Mardi 10 décembre 2 10 /12 /Déc 19:10

    Je suis convoquée aujourd’hui par Maître xxx qui souhaite me dominer sévèrement. Cet homme qui m’a déjà dominée précédemment a précisé qu’il a réservé du temps pour une longue séance.

De plus, j’ai reçu quelques directives pour acquérir des accessoires de soumission supplémentaires

 

- Un bâillon gonflable

- Une cagoule com plète offrant uniquement une ouverture pour la bouche

- Du gel

- De la corde de bondage

 

Par ailleurs, les indications pour mon arrivée étaient :

  

- Vêtement neutre et discret à l’extérieur, et uniquement des bas genre Dim up noirs à l’intérieur.

- Port d’un cock-ring

- Port de pinces à seins à l’avance

- Je dois amener avec moi un plug anal (non porté à l’arrivée) et une serviette de toilette.

 

Arrivée :

 

Je me gare. Je me rends en bas de l’immeuble du Maître. Il m’appelle à l’heure prévue (10h30) et il me communique les codes d’accès à son appartement.

Il ouvre la porte dès qu’il m’entend arriver. J’entre, il m’accueille en tenue totalement noire (collant, sous pull, cagoule). Je ne peux pas voir son visage.

Il m’accompagne dans la pièce où je peux poser mes affaires que j’étale sur la table.

Je me déshabille ne gardant que les bas et les pines à seins, comme indiqué par mail par le Maître. Position d’attente : mains dans le dos.

 

Le premier geste du Maître est de m’enlever les lunettes :

 

-          Ferme les yeux

 

Il applique alors sur mes yeux (ou plutôt sur mes paupières fermées) un petit collant qui ressemble à du sparadrap. L’effet est immédiat : aucune vision n’est plus possible.

 

Il me demande d’enfiler la cagoule. Et de bien veiller à ce qu’aucun cheveu ne dépasse.

 

Il enfonce le bâillon dans ma bouche et le gonfle juste un peu. La sensation est très désagréable : je ne sais plus comment positionne ma langue qui ne trouve presque plus sa place à l’arrière de cette boule. La respiration est très malaisée mais je comprends bientôt que c’est l’effet un peu paniquant d’être forcée de respirer par le nez.

 

Il referme le zip de l’ouverture buccale par-dessus le bâillon. Sensation très désagréable. Je me force à me calme, à respirer lentement. Je sens mon nez qui commence à couler un peu. Sensation humiliante de perdre le contrôle.

 

-          Mains dans le dos

 

Mes poignets sont attachés par des bracelets de cuir épais et reliés entre eux très court.

 

Je suis emmenée sans rien voir par le Maître qui me guide par les épaules jusqu’à une surface boisée verticale.

 

-          Jambes écartées

 

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Il pose des bracelets à mes deux chevilles. Je dois me plaquer à la planche et il attache mes bracelets de chevilles à des attaches courtes.

Je suis dans une position très inconfortable car presque en déséquilibre puisque mes mains étant attachées dans le dos, je ne peux pas me retenir. La sensation est augmentée par le bâillon qui me gêne terriblement.

 

Heureusement il me retient.

 

-          Bras tendus en l’air

 

Mes poignets sont reliés par de la corde, par très serré, mais la corde est passée sur la partie qui les relie, ce qui donne une rigidité à ce lien.

Il tire alors mes poignets vers l’arrière, au-dessus ma tête, mes mains sont tirées fortement vers mon dos.

La corde tire terriblement sur mes bras, puis fait un tour sur ma poitrine, sur mon ventre, revient bloquer mes mains dans cette position très contraignante.

Il passe des liens dans mon dos, m’obligeant à être plaquée face à la planche de bois. Plusieurs attaches similaires me retiennent plaquée.

La sensation de déséquilibre a disparu, mais elle est remplacée par une sensation d’oppression impressionnante.

Mon corps est totalement prisonnier désormais, j’ai du mal à respirer, je fais le vide dans ma tête, je veux assumer mes choix. Je veux offrir ma volonté à cet homme, je veux être à la hauteur de ses attentes.

 

Ses mains se posent sur ma poitrine. Il arrache brutalement les pinces. Brûlure terrible.

Tout de suite, il me caresse très doucement, il glisse sur mes tétons, lentement longtemps. Je gémis de douceur.

Mes ses doigts se transforment en pinces, attrapent mes tétons. Il pince, un peu, pais de plus en plus fort. Je gémis. Je ne peux pas crier avec le bâillon. Je bave un peu.

La douleur augmente puis se transforme en un immense frisson qui m’envahit toute entière. Il continue longtemps, je suis heureuse.

 

Il arrête. Et s’écarte quelques instants.

 

Caresses sur mes fesses, avec un objet plat. Je devine une spatule.

Séance de fessées. Dures, éprouvantes, sèches, régulières, lancinantes. Là aussi, la brûlure devient plaisir. Sensation impressionnante quand la transformation s’opère dans mon ventre, je serais presque prête à ressentir les prémisses comparables à un orgasme anal, lorsque le frisson me fait trembler de bas en haut.

J’ai envie de crier, je ne profère que quelques gémissements.

J’ai envie de lui de son corps, je hurle intérieurement, prends moi prends moi ! Mais il continue de me frapper. Parfois une de ses mains reprend mon téton qu’elle pince et tortue tout en continuant les fessées.

 

Il change : un fouet ou plutôt un martinet. Cuisses, anus, fesses, testicules. Cinglant, encore plus que la spatule.

Les tétons toujours.

La spatule qui revient.

Encore, encore, je suis au bord de l’orgasme. Mais je sais que celui-ci n’arrivera pas.

 

Il me laisse. Il s’éloigne. Le temps a passé. Impossible de me figurer combien de temps.

 

Je reprends mon souffle. Je suis toujours attachée. Toujours cette position terrible.

 

Des bruits dans la cuisine. Il s’affaire, m’a laissée seule.

 

Il revient, démonte mes liens tout doucement. Il est aussi long de démonter tous ces liens que de les installer.

 

-          A genoux !

 

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Il m’offre sa verge : bonheur absolu sorte de cadeau du Maître à son esclave. Mais c’est une surprise qui m’attend, alors qu’il pose son gland énorme à l’entrée de ma bouche, et alors que je m’apprêtais à le caresser avec gourmandise:

 

-          Ne bouge plus ! ne bouge plus du tout !

 

J’attends quelques instants, me demandant ce qui va arriver… je sens un flot brûlant envahir ma bouche, qui la remplit. J’ai le réflexe de resserrer mes lèvres alors que je comprends la nature de sa liqueur. Il m’attend, il sait que je dois avaler progressivement. Son flot est intarissable, mais j’arrive tout de même à maîtriser le débit et je me concentre pour ne pas échapper la liqueur de mes lèvres. La source se termine quand même, me laissant frissonnant de stupéfaction heureuse. Ce geste, signe d’obéissance absolue, de soumission, il me l’a offerte. Je l’embrasse, émue sur le pubis qu’il a parfaitement lisse.

 

J’étais libre mais il me rattache, dos à la planche, bras et jambes en croix, toujours aveugle. Mais je suis libérée du bâillon.

 

Je sens qu’il installe quelque chose sur ma verge… sans doute un préservatif. Caresses, caresses.

 

Un bruit de sonnette. J’entends une conversation : quelqu’un va venir.

Bientôt en effet, qu’un est entré. Même ordres que pour moi :

 

-          Ferme les yeux

 

Sans doute cet homme est soumise (j’ai entendu un peu de sa voix).

 

Pendant un très long moment, presque plus un bruit, à part quelques sons de succions : une fellation sans doute ! Je ne sais pas qui est l’acteur. Je suis voyeur tout en restant aveugle. Je ne ressens quasiment rien de ce spectacle silencieux. Pas d’excitation. Je ne veux qu’être à la disposition de ce Maître, sans  autre désir que de lui offrir mon corps entravé pour ses fantasmes.

 

Longtemps après on me détache.

 

-          Couche-toi sur le dos.

 

Je sens une bouche qui s’empare de ma verge. La caresse est tout de suite efficace à mon grand désespoir. Mais que puis-je faire, je dois bien obéir. Alors je me laisse aller à ce plaisir que je déteste. Mieux, je l’attends, je le provoque, je le fais monter en moi.

 

La sensation est très longue à venir, je n’en avais plus l’habitude. Mais elle vient, et le frisson est immense, il me surprend. Je ne savais plus que j’étais capable d’un tel orgasme par cet organe.

 

Je jouis dans cette bouche, longuement, je crie mille fois, malheureuse de cette jouissance détestée car trop virile. Mais il me fait revenir sur terre :

 

-          A genoux, tu vas le faire jouir.

 

 

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Il me positionne devant le corps de cet autre soumis. Je découvre par tâtonnements ce corps : je sens des bas comme les miens (il a reçu les mêmes directives). Je découvre une verge molle et toute petite. Je m’apprête à caresser son corps, mais je réalise que ça n’est pas ce que l’on attend de moi : alors j’ouvre ma bouche et j’aspire cette verge trop molle.

Je dois la faire bouger longtemps avant de sentir l’érection pointer.

Je m’active avec toute ma science à lui offrir la plus belle fellation qu’il puisse vouloir. Ma langue, mes joues se déploient, le caressent, le pressent, le cajole. Je sens quelques gémissements.

Malheureusement son érection ne devient pas trop ferme.

J’essaie de la masturber de ma main.

Le temps passe. Pas trop d’effet. Je me sens coupable, incapable, malheureuse, honteuse même de ne pas avoir su offrir correctement ma bouche pour cet homme.

Finalement il me libère, et je reste à genoux, sans vie, triste, soumise, pendant que l’homme se prépare à partir. Ils ont quelques échanges discrets.

 

Le Maître revient vers moi:

 

-          Sur le dos !

A nouveau, je sens sa verge se poser entre mes lèvres. Pas de geste, je devine la répétition de son offrande dorée. En effet ce flot superbe envahit à nouveau ma gorge. Cette fois-ci, j’ai été moins bon à maîtriser son flot et quelques gouttes s’échappent sur mon visage. Il éponge mon visage de ces quelques gouttes d’une serviette. Je sors complètement étourdie, essoufflée, émerveillée de cette épreuve. Je n’aurais pas imaginé la douceur de ce flot impétueux, doucement amer et  coulant dans ma gorge.

 

-          Maintenant tu vas me faire jouir !

 

Il s’installe à plat dos devant moi et je dois adorer sa superbe verge énorme dans ma bouche. Je dois lui caresser la poitrine, les seins, lui pincer les tétons, aussi fort peut-être qu’il a aimé me le faire, car il me guide sur le chemin de son propre plaisir, mon son esclave entièrement dévouée à ce plaisir que je lui dois.

 

C’est en fin de compte sa main qui va lui procurer les derniers gestes alors qu’il va se déverser longuement dans ma gorge, l’éblouissant de ces saveurs incroyables. Malheureusement, il me retire de son objet de plaisir à mon grand désespoir.

 

-          Je te garde à déjeuner.

 

Et il me rattache bas et jambes en croix, face sur la planche. Je l’entends de longs moments s’activer dans la cuisine, bruits de préparation, alors que j’apprends dans le calme l’obéissance et la patience, heureuse de retrouver la sensation de l’obéissance tranquille que je dois à cet homme.

 

Le temps passe sans heurts dans mon esprit, enfin assouvie, et détendue. Je me sens belle de ma position de soumise à la merci de ce dominateur qui a si bien su jouer son rôle de Maître sans défaillir dans les moments où il devait assurer sa domination absolue.

J’adore à cet instant, les brûlures qui s’estompent très lentement sur mes fesses, la douleur sourde qui continue d’irradier dans mes testicules, les raideurs dans mes épaules causées par la position toujours inconfortable.

 

J’aime cette sensation d’attente, où il m’est interdit d’espérer ou de m’impatienter.

 

Et bientôt, le Maître revient, il m’interroge sur la façon de prendre des photos.

 

Il me libère enfin, en détachant uniquement mes bracelets.

Je resterai son esclave pendant le repas absolument délicieux (il a des compétences professionnelles dans ce monde culinaire).

Nous échangeons librement sur ça, sur le plaisir de la bonne chère, puis quand même un peu sur notre vision qui s’accordent magnifiquement sur la relation domination soumission.

 

Nous nous reverrons sans doute, s'il m'accepte...

  

  

Par lola
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