femelle esclave et soumise. Et que j’adore recevoir ses ordres et ses coups.
Lola
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