Ma nouvelle vie (2)

(deuxième épisode)

Je regardai avec stupeur ces objets, essayant de comprendre ce que l’on attendait de moi. Mon regard allait de ma verge à la planchette et au marteau, et l’évidence que je commençais par refuser s’installa dans mon esprit et je sus avec horreur ce que je devrai faire. De façon évidente, il ne m’était pas possible de discuter ni de demander un quelconque sursis. De toute façon ma bouche toujours totalement obstruée ne me permettait pas de m’exprimer. Je regardai mon Maître en pleurant et implorant silencieusement je ne sais quel miracle, mais à aucun moment son regard de cilla, il restait de marbre.


Je m’approchai du bloc, toujours à genoux. Je plaçai la planchette sur le bloc, et enfin ma verge sur la planchette. L’érection ne faiblissait pas le moins du monde et cela même me terrifiait. Les mains tremblantes je plaçai le clou sur ma verge. Je me demandai quel devrait être la meilleure position, celle qui plairait à mes Maîtres mais aussi celle qui stopperait mon érection. L’idée de la douleur que j’allai m’infliger dans quelques secondes avait complètement quitté mon esprit. Je choisis de placer le clou à la base du gland, juste au dessus de la gorge du prépuce. J’appuyai légèrement le clou qui enfonça la chair dure, et la pointe pénétra légèrement dans la chair. La douleur restait supportable. Je sus qu’il fallait faire vite, sinon je pourrai m’évanouir. Je levai le marteau. Je tremblais à l’idée de rater mon coup. Une grande respiration et le marteau s’abattit. Le clou traversa tout le gland en une seule fois. Le sang coulait un peu. Je continuai d’enfoncer le clou pour que la tête arrive au contact du gland et soit bien enfoncé dans la planchette. Je pleurais sans doute plus à cause du geste, de l’exhibition, de l’humiliation que de la douleur, forte mais supportable.


« Eh bien voilà tu vois que tu apprends bien maintenant. Je pense que au moins pendant quelques jours tu seras calmé. Evidemment tu ne pourras subir la traite tant que tu es cloué. On va voir combien de temps il te faut pour cicatriser. Nettoie la plaie.». Il me tendit du coton et un flacon de désinfectant.


Je n’osais bouger, mais je vis mon Maître commencer à caresser ma Maîtresse, bientôt ils se déshabillèrent et firent longuement l’amour devant moi. Avec horreur je me rendis compte que malgré la douleur, mon érection reprenait, certes moins violente mais elle était quand même très visible, et le spectacle que j’étais forcé de regarder était vraiment trop excitant, car ma Maîtresse gémissait et criait de plaisir pleine de la verge énorme de mon Maître. Elle le chevauchait me montrant son anus écartelé par la verge.


Quand ils eurent joui tous les deux, ils constatèrent avec un sourire l’inutilité du clou.


« Bon on va en mettre un deuxième mais en changeant la position »


Ma Maîtresse prit la planchette, frappa sur ma verge avec une cravache jusqu’à ce que l’érection s’en aille. Puis elle expliqua :


« Bon tu vas mettre un deuxième clou plus haut mais il faut que tu débrouilles pour que ta verge fasse un coude »


Ma verge était terriblement douloureuse maintenant, mais molle. Je la repliai sur la planchette de façon que le gland soit replié et complètement redirigé vers moi. Ainsi ma verge était comme un crochet. Je pris un autre clou, le plaçai sur la hampe de ma verge assez près des testicules et de façon que le gland soit au contact de la hampe. Je ne pouvais pas lâcher la planchette pour prendre le marteau car ma verge ne restait pas en position. Je regardai en suppliant mon Maître qui comprit et se saisit du marteau. Je reformai correctement le crochet en collant bien le gland contre la hampe tout contre les testicules. Le Maître eut vite fait de clouer ma verge. Il ajouta même un troisième clou au niveau de l’arrondi que formait le crochet de ma verge. Mes testicules étaient maintenant plaqués contre la planchette.


« Tu vas aussi clouer les testicules, il faut que ça tienne bien »


Je tirai un côté des bourses pour faire ressortir le maximum de peau et plantai un clou là, puis fis de même de l’autre côté.


« debout je veux voir le résultat »


Je me mis debout, je saignai des cinq blessures, la planchette pendait entre mes jambes. Je me rendis compte de l’horreur quand je devrai uriner. Ma Maîtresse prit la cravache et me caressa longuement et doucement la verge piquée comme un papillon. La douleur était maintenant vraiment très forte et je me sentis défaillir, je sentis mes jambes me lâcher et mes yeux se voiler de noir. Je perdis connaissance.


Je me réveillai allongé dans ma pièce, sur le dos, les bras et les jambes attachées en croix. Ma première sensation fut celle de la douleur dans ma verge. Et tout me revint. Je ne pouvais même pas regarder. Plusieurs heures passèrent, Ma Maîtresse vint observer l’état dans lequel j’étais. Elle nettoya mes plaies avec un liquide qui me fit hurler et recommença à me caresser la verge de sa cravache. Je sentis encore un début d’érection gonfler la partie immergée de ma verge, mais rien n’apparut extérieurement. Je ne sentis aucune pression dans la partie clouée de ma verge.


Elle sembla satisfaite car elle sortit, me laissant toujours dans ma position attachée. Elle revint plusieurs heures plus tard pour me nettoyer et me donner à boire.


Plus tard je dus uriner. Ce fut à nouveau une douleur terrible mais apparemment l’urètre était resté libre et mon urine m’inonda.


Je perdis à nouveau connaissance.


Je fus détaché.


Je fus renvoyé à mes tâches d’esclave.


Ma verge qui pendait, cloué à sa planchette me faisait terriblement mal quand elle se balançait entre mes jambes, se cognant ou s’accrochant lorsque je nettoyais le sol ou manipulais des objets.

Mais mes érections m’avaient vraiment quitté.

 

Un jour on fit venir un homme qui me pénétra violemment et très profondément de sa verge monumentale. Il mit très longtemps à jouir et à se calmer. Mais je ne ressentis pas d’érection.
Un autre jour. Ma Maîtresse vint vers moi et me tendis un papier et un crayon.


« Bon il est clair que tu ne calmeras jamais tes anciens désirs. Tu as le droit d’écrire une seule demande sur ce papier. Fais bien attention à ce que tu vas écrire »

 
Je savais ce qu’il me fallait écrire ici et vraiment ce que j’allais y écrire était vraiment la seule solution qui me restait afin de continuer à vivre.


« S’il vous plait Maîtresse castrez moi »


Je lui tendis le papier. Son visage s’éclaira d’un sourire.


« Magnifique ! Pour une fois ton souhait va être exaucé »


Je m’inclinai en signe de remerciement.


« Signe ton papier et retourne à ton travail »


Quelques jours plus tard, mes Maîtres m’appelèrent. On me tendit une paire de pinces.


« Démonte la planchette »


L’opération fut terrible. En pinçant la tête des clous il m’était impossible d’éviter de prendre de la peau de ma verge qui était arrachée lorsque je tirais sur la pince. Mais je savais maintenant que les dernières heures de mon sexe étaient arrivées, et donc qu’il était inutile de le préserver.


« Tu devines évidemment ce qui va t’arriver. Nous avons tout organisé et tu seras transformé en vrai esclave très bientôt. On t’emmène dans une clinique où tu seras pris en main complètement. Tu n’as strictement rien à t’occuper et simplement tu continues d’obéir à tout ordre. Désormais tu t’appelles eunuque. Maintenant on va venir te chercher. »


Mes Maîtres sortirent de la pièce et laissèrent entrer une jeune femme entièrement nue et dont tout le corps était recouvert d’anneaux métalliques plantés dans sa chair et tous reliés les uns aux autres par des chaînes, formant une sorte de cotte de mailles. Sa bouche était comme cousue par ces anneaux et il était aussi visible que son sexe l’était aussi.
Elle s’approcha de moi et sans hésiter une seule seconde, comme si elle avait déjà répété son geste auparavant, elle traînait derrière elle comme une queue, une chaîne qu’elle saisit derrière elle et elle me tendit l’anneau qui était accroché à son extrémité. Elle ne pouvait manifestement pas parler comme moi. Elle indiqua ma verge de sa main et me montra que l’on pouvait ouvrir l’anneau en tirant pour en écarter les branches. Ainsi écartées les deux branches de l’anneau formaient deux crochets très effilés. Je compris ce que l’on attendait de moi et pris de mes deux mains ce terrible crochet. Je tirai et réussis péniblement à l’ouvrir et les pointes se faisaient face. Je les écartais autant que possible pour que puisse passer l’épaisseur de ma verge entre elles. Je les plaçai immédiatement en face du premier trou où était entré le premier clou l’autre jour, et enfin je relâchai l’ensemble. Les deux branches pénétrèrent sans effort dans ma verge qu’elles traversèrent de part en part en une fraction de seconde. Dès qu’elle vit que le double crochet était en place, la jeune femme se retourna et sans prendre aucune précaution elle avança, tirant sans ménagement sur ma verge. La chaîne qui me tirait partait d’entre ses jambes apparemment au niveau de son anus. Je me pressais de la suivre car toute tension sur la chaîne me provoquait une violente douleur. Nous sortîmes de la maison, traversâmes le patio et nous sortîmes dans la rue sans nous préoccuper d’une éventuelle présence de passants. Une voiture nous attendait, nous entrâmes à l’arrière et nous nous assîmes sur le siège. La jeune esclave accrocha la chaîne qui nous reliait à une attache du plancher de la voiture. Puis elle me voila le visage d’un large bandeau très opaque.
La voiture démarra. Nous roulâmes pendant très longtemps, de très longues heures. Un trajet d’autoroute sans doute. Je finis par m’endormir malgré la douleur incessante dans ma verge transpercée.
Quand je me réveillai il faisait nuit noire, sans doute de puis longtemps. Nous roulions toujours. La douleur revenait. La jeune femme dormait toujours. Je ne bougeai pas. Je voulais conserver la mémoire des derniers instants de mon intégrité physique. La voiture était silencieuse, l’autoroute quasiment déserte, cela devait être le milieu de la nuit. Je me tournai vers la jeune femme. Son visage endormi était tourmenté. Ainsi je compris qu’elle aussi avait atteint mon stade mais bien avant moi. Je m’approchai d’elle et contemplait sa cotte de mailles. Manifestement l’intégralité de son corps avait été recouvert de ces anneaux, uniformément espacés d’environ seulement cinq centimètres. Le visage, le crâne étaient recouverts. Les cheveux étaient coupés au ras des anneaux et montraient que tout le crâne avait été percé. Des anneaux plus étroits et très serrés fermaient la bouche sur toute sa longueur. Elle devait comme moi être nourrie de bouillie. Ses bras, ses mains, sa poitrine entièrement lisse car les tétons avaient été enlevés, le dos que je devinais couvert lu aussi, et sans aucun doute les fesses, les jambes. Aucun espace de sa peau ne semblait avoir été oublié. J’imaginais qu’il devait être terriblement désagréable de devoir être assise sur ces mailles. Mais l’opération devait avoir eu lieu depuis suffisamment longtemps pour qu’elle soit habituée. Je continuai de la regarder très ému, oubliant mes propres souffrances devant sa situation. Mais bientôt elle se réveilla. Elle se rendit compte immédiatement que je la regardais. Nos regards se rencontrèrent et elle se mit à pleurer. Elle écarta les jambes et me désigna son sexe ou plutôt son absence de sexe car je compris que les anneaux là aussi plantés dans la chair ne cachaient plus rien et tout l’entrejambes était parfaitement lisse. Elle montra mon sexe et me fit comprendre d’un geste que j’allais être transformé de la même façon. Elle approcha sa main de ma verge et commença à caresser ma verge douloureuse et toujours percée. Il lui était impossible de caresser le gland étant donné le double crochet. Elle avait pris juste la hampe et la comprimait tout doucement. Je commençai à perdre mes blocages qui m’avaient interdit toute érection depuis tant de temps. Et je sentis ma verge se gonfler et même si cela me causa une terrible douleur, je me laissait aller car je savais que c’était évidemment la dernière fois. Et je me risquait à rêver que peut-être elle allait me donner le dernier orgasme de ma vie. La douceur de sa main se mélangeait à la violente douleur qui me brûlait le gland. Le jour se levait et sa main continuait à glisser si doucement sur ma verge dure comme du bois pour la première fois depuis tant de semaines. Sa main accélérait maintenant me causant de plus en plus de douleur mais aussi me ramenant tant de mois en arrière quand j’avais connu ce bonheur la dernière fois. Mon souffle s’accélérait lui aussi, mais elle s’arrêta soudain. Elle retira sa main, en me regardant intensément et en pleurant. Je ne saurai jamais si elle avait dû faire ce geste de dernière frustration sur ordre ou bien si elle avait reculé par peur d’une punition certaine dans le cas contraire. Elle ne pouvait pas me parler. Elle pleurait à chaudes larmes.


Entre temps nous avions quitté depuis un certain temps l’autoroute et après un parcours sur une petite route de campagne, nous étions entrés dans une grande propriété au milieu d’une forêt. Une grande bâtisse. La voiture s’arrêta, nous sortîmes, des personnes en blouse blanche nous accueillirent et nous guidèrent toujours attachés, ma verge toujours accrochée, vers une pièce nue où nous fûmes accrochés à des points d’attache fixés dans le mur. Mais là pas question de câlin, la jeune esclave était accrochée loin de moi. Il nous était impossible de nous asseoir. Et on nous abandonna dans cette pièce encore quelques heures.

 

Beaucoup plus tard, un homme en blouse blanche entra dans la pièce, détacha la chaîne du sexe de la jeune esclave qui fut laissée attachée dans la pièce, pendant que l’homme me tirait violemment par cette chaîne. Nous parcourûmes des couloirs et finalement je fus couché sur un brancard et mes poignets, mes chevilles et mon cou furent liés au brancard par des attaches en cuir. Le brancard fut roulé jusqu’à une salle qui était manifestement une salle d’opération. Là on détacha mes liens, je dus me placer sur le côté et on me fit une piqûre péridurale qui serait mon anesthésie. Je fus attaché de nouveau mais cette fois mes jambes furent largement écartées puis attachées. Un grand miroir était placé de façon à ce que je vois parfaitement ce qui allait se passer. Et comme je devais rester conscient pendant toute la durée de l’opération je savais que j’allai souffrir quelque chose de terrible. Effectivement je suivis tous les détails de l’opération. De plus les médecins opérant décrivirent tout ce qui se passait, expliquant ce qu’ils faisaient et pourquoi ils le faisaient. Ainsi j’appris que l’intégralité de mes parties génitales allaient être éliminées, de façon à obtenir un entrejambe totalement lisse. Mais j’appris aussi que mes testicules allaient être conservés mais enfoncés à l’intérieur de l’os du pubis afin de préserver ma production d’hormones pour que je garde le désir. Seules les bourses seraient éliminées, la peau refermée. Pour ma verge un traitement comparable allait être effectué, en conservant uniquement les chairs et la peau du gland, mais en supprimant les veines et artères qui produisaient l’érection, ainsi que le plus gros des chairs de la verge. L’objectif étant que je reste sensible au dedans de moi, les hormones continuant de me rendre excitable, mais avec la frustration permanente que plus aucune érection ni orgasme ne serait plus jamais biologiquement possible. L’ensemble des tissus sensibles étant enfoui suffisamment profond dans mon pubis pour qu’aucun geste ne puisse me provoquer la moindre sensation. Je voyais mon entrejambe largement ouvert par le bistouri expert, ma verge décortiquée avec infiniment de précision pour éliminer ces tissus chéris, l’os du bassin perforé pour y enfouir les restes de ma verge et les deux glandes toujours accrochées au bout des canaux qui continueraient de m’injecter leur drogue diabolique. Et puis enfin le soin prodigieux utilisé par le chirurgien pour reformer un entrejambe extraordinairement lisse et lui donner une courbe parfaite sans le moindre souvenir qu’un sexe aurait jamais pu se trouver là. J’étais en train de me convaincre que enfin tout ce qui m’avait porté jusqu’ici depuis ces jours terribles plusieurs mois en arrière quand j’avais pris ma décision, quand je tombai dans un grand trou noir.


Je me réveillai dans un lit, les jambes, les bras et la tête bloqués. J’avais une sensation étrange au niveau de la bouche. Et je compris que la pièce métallique qui ne m’avait plus jamais quittée depuis mon arrivée le premier jour chez mes Maîtres m’avait été enlevée. Je pensais à un soulagement je pensais que cette libération devait être la compensation à l’autre perte, celle d’entre mes jambes. Alors j’essayai d’ouvrir la bouche, de remuer ma langue, de reprendre le contrôle de cette bouche qui m’avait été enlevée depuis tous ces mois. Mais il y avait une drôle de sensation, ma bouche vide, fermée, qui ne pouvait s’ouvrir. Il me fallut un long temps pour comprendre l’horreur de ma situation. Ma langue et mes dents avaient disparus.
Je perdis connaissance


Des jours plus tard, sans doute. Mon esprit peu à peu reprend conscience. Je suis devenu une machine. Mon bas ventre me fait mal. Ma poitrine me fait mal aussi. J’urine difficilement, je ne comprends pas encore par où. Un miroir a été installé pour que je voie mon corps. Mon entre-jambes est encore abîmé par les coutures mais il est entièrement lisse. Mais quelle surprise, il y a un gros anneau métallique à la place de mon sexe. L’anneau est planté dans mes chairs, et seul dépasse verticalement un demi cercle épais. Je continue d’observer mon corps. Je regarde ma poitrine pour savoir pourquoi elle me fait souffrir. Une autre surprise, on a complètement supprimé mes tétons, et ma poitrine est elle aussi totalement lisse. Je pleure, même si au fond de moi je sens bien que j’ai voulu tout ça, j’ai choisi d’abolir ma nature d’être humain pour devenir un esclave, j’ai délibérément abdiqué mes possibilités d’éprouver du plaisir, d’avoir une autonomie.


La même jeune esclave qui m’avait accompagné dans cette clinique revient et installe dans ma bouche un tuyau par lequel bientôt coule la bouillie habituelle, simplement depuis si longtemps, ma bouche est devenue un peu plus libre. Mais l’impression d’une bouche vide est terrible. L’esclave ne me regarde pas. Elle a baissé son regard et ne quitte pas le sol, sans doute a-t-elle reçu des ordres, et je vois de larges traînées rougeâtres sur tout son corps qui me font frémir à l’idée des supplices qu’elle a dû endurer, et peut-être à cause de moi.
Lorsque mon repas (ou du moins l’ingestion qu’il est difficile d’appeler repas) est terminé, elle reprend le tuyau de ma bouche et le replace sur son support dans le mur. Je m’apprêtais à dire quelque chose, ne serait-ce qu’un merci, mais aucun son ne sort de ma bouche vide. Je comprends alors que je ne parlerai jamais plus.


Des jours se sont passés ainsi, monotones, mes douleurs se sont atténuées, enfin celles de mon corps, car je pense que mes douleurs mentales ne cesseront plus jamais. La jeune esclave semble être attachée à mon service, car c’est elle qui s’est occupée tout ce temps de me nourrir, de me laver, de nettoyer mes besoins que je fais sous moi, n’ayant aucune possibilité de bouger car mes bras et mes jambes sont toujours bloqués. J’avais bien sûr fini par comprendre que mon urine avait été redirigée vers le milieu de mon pubis, ce qui me forçait évidemment à uriner sur moi, de plus, honte suprême, au début, il m’était totalement impossible de me contrôler, et je me souillais très fréquemment. Quand elle me lave l’entre-jambe qui avait été mon sexe autrefois, elle passe doucement sur mes cicatrices qui sont devenues insensibles puis quand la douleur de la blessure a disparu, longtemps après, elle a continué, jours après jour à me laver là, sans jamais me regarder le visage, sans jamais que nos regards puissent se croiser. Elle passait sa main annelée depuis mon anus, le pénétrait pour le laver, mais restait en lui même après qu’il soit devenu parfaitement propre, insistait sur le trou nouveau de mon pubis et par lequel j’urinais, et elle caressait longuement tout cet espace désormais parfaitement lisse jusqu’à mon ventre. Et petit à petit était revenu la sensation terrible au cœur de mon ventre, cette sensation que j’ai vite appris à craindre, qui m’a fat hurler silencieusement de terreur, de douleur, de frustration infinie, de sentir en moi le désir qui monte, de sentir simplement et uniquement l’attente de l’érection impossible, ce besoin infini de sentir quelque-chose alors qu’aucune sensation ne venait, l’horreur de cette verge absente mais qui me brûlait en moi, car mes hormones produisaient toujours l’envie, le sang affluait toujours pour ne rien gonfler.

Des mois sans doute se sont passés ainsi avec la torture quotidienne. Et puis tout s’est arrêté. Pendant des jours. Elle ne faisait plus que les rituels de la nourriture, et je fus détaché. Et elle vint conduite par deux hommes. Elle fut attachée bras en l’air, jambes écartées debout sur le lit. Je dus m’accroupir devant elle et regarder vers son absence de sexe, aussi lisse que la mienne, où de nombreux petits anneaux étaient encastrés dans la chair. Je découvris alors qu’on avait libéré plusieurs de ses petits anneaux plantés dans la char qui avait été sa vulve, et qu’un gros anneau identique au mien y avait été implanté. On avait amené un équipement complexe que je ne compris pas immédiatement. Une barre métallique brillante possédant à chaque extrémité un anneau ouvert et en son centre un anneau fermé fut amenée au contact de ce tout nouvel anneau planté à l’endroit qui avait dû être un jour son clitoris. Je frémis en voyant qu’un chalumeau avait été allumé manifestement de façon à souder l’ensemble. De fait les hommes refermèrent l’anneau de la barre avec une pince et le soudèrent ainsi en place, en faisant quand même attention de ne pas la brûler. Puis ils la détachèrent, la firent descendre du lit et soudèrent l’autre extrémité de la barre à mon anneau. Nous étions reliés désormais par cette barre rigide d’environ quatre vingt centimètres de long, qui nous tenait à la fois proches et si éloignés en même temps. Immédiatement nous fûmes emmenés à l’extérieur du bâtiment puis conduits vers un véhicule de type break mais dont l’arrière était entièrement fermé, sans aucune vitre. On nous fit monter par l’arrière et coucher sur le fond du véhicule, tête bêche. Puis notre barre fut cadenassée par son anneau central sur le plancher, nous forçant à une position très inconfortable allongés à plat ventre directement sur le plancher métallique du véhicule. Les portes furent refermées nous plongeant dans le noir quasiment total alors que la camionnette démarrait immédiatement. Pendant très longtemps nous restâmes prostrés l’un et l’autre, terrorisé de faire le moindre geste qui pourrait être interdit. Puis je me risquais à approcher ma main de sa jambe, Il me fallut très longtemps avant que mon doigt frôle sa peau constellée d’anneaux enchevêtrés. Puis plus tard je commençai à parcourir cette jambe aimée je touchais avec le plus de douceur possible ces anneaux qui interdisaient toute vraie caresse d’autant que j’imaginais la douleur que pouvait sans doute causer la manipulation trop forte des anneaux tous à demi encastrés dans la chair. Je sentis enfin la bouche chargée de métal se poser sur ma fesse et le corps de ma siamoise se coller contre le mien au prix d’un gémissement qui traduisait une douleur sourde et profonde. Ma caresse se prolongea alors et mes mains parcouraient maintenant tous les recoins du corps métallisé et ses mains parcouraient le mien. Elles retrouvèrent le chemin qu’elles avaient exploré quelques semaines plus tôt lorsque j’avais reçu l’apprentissage de la frustration absolu, mais étrangement je ne craignais pas à cet instant de sentir de nouveau la caresse terrible et je réussis malgré mon anneau pubien qui me plaquait au sol à écarter les jambes pour offrir mon espace de souffrance infinie à ma siamoise. Elle même avait écarté au maximum ses jambes pour me laisser découvrir son intimité bafouée annihilée. Je me risquais très timidement à explorer, à recevoir ce magnifique cadeau qu’elle me faisait, et je découvris de mes doigts tous les anneaux qui occupaient les places magiques où autrefois existait un sexe. Plus aucune trace d’une anatomie de vulve n’avait été conservée, plus de lèvres, plus de clitoris, plus de vagin. Tout était parfaitement lisse sous les anneaux multiples. Je caressais cet espace émouvant, imaginant que peut-être comme moi tout n’avait été qu’enfoui mais non totalement détruit afin de conserver l’ébauche d’une sensation inaccessible. J’imaginais qu’elle pourrait alors aimer cette douleur infinie signe total et définitif de notre esclavage absolu et de notre annihilation. Ma main finit par atteindre l’anus que je trouvais grand ouvert, et en essayant de pénétrer cette dernière intimité je réalisais que son anus était tapissé d’une gaine métallique qui plongeait profondément en elle, mais que je ne pus explorer car l’intérieur était recouvert de pointes acérées, qui m’interdirent immédiatement toute avancée et tout espoir de pouvoir la caresser par cette voie. Mais j’entendais ses gémissements et je sentais ses jambes s’écarter au maximum de ses pauvres moyens et je risquais malgré ma peur mon doigt dans cette grotte métallique. J’avançais avec précaution car les pointes étaient assez agressives, Et puis pour elle je me disais que je lui devais bien de prendre le risque de m’égratigner. Alors je m’enfonçai. Le tube s’élargissait immédiatement passé le sphincter et devenait lisse. J’atteignis vite la profondeur maximale pour mon doigt et hélas le métal était toujours là à cette profondeur. Je ne pus que manipuler doucement le tube pour la masser, et espérer lui donner un peu de douceur. Elle aussi avait pénétré mon anus et elle me caressait, et son gémissement s’était calmé maintenant elle soupirait et bientôt s’endormit, la tête posée sur ma cuisse et un doigt en moi. Je m’abandonnai alors au sommeil moi aussi.


Nous fûmes réveillés par l’arrêt de la camionnette, et par l’ouverture de la porte arrière. L’homme qui avait dû conduire ouvrit le cadenas et nous fit signe de sortir. Nous étions complètement engourdis par cette nuit si éprouvante, mais nous réussîmes quand même à sortir tant bien que mal du véhicule, non sans tirer parfois sur notre lien rigide ce qui provoquait à chaque fois une vive douleur. Une fois habitué à la lumière je me rendis compte que nous étions devant la demeure de mes propriétaires et maîtres. L’homme qui nous avait détachés remonta dans la camionnette démarra et nous restâmes seuls dans la rue, nus, comme un objet que l’on venait de livrer. La barre qui nous reliait rendait toute marche extrêmement pénible et compliquée. Il fallait faire très attention à ne pas trop avancer la jambe voisine et rester exactement au même niveau sinon la douleur était terrible. Le portail était entrouvert et nous avançâmes, pour entrer dans la cour. Puis nous sommes avancés jusqu’à la porte d’entrée. Je ne savais quelle attitude adopter. Je décider de rester sans bouger et d’attendre, en adoptant une attitude de soumission. Et ma siamoise fit de même, inclinant la tête. Nous restâmes ainsi très longtemps, rien ne se passait, mais je savais qu’il m’était absolument impensable de risquer la moindre initiative. Finalement, sans doute plusieurs heures plus tard car le soleil était haut dans le ciel alors que nous avions été livrés au lever du jour, la porte s’ouvrit et je reconnus notre Maîtresse, malgré que je ne levais pas les yeux. Elle ne dit rien, saisit la barre et nous tira sans ménagement jusqu’à ce qui avait été ma pièce et qui serait donc la notre désormais.


Elle ordonna d’un mot laconique


« au sol »


et au sol avaient été installés deux plots métalliques, un long et assez fin, l’autre moins long mais très gros. Je devinai et ma siamoise sans doute aussi ce que nous devions faire. Et avec d’énormes difficultés nous réussîmes à nous empaler, elle sur le long pieu qui lui tira un long cri de douleur, car il nous avait totalement impossible de s’installer en douceur à cause de la barre qui bloquait la plupart de nos mouvements et nos deux corps tombèrent littéralement sur les plots sans pouvoir opposer la moindre résistance. La longueur de son pieu largement plus grande que tout pénis raisonnable imaginable avait dû la labourer affreusement, et quant à moi l’écartèlement de mon anus avait été horriblement violent. Notre position était obligatoirement contrainte avec les jambes largement écartées devant nous, et la distance entre les plots avait été juste calculée en tenant compte de la longueur de la barre. Notre Maîtresse posa sur notre cou un gros et lourd collier métallique d’où pendait de courtes chaînes et des bracelets où nos poignets furent enfermés et cadenassés. Une autre chaîne fut installée entre nos deux colliers. Puis elle nous tendit une grande feuille plastifiée où était écrit en grandes lettres un texte. Elle sortit sans rien ajouter.



Règles de vie des animaux esclaves.

Vidange et lavage au lever et nourriture immédiate au distributeur

Rasage et épilation intégrale

Séance de dressage quotidienne 1

Travaux ménagers

Séance de dressage quotidienne 2

Travaux ménagers

Coucher


Il n’y avait rien à faire qu’attendre. Et commença alors le long apprentissage par lequel nous finirions un jour par oublier d’exister, par réellement devenir ce que nous avions voulu être, c’est à dire des esclaves absolus.

Les séances de dressages étaient plutôt simples mais terrible. L’une, la première, était réalisée par moi sur ma siamoise et pour l’autre nous inversions les rôles. La séance consistait en position assis sur nos pieux à appliquer violemment des coups sur l’autre moitié de l’animal que nous étions avec une badine électrifiée qui comptait les coups. Mais la badine était construite de telle façon que le comptage ne se produisait que lorsque le coup était porté avec suffisamment de force. Le résultat était absolument effrayant de douleur, et de tristesse de devoir frapper notre propre chair, car nous ne faisions réellement plus qu’un désormais. Les travaux ménagers étaient devenus extraordinairement pénibles de fait de la barre qui rendait tout déplacement compliqué et très souvent était la cause de violentes douleurs lorsqu’elle risquait de nous arracher l’anneau.

La séance du lever le matin était aussi très pénible car il nous fallait d’abord nous vider. Or ceci n’était autorisé que debout, l’un plaçant un récipient entre les jambes de l’autre et attendant. Le récipient couvrait nos pubis ce qui permettait de récupérer l’urine. Ainsi j’avais donc compris que son urètre avait comme moi été dérouté au milieu de son pubis. Le lavage était probablement le moment le plus agréable de la journée car nous pouvions nous laver l’un l’autre. Bien sûr nous n’avions que nos mains et du savon mais le plaisir de nous toucher représentait la tout dernière douceur concédée à notre état d’animal.
La séance de nourriture était simplement l’absorption par un distributeur de bouillie indiscernable, et sans saveur particulière.

Le reste de la journée il nous était interdit d’uriner sauf dans la bouche de l’autre ce qui lorsque cette urgence nous surprenait, nous contraignait à une gymnastique incroyable pour positionner notre orifice urinaire qui avait été creusé au milieu de notre pubis, sur notre bouche. Il nous fallait nous positionner tête bêche au sol afin de positionner la barre. Et l’on plaquait sa bouche contre le pubis de l’autre ce qui était d’ailleurs toujours très compliqué pour elle. Et la pénibilité de cet exercice et son caractère humiliant faisait que nous faisions vraiment tout notre possible pour que ça n’arrive qu’aussi rarement que possible. Ainsi notre vie s’écoulait sans aucune surprise, dans la douleur permanente causée par les coups que nous nous donnions qui avait rendu notre corps rouge de façon permanente. Les badines avaient été conçues très astucieusement pour ne pas nous causer ni de bleus ni de blessure, mais simplement une rougeur et une sensibilité extrême était leur effet.

La seule distraction épisodique dans notre vie se produisait lorsque nos maîtres recevaient des invités et que nous étions considérés comme montrables. Dans le cas contraire, nous étions fixés, barre cadenassée au sol, mains attachées dans le dos et avec une cagoule de cuir bloquant intégralement tous nos sens, en particulier avec des oreillettes qui émettaient un son chuintant continu et qui permettait uniquement la respiration par un tuyau enfoncé dans la gorge. Heureusement certains des invités connaissant les habitudes de nos Maîtres ce qui nous permettait une petite incursion dans la vraie vie. Certaines fois nous étions chargés du service à table, parfois d’un service sexuel ce qui évidemment ne pouvait être assuré que par moi, étant donné l’obturation de tous les orifices de ma siamoise. Il pouvait m’être alors demandé de donner du plaisir à un ou plusieurs hommes de préférence, car l’absence de langue diminuait de beaucoup l’intérêt que pouvait trouver une femme à ma caresse buccale. Par contre ma bouche évidée me permettait sans problème de recevoir deux verges simultanément. Parfois il nous était demandé des exhibitions, comme effectuer nos séances de dressage devant les invités. Mais quoique nous ayons à faire il nous était toujours ajouté un équipement de supplice original. Ainsi nous avons du faire tout le service avec le nez percé à vif avec une barre attachée qui se terminait aux deux extrémités par un crochet, l’autre étant planté dans le ventre. Chacun avait dû planter les deux crochets dans la chair de l’autre, en contraignant la tête à rester baissée. Une autre fois, deux planches de bois hérissée de petites pointes avaient été réunies comme un énorme étau et cet étau avait été serré très étroitement sur nos ventres, nous coupant pratiquement la respiration, et produisant une énorme douleurs dans le percement permanent de notre chair. Une autre fois il y avait un jeu pour les invités qui consistait à épingler directement sur nous des petits objets de décoration, que nous devions garder pendant toute la réception. Il nous était de toute façon interdit d’émettre la moindre émotion, de pleurer, de gémir, sous peine de punitions terribles affligées devant les invités. Une fois je dus effectuer un service de WC intégral pour tous les invités de la soirée. J’ai alors bu l’urine des invités qui ne souhaitant pas s’absenter de la table désiraient se soulager sur place. Il me fallut dégager leur vêtement, puis soit avaler leur verge ou plaquer soigneusement ma bouche contre une vulve en étant extrêmement attentif à ne laisser échapper aucune goutte. Mais je dus aussi servir de WC pour un homme qui voulait déféquer. Il se soulagea directement dans ma bouche et je dus avaler au fur et à mesure car il ne fallait pas que le odeurs se propagent. Il fallait donc que ma bouche reste très bien plaquée contre son anus. Je devais mâcher et avaler au fur et à mesure, absorber ses pets en moi, puis lorsqu’il eut terminé, laver avec mes lèvres (car sans langue…) en produisant beaucoup de salive, ce me demanda très longtemps. Tous ces gestes exigeaient des positions terriblement difficile à gérer pour nous deux avec notre barre, et plusieurs fois j’ai craint de nous déchirer, d’arracher l’anneau pour profondément et solidement encastré dans l’os du bassin. 
Lorsque ces séances avec des invités, qui étaient toujours sans exceptions des épreuves dramatiques et infiniment douloureuses ou honteuses pour nous deux, se terminaient, nous étions envoyés dans notre pièce et attachés pour dormir, ou du moins pour essayer de dormir, sans jamais pouvoir se laver ou se détendre. Et là seulement nous pouvions pleurer en silence, pendant des heures entières.

Mais la vie ou du moins ce qu’il nous en restait, continuait. Progressivement je sentais que s’évanouissait de mon esprit le désir même de penser, de réfléchir à mon destin, à notre destin devrais-je dire, car par contre je ressentais de plus en plus dans ma chair et dans mon cœur cette fusion, cette intégration avec les corps mutilé de cette jeune femme, dont je ressentais désormais les moindres frissons de terreur, les moindres douleurs, les plus petites frustrations du plaisir ou de l’absence de parole, cette douleur sourde et permanente de ne plus donner de plaisir, bien plus violente et désespérante que celle de ne plus en recevoir. Disparaissait aussi de ma conscience la sensation du temps qui passe, et il me venait parfois une intense souffrance que je savais filtrer immédiatement en elle, de précisément sentir partir ma conscience d’être humain, je sentais cette fuite inexorable vers l’animalité absolue de notre destin librement choisi, mais qui nous entraînait dans un gouffre vertigineux.

Une fois cette douleur devint insupportable pour Elle, une fois elle ne sut plus contenir la vague de désespoir, comme un dernier soubresaut avant l’extinction finale. Nous étions au travail comme tous les jours. Plusieurs jours s’étaient passés depuis que le moindre événement marquant se soit déroulé et la routine nous submergeait en nous anesthésiant progressivement. Nous étions affairés à nettoyer avec grande difficulté un placard assez exigu, et nous devions faire de grands efforts pour positionner notre barre de façon à ce que l’un de nous puisse atteindre les recoins sans nous provoquer trop de douleur, ce qui de toutes façons n’était jamais totalement possible. Soudain Elle s’est arrêtée de frotter, s’est retournée vers moi. Elle pleurait violemment, a tendu ses mains vers moi, vers mon visage d’abord, qu’elle a longuement caressé, puis ses doigts se sont infiltrés dans ma bouche, ont exploré ce vide béant, sans dents ni langue, puis sont descendus vers mon ventre, mon pubis trop lisse. Son doigt a longuement exploré avec une infinie douceur l’orifice urétral ouvert en son milieu. Je commençais à ressentir la sourde douceur des hormones qui se mettaient en marche en moi, la tension oubliée d’un rêve d’érection impossible qui mettait en marche des mouvements sanguins et intérieurs, et son autre main descendit entre mes jambes, massant avec fermeté les chairs autour de l’anneau. Je gémissais maintenant en la regardant droit dans les yeux car la chaleur qu’elle provoquait en moi était comme le retour d’un lointain souvenir. Je sentais venir cette brûlure que je pensais être disparue à jamais, et comme sa main descendait encore plus bas entre mes jambes il arriva que la barre l’empêchait d’atteindre mon anus qui était évidemment son but. Je perçus dans regard trempé de larmes une supplique terrible, que je compris immédiatement, elle souhaitait que l’on s’allonge pour se semblant d’acte d’amour. Je compris aussi immédiatement pourquoi elle éclatait ainsi en sanglots, et je revins alors à la conscience que ses premières caresses merveilleuses m’avaient fait perdre. Je compris avec elle que notre punition serait terrible sans le moindre doute. Mais je lui souris et mes yeux noyés de larmes s’éclairèrent pour elle, et je lui dis par mes yeux que peu importait les souffrances qui nous seraient infligées, je voulais infiniment sa caresse. Nous nous sommes allongés tête bêche. Ma bouche s’immédiatement collée à son pubis, mes lèvres courant sur sa chair métallisée, mes doigts caressant, fouillant ses formes en parties couvertes par cette armature. Mais ses mains s’étaient tout de suite emparées de mon anus, et le pénétraient maintenant. Un doigt, deux doigts, trois doigts me fouillaient. Et sa main forçait toujours. Je comprenais ce qu’elle cherchait à faire elle avait compris que seule un massage intérieur avait une dernière petite chance de me faire connaître le plaisir, et pourquoi pas l’orgasme. Nous savions en tous cas que c’était le dernier espoir volé à nos Maîtres. Elle semblait enragée et plongeait maintenant toute sa main contre mon anus. Les multiples anneaux déchiraient mes tendres muqueuses, mais je ne sentais plus de douleur, seule la chaleur de sa main qui m’envahissait me faisait vivre, et dans une gigantesque poussée qui m’écartela l’anus, je sentis la partie large de sa main qui venait de passer le sphincter. Mon anus se referma sur son poignet et je sentais maintenant sa main qui me caressait doucement, qui massait mon intérieur, comme un vagin où elle serait entrée en entier. Elle massait la région de ma prostate et je sentais monter en moi la chaleur gigantesque si longtemps oubliée, celle qui précède l’orgasme et sa montée du sperme. Sauf que là seule la chaleur arrivait, la tension terrible, le frisson qui me faisait ouvrir les jambes qui me faisait gémir et pleurer, et son geste fabuleux qui me fouillait qui plongeait en moi, m’ouvrait, m’écartelait, qui accélérait, qui devenait violent, et soudain je sentis une explosion énorme en moi un cri rauque sortit de ma bouche, mes jambes se tendirent, la barre tirait horriblement sur nos anneaux pubiens mais peu importait la douleur qui en fait décuplait mon orgasme. Je tremblais de partout et sa main ne s’arrêtait plus elle semblait vouloir me faire mourir de ce dernier orgasme, elle-même sachant qu’elle ne pourrait plus jamais en connaître. Et puis quand même plus tard je m’évanouis en plongeant dans un trou noir sans fond. Quand je revins à la vie, Elle avait sa bouche plaquée contre mon orifice pubien qui avait dégorgé un peu de sperme et qu’elle aspirait violemment avec désespoir. Mais l’horreur fut de constater que le Maître et la Maîtresse étaient debout à côté de nous, avec chacun un fouet à la main. Et immédiatement les coups s’abattirent sur nous, terribles, violents, donnés manifestement dans l’intention de détruire. Ils atteignaient toutes les parties de nos deux corps, et ils durèrent un temps infinis. Lorsque plus tard, les gestes meurtriers s’arrêtèrent, nous saignions de partout. Les Maîtres sortirent alors une boîte, dont ils prélevèrent une poudre blanche qu’ils saupoudrèrent sur notre corps en feu. C’était du sel, la douleur fut gigantesque, immédiate, destructrice, étouffante, révoltante. Malgré tout je réussis à croiser une dernière fois le regard d’Elle où je perçus le plus grand amour qu’il soit possible d’imaginer, et le plus grand bonheur. Je pleurais alors mais de bonheur malgré l’intense brûlure qui ne faisait que démarrer. Encore quelques coups de fouet furent nécessaire pour nous secouer et nous contraindre à nous remettre debout malgré la souffrance qui nous submergeait.

« Aux pieux vite ! »

Nous savions que ceci signifiait une séance d’empalement toujours terrible. Mais en plus cette fois-ci fut encore plus douloureuse car une fois empalés sans le moindre ménagement sur les énormes pieux auxquels nous étions habitués, un collier très large et très serré fut appliqué sur notre cou, avec une barre métallique de vingt centimètres qui joignait les deux colliers en nous forçant à une position très inconfortable. Nos mains furent attachées l’une sur l’autre mais séparées par une plaque métallique couverte de petites pointes qui pénétrèrent instantanément nos chairs. Puis la lumière fut éteinte et nos Maîtres nous abandonnèrent dans le noir absolu. Absolument aucun geste n’était possible, et les douleurs mélangées se multipliaient l’une l’autre entre les intestins violemment distendus par le pieu énorme, les brûlures toutes à vif que rongeait le sel, les mains percées de mille pointes, la position à demi étouffante causée par le collier trop serré. Impossible de mesurer le temps où nous restâmes ainsi baignant dans notre douleur qui ne diminuait à aucun instant. Plusieurs fois les Maîtres entrèrent dans notre pièce. A chaque fois ils nous arrosèrent d’une eau glacée et sans doute salée qui renouvelait le supplice. Je m’évanouis plusieurs fois lors de ces douches. La faim nous tenaillait car même s’il nous était impossible de se rendre compte des durées et du temps qui passe, cette séance de supplice dura sans doute plusieurs jours, sans qu’il nous soit donné ni à manger, ni à boire. Seules les douches nous fournissaient un peu d’eau même salée la plupart du temps. Nous tremblions de froid, de terreur, de douleur, de désespoir car ce que nous avions commis était une faute impardonnable pour les animaux que nous étions, et je compris vraiment, au fond de mon âme que c’en était fini de moi que j’allais abdiquer les dernières traces de mon humanité, et que cela serait irréversible. Enfin alors que je m’apprêtais à admettre qu’il serait normal de nous laisser mourir ici que nous ne méritions rien d’autre, étant donnée notre incapacité flagrante à devenir de vrais animaux esclaves, on nous délivra. Nos mains furent détachées encore sanglantes de leur plaque perforante, mais le collier fut laissé en place, simplement le Maître attacha une longe à cette barre et nous força ainsi à nous extraire violemment de nos empalements ce qui fut très éprouvant pour nos pubis écartelés. Nous étions d’une grande faiblesse après ces jours sans rien avaler de solide. Le Maître nous tira sans aucun ménagement vers un salon où était assis plusieurs invités. Je savais que votre apparence était devenue horrible, mais tout m’était indifférent, et plus aucune honte ni plus aucun amour-propre n’existait encore en moi. Je percevais la chaleur de Elle ses vibrations par la barre pubienne, mais plus jamais nos regards ne se croisaient. J’avais essayé encore une fois par de petits gestes du bassin de susciter une réponse mais je sentais qu’elle aussi avait basculé dans son animalité terminale et il n’y avait plus aucune réaction. Je éprouvai un soulagement et un plaisir intense, de savoir que peut-être elle ne souffrait plus que son âme ne la torturait peut-être plus. On nous fit nous empaler à nouveau sur nos pieux que le Maître avait apportés devant les invités.

« Mers amis vous allez assister à la dernière phase du dressage, et comme je vous ai expliqué le dernier geste de désobéissance de mes bêtes a servi de prétexte à accélérer cette dernière phase. Je peux désormais vous affirmer que ce sont maintenant deux animaux, et que nous n’auront plus jamais de problème de leur part. Je crois que la méthode de dressage a fait ses preuves et nous pourront ensuite les mettre aux enchères ainsi j’accueillerai deux autres bêtes à fabriquer. »

La Maîtresse s’approcha de moi et me tendit des outils. L’un était une grosse pince coupante, l’autre une sorte de fer à souder. Puis elle installa un petit brasero rempli de braise. Une note simple accrochée à la pince portait les mots :

« Couper trois orteils de chaque pied, et cautériser au feu »

Immédiatement et sans ressentir le moindre pincement au cœur, je me penchait avec grande difficulté, me saisit d’un pied d’Elle, et sans un regard pour Elle lui coupai trois des plus petits orteils au ras du pied. Puis, alors que le sang coulait sur moi, je plongeai le fer dans le brasero pendant quelques minutes, et dès que je sentis qu’il rougissait, l’appliquai sur les moignons sanglants. Je ne sentis qu’une violente vibration de Sa jambe quand j’appliquai le fer et que la chair grillait produisait une odeur horrible. Puis sans attendre d’avantage je laissai retomber son pied directement, sans même me rendre compte de la douleur que ce geste provoquerait, puis je me penchai violemment à gauche, entraînant Elle dans ce geste, me saisis de son autre pied, et procédai de même en arrachant pour ainsi dire trois autres orteils et les brûlant. Je crus entendre un affreux petit gémissement, quand je reposai les outils par terre et que je la vis s’en saisir. Je savais évidemment que je subirai le même sort mais cela m’était en fait indifférent, et le craquement de l’os et son horrible douleur ne m’attrista pas, j’étais plutôt soulagé quelque part d’avoir perdu tout espoir, toute illusion, toute affectivité, tout désir, tout désir de joie et de bonheur. Je sus alors que je pouvais m’éteindre et même la deuxième opération me laissa de glace.


Ceci représente le dernier souvenir conscient avant mon basculement total dans l’état animal qui fut le mien le reste de ma vie.


FIN

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