Ma nouvelle vie (1)

Si longtemps que j’attendais cet instant, ou plutôt cet événement. Je crois que je vais bientôt me faire licencier de mon emploi. Pour tant de gens c’est un drame, et je crois que c’en est effectivement un. Mais peut-être pour moi cela va devenir une chance. Je rêve depuis si longtemps de vivre ma soumission en vraie grandeur. J’ai certes bien sûr connu quelques expériences passagères qui m’ont simplement confirmé que je ne pouvais vivre pleinement que dans une relation où je pourrais me soumettre totalement à une Maîtresse, ou bien un Maître. Seules mes aventures où j’ai pu abdiquer ma volonté au profit d’un dominateur ou d’une dominatrice m’ont apporté le sentiment de ma vraie nature. Ma nouvelle situation qui approche me laisse entrevoir une folle possibilité, celle de m’offrir au service de quelqu’un dont je pourrai devenir l’esclave total. J’ai donc décidé de passer des annonces sur des sites internet spécialisés que je connais par mes visites fréquentes. « Homme 35 ans souhaite devenir esclave absolu, définitif et à plein temps pour homme, femme ou couple. Accepte toute condition de vie, tous travaux, toute exigence sexuelle ou non, toute transformation corporelle, tout marquage, définitif ou non. Disponible immédiatement sans contrepartie »


J’ai déposé la même annonce sur tous les sites où ce genre de texte était accepté, et j’ai attendu, tremblant, car même si mes nombreuses expériences ne me permettaient pas de douter de l’urgence de mon changement de vie, je savais bien que je prenais de nombreux risques. Et je devinais que l’inconnu le plus extrême m’attendait. Des semaines sont passées. J’ai reçu des courriers électroniques me posant des questions mais aucun ne me proposait la demande absolue que j’attendais. Et puis un jour un coup de téléphone différent de tout ce que j’avais connu jusqu’à présent : « Libère toi de tout ce que tu possèdes, et présente toi nu dans un mois exactement à cinq heures du matin à l’adresse suivante… Il n’y aura aucun autre contact. Répond simplement et immédiatement par un oui, ne dis aucun autre mot». Un frisson me parcourut le dos instantanément et presque sans réfléchir je m’entendis dire le oui fatidique. Puis l’homme raccrocha sans un mot de plus. L’appel n’avait pas duré plus d’une minute, l’homme avait parlé d’une voix claire, lente, pour être certain d’être compris du premier coup. L’adresse qu’il m’avait fourni résonnait dans ma tête et je la notai tout de suite bien que sa netteté dans ma mémoire me prouvait que je ne pourrais pas l’oublier.
Je restais de nombreuses heures assis sur mon lit sans rien dire, sans bouger. Déjà des idées parcouraient en tous sens ma tête, des idées de vente de mes affaires, de mon appartement, j’étais comme ivre de ce qui m’arrivait. Je ne pus bouger que longtemps après, il faisait nuit. J’allumai la lumière. Mon premier geste fut de prendre mon calendrier accroché au mur, de marquer avec mon stylo la date terrible dans un mois. Je rayai alors tous les jours suivants, jusqu’à la fin de l’année. Je passai un long moment à noircir toutes les cases de ce calendrier, de ces jours qui ne devaient plus jamais exister pour moi. Puis je pris mon bloc à lettres et écrivis à tous les gens que je connaissais un peu, et j’expliquai que je me préparais à faire un très long voyage à l’étranger, et que je ne pourrai sans doute pas les contacter avant longtemps. Je cachetai toutes ces lettres et me dis que je les posterais au dernier moment.
Le lendemain matin je contactai une agence immobilière et leur fis visiter mon appartement afin de le mettre en vente. Je contactai un transporteur et lui fis emmener tous mes meubles chez Emmaus. Quelques jours plus tard, mon appartement était pour ainsi dire vide, il ne me restait plus qu’une valise avec du change pour les trois semaines qui me restaient. Je résiliai tous mes abonnements de téléphone, d’électricité, d’eau … Je passai ensuite dans un garage où je fis affaire en leur cédant ma voiture pour une bouchée de pain. Je me trouvait un petit hôtel simple et je m’y installais.

 

Une semaine plus tard, comme j’avais des exigences très faibles pour mon appartement, l’agence avait trouvé un client très arrangeant qui pouvait me régler immédiatement la somme modeste qui en était demandée et quelques jours plus tard, la somme fut versée sur mon compte en banque. Je n’attendais plus que ça pour le clore et le vider. En retournant à mon hôtel ce jour là, je me retrouvai dans ma chambre avec comme possessions une petite sacoche avec mon argent en liquide, une petite valise avec les quelques vêtements qui me restaient car je jetais systématiquement mes vêtements sales plutôt que de les laver… et mon calendrier qui me montrait comme seule cases encore blanches les cinq jours qui me séparaient du jour fatidique. Je passais ces cinq jours avec un emploi du temps de plus en plus simpliste puisque chaque jour consistait en descendre prendre un petit déjeuner, aller déposer mes vêtements sales de la veille, remonter à ma chambre, attendre le soir pour aller dîner légèrement au troquet du coin. Je n’allumais même pas la télévision de la chambre, restant simplement couché sur mon lit à penser à ma décision qui était de jour en jour de plus en plus inéluctable. Enfin le dernier jour arriva. Je savais exactement le trajet que je devrais suivre, et j’avais réglé ma chambre la veille au soir. Je m’habillai au minimum, une chemise, un pantalon, mes chaussures, mais sans chaussettes ni sous-vêtements. Je partis à quatre heures du matin, déposai mes derniers vêtements dans une poubelle, ainsi que le calendrier entièrement noirci. Je pris un taxi pour la destination mystérieuse. C’était un petit immeuble avec une porte cochère. Il y avait près de l’entrée une poubelle sur laquelle un carton indiquait : « Déposez vos vêtements ici ». Je compris que j’avais trouvé le bon endroit. La rue était déserte et il faisait quasiment nuit. La porte-cochère était très légèrement entre-ouverte. Je savais donc ce que j’avais à faire. Je jetais un rapide coup d’oeil autour de moi : personne. J’enlevai mes chaussures et ma chemise. J’étais maintenant torse nu et pieds nu. Un instant d’hésitation puis je retirai mon pantalon d’un geste bizarrement tranquille, je le déposai dans la poubelle et enfin poussai la porte que je refermai derrière moi. Désormais je n’avais réellement plus rien sur moi d’autre que ma petite sacoche contenant mes derniers biens, et je savais que je donnerai bientôt même cet argent. Une petite cour intérieure très cossue, avec uniquement une porte vitrée au fond. Je me postai devant la porte, posai la sacoche par terre et attendis. Je savais qu’il n’était pas encore cinq heures et j’attendis en effet quelques minutes avant que quelqu’un n’arrive. Ce fut une femme.

 

Je m’apprêtais à dire quelque chose, sans doute un bonjour, mais elle me fit très vite signe de me taire et immédiatement installa sur ma bouche une plaque métallique qui épousait le bas de mon visage et y insérait une protubérance large et profonde, en remplissant ma bouche totalement. Ce masque métallique était bloqué par une large sangle de cuir passant derrière ma tête et qu’elle ajusta soigneusement en la serrant fortement. Elle se retourna et commençait à s’éloigner quand elle me dit :

 

« Viens »

 

Je la suivis dans un dédale de couloirs, jusqu’à une grande pièce richement meublée. Elle me prit par les épaules, me positionna au milieu de la pièce où pendait du plafond au bout d’une chaîne, un large et épais collier de métal articulé qu’elle installa sur mon cou, puis disparut. Je n’osais bouger, supposant que l’on pouvait revenir à tout instant. Mais un long temps passa. Personne ne revenait. Je me hasardai à toucher et explorer de mes mains les objets que l’on avait installés et très audacieusement j’essayais d’en comprendre les mécanismes de fermeture, mais le blocage était parfait et très bien caché. Je ne réussis pas à entrevoir aucun détail par le quel ni le collier ni le masque ne pourraient s’ouvrir. Je compris enfin pour la première fois que c’en était fait de moi, que ma demande avait été pleinement comblée et que j’étais en train de devenir l’esclave de ces gens. Une érection violente me prit alors, rien qu’à cette pensée.

 

Le temps n’existait plus mais l’érection durait, involontaire. Un homme entra alors, me regarda, posa son regard sur mon érection, se retourna alors, se saisit d’une cravache dans un support au mur, et m’en asséna deux coups très violents directement sur mon sexe. La douleur fut énorme et brûlante mais comme mon érection tardait à s’évanouir, il recommença quelques instants plus tard, mais cette fois-ci avec succès, et ma verge reprit sa position de repos. « Bien. N’oublie plus jamais. Tu es un esclave. Tu n’existes plus, tu ne peux donc plus avoir de sentiment ou d’émotion ni de désir ». Et je reconnus tout de suite la voix du téléphone.  

 

Un immense sentiment de bonheur m’envahit alors. Je pouvais me donner désormais.

 

Mon Maître sortit de la pièce, rassuré sur mon obéissance.

 

Plus tard, ma Maîtresse revint. Elle détacha la chaîne du plafond mais laissa le collier en place, avec la chaîne pendant presque jusqu’à terre. Puis elle me présenta une page plastifiée : « voici tes ordres désormais et diverses instructions. Tu ne peux en aucun cas prendre une quelconque initiative qui ne soit pas décrite dans ce document. »

 

Elle sortit sans un autre mot.

 

Je commençai à lire mes instructions. Chaque ordre était minuté et concernait l’entretien de la maison, sous toutes ses formes, mes pauses repas, mes horaires de nuit, de toilettes, pour uriner et déféquer, tout était prévu, et la nature des punitions en cas de manquement ou de désobéissance. Etaient indiqués aussi qu’il m’était rigoureusement interdit d’avoir une quelconque activité sexuelle, de quelque nature que ce soit, ni même une érection. Ma première interrogation concernait ma nourriture, car j’avais le sentiment que l’on me laisserait quelques temps équipé comme je l’étais à cet instant, c’est-à-dire nu, et la bouche bloquée par cet étrange masque métallique qui occupait tout l’intérieur de ma bouche. Il était indiqué sur la notice que pour les repas je devais rejoindre ma pièce et que je devais me brancher sur le nourrisseur. J’étais intrigué par ces indications, et à l’heure indiquée je me rendais dans ce qui allait devenir ma pièce probablement pour le restant de mes jours. C’était une petite pièce cubique, ne me permettant pas de me tenir complètement debout, sans aucun meuble, ce qui m’effrayait car il était écrit que c’est ici que je devrais dormir. Je m’approchais de la protubérance en métal chromé installé au milieu d’un des murs et je m’approchais à genoux afin d’approcher mon masque métallique de cet appareil ainsi qu’il était indiqué sur ma feuille d’instructions. Alors que j’arrivais précisément au contact, un léger déclic se produisit et je me sentis plaqué et comme accroché au mur. Très rapidement, je sentis couler doucement dans ma bouche une sorte de bouillie tiède et je compris que la boule qui occupait l’intérieur de ma bouche était en fait percée d’un canal par lequel le nourrisseur pouvait m’injecter de la nourriture. Cette sensation me fit frémir car cela signifiait peut-être que ce masque devait être permanent, et peut-être même définitif. J’ingurgitais la bouillie au goût indéfinie, parfois salé, parfois sucré, un mélange de saveurs, comme si l’on avait mixé en une seule bouillie tout un repas. Le résultat était assez désagréable, mais je savais que je ne pourrais pas me plaindre et sans doute même devrais je m’habituer à ce qui allait certainement devenir mon repas quotidien. Il était indiqué que ce repas serait le seul de la journée – mis à part quelques prises de boissons – mais que ce serait à heure fixe et exacte tous les jours de façon identique.
Le débit était suffisamment lent pour que je puisse absorber sans souffrance ni effort. A un moment, le flot s’arrêta et fut remplacé par un flot de liquide sans saveur, sans doute de l’eau. Je dus boire pendant quelques instants puis de nouveau le liquide s’arrêta, mais cette fois, le nourrisseur se déconnecta automatiquement de mon masque. Je remarquai alors seulement que le canal percé dans le masque s’était refermé car je réalisais que je ne pouvais plus respirer par la bouche. Il était ensuite indiqué sur ma fiche que je devais uriner et déféquer immédiatement après mon repas. Là aussi je devais utiliser un appareil spécialement prévu. En effet il y avait un tuyau métallique court sortant du mur et recourbé vers le haut. Je devais m’asseoir dessus en le faisant pénétrer en mon anus. Pour cela je dus me plaquer face contre le mur en montant sur deux petites marches situées à l’aplomb du tube excréteur. Il m’était simplement indiqué que je devais juste me positionner sur cet équipement, mais aucune précision n’était donnée sur les gestes que je devais effectuer, mais je compris rapidement pourquoi. En effet, les marches sur lesquelles je m’étais juché après avoir positionné le tube recourbé juste sous mon anus se dérobèrent sous mon poids enfonçant le tube inexorablement dans mon anus. Simultanément, un trappe s’ouvrait dans le mur, avalant ma verge et l’aspirant violemment. Le tube anal était plutôt large et l’introduction fut assez pénible sans toutefois être réellement douloureuse. Je compris qu’il me serait impossible de me dégager par moi-même de ce tube. Et puis je sentis un liquide être injecté dans mon ventre tout doucement. C’était froid et très désagréable. On procédait donc à un lavement. L’injection de liquide continuait alors que des crampes terribles commençaient à me tordre l’abdomen, mais rien n’arrêtaient le flot. La douleur était vraiment très forte et je gémissais, car je ne pouvais par crier. Je sentais mon ventre distendu et j’avais peur pour la première fois de ce qu’on me faisait. Mais heureusement l’injection stoppa. Je restai plusieurs minutes ainsi le ventre distendu et douloureux. Puis je fus vidé comme une terrible chasse d’eau directement branchée sur mes intestins. Un deuxième lavement me fut infligé aussitôt vidé. La même quantité de liquide fut injectée mais là un flux allant et venant fut appliqué afin de rincer mes intestins. Lorsque je fus de nouveau vidé, je sentis ma verge aspirée dans son logement. Et puis une sensation d’horreur me saisit lorsque je sentis des impulsions électriques appliquées dans mon anus par le tube, et qui passaient par ma verge. La sensation était absolument horrible et les impulsions infligées à raison de plusieurs par seconde. Et au bout de quelques instants de ce traitement horrible, je sentis que j’émettais du sperme alors que je ne ressentais aucune des sensations habituelles d’un orgasme, aucune érection, aucune contraction du périnée ni de ma verge, simplement un écoulement, différent de l’écoulement d’urine, plus épais. Et puis à la fin, aucune impression de soulagement, d’aboutissement. Et puis ensuite tout s’arrête, simplement je venais d’être vidé de mon sperme sans aucune émotion, plutôt de la douleur.

 

Je compris que je venais de recevoir les réponses à deux de mes questions concernant mes besoins physiologiques. Pour le reste je savais aussi maintenant que mon activité principale consisterait à assurer l’entretien de la maison. Je découvris bientôt que ça n’était en fait pas une mince affaire étant donné qu’elle se composait de très nombreuses pièces,. Elle comportait en fait trois étages, de nombreuses chambres, plusieurs salles de bains, deux cuisines, une infinité de débarras et de placards, que je dus récurer, épousseter, nettoyer de fond en comble, je dus cirer les meubles, les planchers, aspirer ou battre les tapis, ranger les bibelots, la vaisselle dans les buffets, faire les vitres… ce travail me prit des mois et des mois, et je sentais qu’une fois toute cette maison immense, il ne me resterait plus qu’à recommencer, et recommencer encore. Je savais que me condition d’esclave serait faite de ce travail incessant, où l’on me demandait de la perfection.

 

Néanmoins, j’eus le bonheur infini de rencontrer quelquefois mes Maîtres, Madame et Monsieur, même si ça a souvent uniquement été pour me punir d’avoir insuffisamment approfondi mon travail. Lors de ces punitions, je ne savais jamais exactement quelle avait été la faute, l’insuffisance, la négligence. Simplement il était de mon devoir d’assurer que ça ne se reproduirait plus, à moi de trouver des méthodes pour comprendre mieux où pouvait se loger la trace de poussière, la marque que le chiffon n’avait pas enlevé, le linge qui avait été mal repassé, la vaisselle où une tâche m’avait trahi. Mon seul recours était de traquer plus attentivement les détails, de soigner mes gestes, de me concentrer toujours plus, ce qui me laissait le soir lorsque je me rebranchai le soir à ma couche, toujours plus épuisé. Heureusement devrais-je dire, car cela atténuait de beaucoup ma frustration permanente. Ma frustration terrible d’être nu et de ne jamais pouvoir toucher un tant soit peu ma pauvre verge. Plusieurs fois j’ai essayé, pauvre inconscient que j’étais, mais il m’a suffit de peu de tentatives pour comprendre définitivement que je ne pouvais me considérer que comme un eunuque, malgré la présence obsédante de ma verge ballottant entre mes jambes. Il m’arrivait bien de temps en temps de voir ma verge se dresser en une érection douloureuse, en souvenir des temps passés, mais à part les quelques épisodes dramatiques où je m’étais laisser aller à croire que le désir ou le plaisir faisait encore partie de mon univers, je savais que je n’avais d’autre choix que de laisser cette érection se perdre d’elle-même, s’évanouir tristement dans mon activité d’esclave permanent.

 

La première fois où j’ai cru pouvoir profiter de l’apparente liberté de mes mains et de mon sexe s’est passée peu de temps après mon arrivée. J’avais certes bien compris mes directives, et je savais bien que tout contact de mon sexe avec quelque autre partie de mon corps avec l’intention d’en tirer du plaisir était totalement prohibé et donc, implicitement, se traduirait par une punition. J’étais dans un des nombreux cagibis, très sombre, où s’empilaient des cartons de livres, des caisses étranges. L’endroit était faiblement éclairé, mais suffisamment pour je puisse lire les titres des livres contenus dans un des cartons. Ce n’était que des livres érotiques, et je ne pus m’empêcher d’en extraire un du carton et de le feuilleter. Le texte était magnifique et superbement érotique, et de plus il était accompagné d’illustrations extrêmement démonstratives. Une violente érection durcit ma verge en quelques secondes, me provoquant une sensation presque douloureuse tant elle fut soudaine et intense. Presque instinctivement ma main se referma délicatement sur ma verge, alors qu’un frisson terrible parcourait mon échine, je sus que je désobéissais, mais il était trop tard, ma main était comme soudée, même immobile, à ma verge, et je commençais une caresse très lente, très profonde, très serrée, remontant très haut contre les testicules, les comprimant, puis descendant lentement, très lentement jusqu’à étirer le prépuce loin devant le bout du gland. Je me mis à trembler sur mes jambes au bout de la première caresse et je pleurai car je compris que la punition inconnue allait venir, mais j’étais tel un robot, incapable de retenir ma pauvre main, et lorsqu’elle remonta pour la deuxième fois le long de mon membre dur comme l’acier, une vague énorme me submerges et je jouis en criant ne pouvant plus me retenir de pleurer et de crier. Je m’effondrai sur le sol, secoué de spasmes et de sanglots, terrorisé mais aussi désespéré de me rendre compte que j’avais failli à ma promesse, j’avais désobéi ! Je me sentais un incapable, un lâche, je m’étais cru solide, prêt pour cette nouvelle vie, mais je me rendais compte que ça n’était qu’une illusion et qu’un long dressage serait nécessaire afin d’éliminer toute trace de volonté, de désirs, de fantasmes. Je compris aussi pourquoi sans doute mes Maîtres se montraient si peu, je compris que je n’étais pas à la hauteur de leur exigence. Et j’étais désespérément triste de ma stupidité, de mon incapacité. Je ne savais plus quoi faire je savais que j’étais un mauvais esclave, et je me sentais sale. Je restai à hoqueter de honte, à me lamenter sur mon sort de longues minutes quand ma Maîtresse arriva.


« Eh bien voilà du joli ! Je savais bien que c’était trop beau ton obéissance du début, je savais bien qu’il faudrait commencer un dressage sérieux. Bon eh bien ça n’est pas grave on va s’y mettre. Tu as eu peur qu’on te renvoie, hein ? »

 

Je secouai la tête pour répondre oui, et ceci me redonna espoir de peut-être pouvoir retrouver ma place, et je me ressaisis. Je me mis à genoux, tête baissée, mains dans le dos, et je calmais mes sanglots.

 

« C’est mieux. Suis moi pour ta punition »

 

Ne pouvant parler, il m’était impossible de répondre et je ne pus que me lever en silence, tête toujours baissée et je suivis ma Maîtresse. Elle m’entraîna vers l’extérieur de la maison où je n’étais plus allé depuis mon arrivée, quelques semaines en arrière déjà, et je la suivais même non attaché. Au milieu de la petite cour intérieure se trouvait planté un poteau en bois blanc légèrement conique, la base étant au mois trois fois plus large que la pointe. Elle me présenta devant ce poteau qui m’arrivait au nombril. Elle posa par terre deux briques de bois de part et d’autre du poteau et m’ordonna de monter dessus. Je me plaçai avec précaution sur ces deux blocs de bois plutôt instables et je me trouvai désormais juste au dessus du poteau. Je compris avec horreur que j’allais être empalé sur cet énorme bout de bois. Je me mis à gémir pour supplier, mais Elle m’interrompit d’un violent coup de cravache sur la verge.

 

« Allez empale toi esclave ça devrait te dresser un peu et te rappeler tes devoirs et obligations »

 

Je tremblais de tout mon corps, attendant la terrible douleur, et je posais mon anus au contact du pieu. Sa pointe était arrondie mais rêche et je ne continuai pas tout de suite, mais deux autres coups de cravache brûlèrent ma verge.

 

« Bon à partir de maintenant je tape avec ma cravache jusqu’à ce que tu t’enfonces ce pieu en toi »

 

Et elle joignit le geste à la parole, toutes les secondes elle abattait sa cravache de toutes ses forces sur ma verge. Je vis qu’elle saignait maintenant, alors que la douleur augmentait. Je me décidais et laissait tout mon poids porter sur le pieu. Je sentis le bois plein d’échardes griffer mon anus, et la douleur commença, je sentais que j’allais défaillir car je sentais que mon sphincter allait être dilaté comme jamais. J’étais terrifié, j’avais peur d’être déchiré, mais les coups de cravache recommencèrent. Je devais y aller, je portais toutes mes forces, lâchant presque mes jambes pour porter le maximum de mon poids sur mon anus, et celui-ci s’ouvrit dans une douleur fabuleuse, qui me fit exploser mon ventre, je sentais comme si avait enfoncé dans mon ventre une barre de fer rougie au feu, mon ventre et mon dos étaient secoués de spasmes violents, je tremblais. Ma Maîtresse donna un coup de pied dans les briques de bois. Je descendis encore plus bas d’un seul coup, et je remerciai silencieusement mes Maîtres du lavement que je subissais chaque jour, qui faisait que mes intestins étaient parfaitement vides au moins dans cette partie, ce qui fit que l’empalement put atteindre ces profondeurs sans plus encore de douleur. Je remerciai aussi le fait que ma bouche était obstruée ce qui m’empêcha de hurler, même si le hurlement était bien là intérieurement. Je sentais mon ventre complètement rempli par le pieu gigantesque, il me brûlait, je sentais que mon anus devait être écorché et la dilatation de mon sphincter était beaucoup plus grande que tout ce que j’avais jamais connu jusqu’à présent, d’autant plus qu’un plug anal ne dilate largement que pendant le passage de la partie ventrue, mais une fois en place, il laisse le sphincter reprendre une ouverture raisonnable. Ici le pieu non seulement ne se rétrécissait pas mais il s’élargissait au contraire.

 

Ma respiration était violente, saccadée, j’étais terrifié à l’idée que je ne devais en aucun cas plier les jambes. Ma Maîtresse me laissa seul non sans avoir au préalable asséné encore cinq ou six coups de cravache, sur mon pubis, sur mes seins puis, passant derrière moi elle me frappa derrière les creux des genoux me forçant à fléchir mes jambes ce qui enfonça encore le pieu en moi.


« Tu as intérêt à te tenir tranquille maintenant »


Je restai immobile, n’osant bouger même un sourcil, absorbant difficilement la douleur qui cuisait dans mon ventre. Malgré cette souffrance sourde, ou peut-être à cause d’elle, l’érection était revenue, dure comme jamais. Je me mis à pleurer de nouveau, constatant le côté définitif auquel je n’avais sans doute pas assez cru tout à l’heure. Mais Maîtresse revint, avec Maître cette fois-ci. C’était en réalités une des toutes premières fois que je voyais mes deux Maîtres ensembles devant moi. C’est Maître qui parla :


« Bon c’est bien tu as fait ce qu’il fallait, je crois qu’il va mémoriser… On va lui ajouter un peu de poids pour qu’il s’imprègne totalement, mets lui les bracelets et les crochets à seins ma chérie. »


Maîtresse plaça alors sur mes poignets de gros bracelets de cuir auxquels elle accrocha des poids énormes. J’avais du mal à évaluer, mais je pense que cinq kilos devaient être pendus à chacun de mes bras. Je commençai à peine à imaginer que ces poids allaient peser pour m’enfoncer toujours plus sur le pieu quand je la vis s’approcher de mes seins avec des pièces métalliques. Elle tira sur mon sein gauche violemment et je regardai effrayé ce qu’elle s’apprêtait à faire, et l’inimaginable arriva : elle perça le gras du téton avec ce qui apparaissait être un gros crochet au bout très effilé. Le crochet entra comme dans du beurre dans la chair de mon sein, faisant couler quelques gouttes de sang. La douleur avait été terrible, et du crochet pendait un poids qui semblait vouloir déchirer mon sein. Immédiatement je suivis ses mains qui tout naturellement accrochèrent l’autre crochet diabolique sur mon sein gauche. J’étais au bord de la défaillance, et Maître me gifla plusieurs fois ce qui me réveilla un peu mais réveilla aussi la douleur. Je suppliai mes Maîtres en gémissant, mais rien n’y fit.

 

« Bon tiens toi bien tranquille, et surtout pas un geste, pas un son !! Ceci n’est peut-être que le début si nous ne sommes pas satisfaits du résultat »


Et puis je les entendis bavarder entre eux, comme si je n’étais pas à côté d’eux, comme si je ne pouvais pas entendre


« Bon j’espère que ça va suffire, parce que si on doit recommencer ça serait vraiment terrible pour lui »


« Oui tu as raison, tu ne crois pas qu’il faudrait mieux le castrer tout de suite, sans attendre ? on aurait la paix non ? »


« C’est possible, mais ça serait dommage, j’aimerais bien quand même réussir cette fois là à lui enlever tous ses désirs. Je sais que c’est très dur, et c’est vrai que la dernière fois on n’avait pas vraiment réussi avec l’autre esclave, et tu as vu le résultat, ça n’était pas très satisfaisant. Mon espoir c’est qu’il devienne un eunuque de sa propre volonté, puis ensuite seulement, lorsque lui même l’aura accepté on le castrera, je pense que le résultat sera nettement meilleur »


« Oui ok tu dois avoir raison, on va simplement espérer que le dressage progresse vite »


« Bon je crois que nos invités ne vont pas tarder à arriver, allons nous préparer »


Et ils rentrèrent dans la maison, me laissant effondré, mais plus lucide sur ce qui allait m’arriver. Je ressentais confusément en moi l’évidence naître tout doucement, qui ferait en effet que tôt ou tard mon sexe aurait été annihilé et que lorsque même la frustration serait partie, la castration deviendrait une nécessité. Elle ne ferait que traduire ma nature définitive d’esclave et d’objet de service. Mais pour autant n’ayant pas encore atteint ce stade de renonciation, je pleurai en silence, simplement ressentant le poids qui s’accumulait sur mon avenir, bien plus douloureux et lourds que ceux, matériels, qui me déchiraient les chairs en cet instant. Les heures passèrent, ou du moins me sembla-t-il, la douleur de la dilatation ne diminuait à aucun moment, car je sentais que tout mouvement de mon corps, chaque frémissement de mon dos, chaque respiration un peu forte laissait les poids accrochés à mes poignets faire leur office démoniaque et ouvrait un peu plus mon sphincter, s’enfonçant d’autant à la même occasion.


Plus tard, alors que je me sentais crispé sur mes jambes, des personnes entrèrent dans la cour, sans doute les fameux invités de mes Maîtres. Plusieurs couples se succédèrent, s’attardant à chaque fois sur le spectacle que je leur offrais, le commentant tout haut :

« Oh c’est donc leur nouvel esclave ! Il devait être mignon autrefois, mais là il est dans un drôle d’état, ce doit être une punition, je ne voudrais pas être à sa place… »


ou bien


« Hhhhmmm j’ai bien envie d’être à la place du pieu… »


ou bien encore


« Ma chérie, regarde donc s’il est encore capable de sentir quelque chose… tu veux bien tirer un peu sur les crochets ? »


et la femme en question se fit un plaisir manifeste à attraper d’abord délicatement les deux crochets qui torturaient mes seins, elle les fit bouger tout doucement, fit glisser le bout du crochet dans la blessure, et puis d’un coup, se mit à les agiter violemment. Je sentis le métal qui avait commencé à coller à a plaie en cicatrisation se décoller et me déchirer à nouveau, je retenais avec peine mes gémissements, mais je capitulai et me mis à gémir, faute de pouvoir hurler. D’autres personnes étaient arrivées entre temps et regardaient avec intérêt mes contorsions. L’une décida :


« Ça m’étonnerait que cette chose ait le droit de se contorsionner et de pleurnicher comme ça, je pense qu’elle devrait se réjouir au contraire qu’on s’occupe d’elle »


et l’homme se saisit de la cravache qui était posée contre le bas du pieu et commença à m’en frapper le ventre et la verge. Je dus me concentrer et retrouver mon calme malgré toutes les douleurs qui m’assaillaient. Je me remis droit, tête baissée, et les coups cessèrent.


« Tu vois, ça marche ! Je vais le raconter à Sylvie, elle va être adorer .. »


Malgré la douleur atroce, infinie, brûlante qui me rongeait le ventre et les seins sans diminution depuis tout ce temps, je perçus en moi un nouveau sentiment, alors que les invités m’abandonnaient à on triste sort. Je perçus par dessus le feu de mon supplice, une autre chaleur, plus douce, plus profonde, intérieure, qui naissait dans mon ventre s’épanchait tout doucement dans tout mon corps, relâchant mes bras distendus, apaisant la crispation dans ma nuque, dans ma bouche trop longtemps ouverte, et je sentis approcher pour la première fois l’ébauche de ce qui devrait m’arriver dans un futur indéterminé. Mais que de séances comme celle-ci, que de défaillances en perspective, saurai-je être digne bientôt de ce que l’on attendait de moi j’en avais à cet instant le profond désir, mais je ne me sentais pas fiable, pas sûr de moi, pas assez solide pour vaincre mon sexe, vaincre mes désirs si intenses, et de sentir me verge dure devant moi ne me rassurait pas car je savais qu’elle continuerait longtemps de m’attirer dans ses pièges.


La soirée était très animée, j’entendais de la musique dans la maison, et j’étais toujours planté au milieu de la cour sur mon pieu. Deux hommes sortirent et s’approchèrent de moi. Ils replacèrent les briques de bois sous mes pieds et m’ordonnèrent de me soulever. Le glissement du pieu en sortant de mon anus déchiré fut absolument terrible et lorsque je fus descendu je pus voir que le bout du pieu était rouge de mon sang.


Je les suivis dans la maison, les bras toujours distendus par les poids et les seins toujours percés.


Je fus placé au milieu de la pièce et on fit descendre au bout d’une grosse chaîne une large ceinture de cuir qui fut attachée autour de mon ventre. La ceinture couvrait tout le milieu de mon corps. On me prit une jambe qui fut remontée et attachée par une sangle de cuir sur cette ceinture. Je n’étais plus que sur une jambe et la chaîne se tendit et je me sentis suspendu par ce harnais. Ma deuxième jambe fut aussi attachée et ainsi mes genoux étaient remontés contre ma poitrine. Je flottais en l’air, pendant lamentablement comme une masse alourdie par les poids aux poignets. On me laissa ainsi de longues minutes, me balançant tristement au milieu de cette pièce.


Plus tard un homme s’approcha de moi prit mes hanche et se plaça derrière moi. Je sentis très rapidement qu’il me pénétrait violemment et la douleur de mon anus déchiré reprit immédiatement. Aucun plaisir ne vint de cette pénétration, seulement de la douleur et je me sentis soulagé quand l’homme jouit en moi et se retira. Je fus laissé en suspension. Je subis une nouvelle fois une pénétration mais cette fois par une femme qui s’était équipée d’un gode ceinture. Là la douleur fut beaucoup plus intense car le gode était gros et très dur. Et la femme était infatigable, je l’entendais gémir et gémir encore mais elle savait manifestement faire durer longtemps son plaisir. Et elle me défonçait toujours plus violemment et toujours plus profondément. Je pleurais silencieusement, sachant qu’aucun son ne m’étais autorisé.
Bien plus tard les invités partirent. Je ne fus plus touché pendant des heures, me balançant au bout de ma chaîne.


Lorsque tout le monde fut parti, il ne restait plus que mes Maîtres. Ma Maîtresse s’approcha de moi avec un bol qui semblait contenir une substance rougeâtre. Elle se baissa et amena le bol entre mes jambes. Je sentis que le bol était plaqué contre mon pubis et mon sexe plongea dans la substance remplissant le bol. Au bout de quelques secondes une chaleur commença à se propager sur ma verge. De douce au début cette chaleur se transforma bientôt en une brûlure terrible qui continua d’augmenter jusqu’à me faire trembler de tous mes muscles. Cette préparation devait contenir du piment extrêmement fort et je fus vraiment effrayé. Puis le bol fut retiré mais la brûlure persistait. Et je sentis que l’on introduisait dans mon anus un objet pas vraiment très large mais qui me provoqua immédiatement la même brûlure dans mon intérieur. L’objet était très long et ma Maîtresse le ressortit plusieurs fois pour le réimprégner soigneusement de la préparation diabolique. Enfin l’objet fut laissé tout au fond de mon ventre et mes Maîtres sortirent de la pièce. Je m’évanouis tout de suite car la brûlure était devenue totalement insupportable.

Quand je revins à moi la brûlure était toujours là mais elle s’était atténuée. Je sentais toujours l’objet en moi. Ma verge était devenue insensible. Je me pris même à me demander si je n’avais pas été castré pendant mon évanouissement. Je restai seul encore pendant très longtemps, incapable de mesurer le temps.


Puis ma Maîtresse revint. Elle toucha ma verge plusieurs fois de sa cravache. Je ne sentais absolument rien. Je n’aurais même pas pu dire si j’avais une érection ou pas.
Et là je commençais à avoir peur, peur que cette préparation ait tué ma verge, qu’elle soit devenue un bout de chair sans sensibilité. Ma Maîtresse continua à toucher ma verge de sa cravache en augmentant progressivement la force de ce qui devint bientôt des coups.

« Eh bien tu vois que tu progresses, ce qui était autrefois ton sexe commence vraiment à devenir inutile. Je sens que je vais continuer ce petit traitement, ça me plait bien »


Puis elle détacha mes jambes, je pus les reposer par terre et me relever, et elle détacha aussi la ceinture ce qui me libéra complètement, elle décrocha les crochets de mes seins et les poids de mes poignets. Ma Maîtresse m’ordonna simplement de reprendre le cours de ma journée après m’avoir autorisé à me laver et me désinfecter mes plaies. Je ne revis pas mes Maîtres de plusieurs jours. Les brûlures s’atténuèrent mais je ne pus pas être trait de mon sperme pendant plusieurs jours car les excitations électriques n’avaient plus aucun effet. Tous les jours l’appareil envoyait ses décharges électriques, la douleur était là mais je ne sentais rien sortir de ma verge. Je crus être devenu impuissant mais plusieurs jours plus tard la production de sperme reprit progressivement, ainsi d’ailleurs que les érections matinales.


Un jour Ma Maîtresse vint vérifier l’état de mes parties génitales. Je fus empalé sur un pieu comme celui que j’avais connu au milieu de la cour. Peut-être était-ce le même car je vis que sa pointe était toujours brune. Le même procédé avec les briques de bois fut utilisé pour me faire m’empaler moi-même, puis mes mains furent attachées au plafond par une chaîne. Ensuite ma Maîtresse toucha ma verge de sa cravache plusieurs fois. Cette fois-ci une érection violente et douloureuse se produisit.


« Bon je vois que je vais devoir reprendre le traitement de désensibilisation »


Et elle sortit de la pièce avant de revenir quelques temps plus tard portant un bol dont je connaissais maintenant le contenu. Elle posa le bol par terre et me détacha les mains


« Tu vas prendre ce bol et y tremper ta verge tant que je ne t’aurai pas dit de t’arrêter. »


Elle attacha chacune de mes chevilles d’une laisse de cuir qu’elle alla accrocher dans chacun des murs voisins, me forçant à largement écarter mes jambes. Ceci me fit aussi m’empaler encore plus profondément au passage. Puis elle me tendit le bol car il m’était évidemment impossible de me baisser pour le ramasser par terre. Je tremblais de savoir la brûlure que j’allais ressentir dans quelques secondes mais je portais le bol devant mon pubis. Il était rempli à ras bord et il me fut hélas très facile de plonger toute ma verge et mes testicules dans cette soupe effrayante. Comme la première fois la brûlure ne fut pas instantanée mais augmenta progressivement jusqu’à devenir terrible. Je tremblais, renversant un peu de la préparation par terre.


« Tu sais que tu devras lécher tout ce qui seras tombé par terre donc tu as intérêt à faire très attention. N’oublie pas que tu dois garder tes organes plongés tant que tu n’as pas reçu l’ordre d’arrêter »


Et elle sortit de la pièce. La brûlure avait atteint son maximum maintenant et la sensation s’en allait mais je savais que c’était parce que je devenais insensible, brûlé par le piment. Je restai ainsi sans doute plusieurs heures, et à la fin je ne ressentais plus rien dans me parties génitales, même plus le contact avec la crème. Evidemment toute érection était partie depuis longtemps. Ma Maîtresse revint avec mon Maître. Il me prit le bol des mains, et commença à jouer avec la cravache sur ma verge. Il passa la cravache en caressant doucement ou bien en frappant pendant longtemps mais aucun début d’érection ne se produisit et quant à moi, je ne sentais plus aucun contact ni sur ma verge ni sur les testicules.


Enfin le Maître fut satisfait du résultat et je fus autorisé à me désempaler. Mais mon supplice n’était pas terminé pour autant. Il me donna une sorte de culotte en latex épais noir, contenant un gros plug intégré. Je dus enfiler cette culotte qui était très ajustée. Mais juste au moment où je m’apprêtais à enfiler le plug en moi il m’arrêta, et renversa le contenu du bol dans la culotte. Les ouvertures pour les jambes étaient suffisamment ajustées pour que rien ne coulât ni ne sortît de la culotte. Par contre le plug fut ainsi largement recouvert de crème pimentée et quand le bol fut vide, je sus que je devais terminer la mise en place de la culotte. Le plug s’enfonça en moi et déversa son feu, et toute la peau au contact du latex devint rapidement brûlante.

« Bon tu vas reprendre ton travail, en commençant par nettoyer les saletés que tu as faites ici. Désormais tu porteras tous les jours ta culotte de feu comme je l’appelle.»


Et ils m’abandonnèrent à ma tâche. Ma verge et mes testicules au moins ne souffraient pas, mais mes fesses mon pubis, etc.. me brûlèrent jusqu’à ce qu’à nouveau toute cette région devienne insensible. La brûlure intérieure par contre fut beaucoup beaucoup plus longue à s’atténuer et d’ailleurs ne s’éteignit jamais totalement. Je dus continuer mes tâches de nettoyage ainsi équipé de douleur intérieure permanente. Je commençai à lécher soigneusement le sol où de nombreuses gouttes de sauce pimentée avaient coulé et je me brûlai la langue mais ce n’était désormais plus aussi grave je commençais à m’habituer à cette sensation de douleur quasi permanente qui serait ma vie maintenant.


Ainsi tous les jours pendant peut-être un mois, je dus effectuer cette opération consistant à me défaire de ma culotte, me nettoyer, subir le lavement et la traite, qui était d’ailleurs devenue totalement inefficace et donc d’autant plus désagréable, puis je trouvais dans ma pièce un nouveau bol de préparation pimentée que je versais dans ma culotte positionnée de telle façon que le plug soit au ras de mon anus, prêt à être introduit. Tous les jours la brûlure intérieure reprenait de plus belle et ne s’atténuait jamais vraiment. Je m’habituais simplement. Tous les jours je découvrais avec la même horreur que je n’éprouvais plus aucune sensation de contact sur les parties de peau dans la culotte. Je ne sentais plus du tout maintenant ma verge ni mes testicules, et même le fait de les enfermer dans cette culotte si serrée qui devait les comprimer au plus haut point ne me provoquait aucune sensation.


Un jour ma Maîtresse m’arrêta dans ma tâche de nettoyage quotidienne, elle installa sur le devant de ma culotte un énorme gode, en utilisant les attaches prévues à cet effet. Elle était nue, et m’entraîna avec elle jusque sur un lit dans une chambre voisine. Elle attacha mes mains sur ma taille avec une corde, puis elle se coucha sur le dos, au bord du lit. Elle écarta les jambes largement et me dit :


« Fais moi jouir, esclave »


Je me mis à genoux entre ses jambes qu’elle releva et je plaçai le godemiché contre son vagin. Je préparai l’entrée très progressivement par de légères pressions sans pénétrer puis quand je vis que sa vulve commençait à devenir humide, je commençai à introduire très doucement le gode et bientôt elle commença à gémir, puis sa respiration s’accéléra.


« Fais durer très longtemps. Si je ne suis pas satisfaite tu seras puni »


Un peu effrayé de ne pas savoir interpréter ses désirs, j’inventais des gestes, des rythmes qui pourraient l’amener doucement vers l’orgasme mais en la retenant le plus longtemps possible.

 Quand je sentais son souffle s’accélérer trop ou ses gémissements devenir des cris, je ralentissais ou bien sortais complètement avant de revenir avec une lenteur infinie. La gode était immense et très long mais j’avais fini par le faire pénétrer sur toute sa longueur et je craignais de lui faire mal en atteignant le fond de son vagin mais à la cambrure de ses reins je savais que je pouvais avancer, avancer toujours. Plus tard le Maître nous rejoint, sans doute alerté par les cris qui revenaient plus souvent maintenant, et il se déshabilla rapidement et très vite introduit sa verge dans la bouche de la Maîtresse qui explosa immédiatement en hurlant son orgasme. J’accélérai mes coups maintenant et plongeai le gode au plus profond que je le pouvais. Et là je me mis à prendre d’un seul coup conscience que je ne ressentais rien, que je n’avais aucune érection, que ma verge ne percevait rien des coups qui la comprimaient pourtant violemment. Je savais que je devais rester concentré sur les gestes que je prodiguais à ma Maîtresse mais je me mis néanmoins à pleurer en comprenant que l’on avait tué en moi ces sensations fabuleuses qui m’avaient tant fait vibrer jusqu’à présent.


Je dus laver la verge de mon Maître de ses dernières gouttes de sperme, puis on me renvoya à ma tâche, sans m’enlever le gode de ma culotte. Je le gardais toute la journée comme une marque terrible de ma nouvelle condition.

 

Un autre jour ma Maîtresse enleva ma culotte de latex. Je me retrouvai donc comme auparavant avec mes parties génitales – que je ne considérais plus désormais vraiment comme un sexe – nues. Pendant de nombreux jours je n’eus aucune sensation ni de contact ni encore moins de plaisir pendant que j’exécutais mes tâches d’esclave. La routine avait repris monotone et douloureuse. Mais bientôt les érections revinrent. Je savais que cela signifiait que les supplices allaient recommencer. Je savais aussi que bientôt je demanderais ou du moins je désirerais ma castration. Je sentais venir cette pensée terrible au fond de moi jour après jour. Je savais que ce désir finirait par devenir mien, envahirait mon esprit. Je savais que ce jour là je serais définitivement devenu un esclave.


Mes traites quotidiennes étaient redevenues productives. Je le sus aussi par le goût de la bouillie qu’on m’ingurgitait dans la bouche en guise de nourriture. Je sentis revenir le goût de sperme qui l’avait quitté depuis plusieurs semaines. Car évidemment tout le sperme qui m’était extrait lors des traites quotidiennes était systématiquement mélangé à ma nourriture.
Je n’attendais plus que le supplice qui allait tuer mes érections qui devenaient de jour en jour plus fortes et plus persistantes, comme si cette longue période d’extinction les avaient renforcées et amplifiées. Heureusement il ne me venait plus à l’esprit d’essayer de me masturber.

La première fois que je revis mon Maître je compris tout de suite qu’il venait pour traiter mes érections. J’en étais presque soulagé et mon angoisse était telle que j’en étais arrivé à détester ces érections que je ne pouvais de toute façon pas arrêter.


Je me mis à genoux devant lui tête baissée, la verge diaboliquement tendue devant lui


« Oui il est temps de faire quelque chose pour ça, je pense que tu l’as compris de toi-même. Bien je t’ai apporté quelques instruments. Tu vas faire ce qu’il faut pour arrêter cette horreur. A toi de comprendre ce que tu dois faire »


Il posa devant moi un bloc de bois de cinquante centimètres de haut, une planchette de bois carrée de dix centimètres de côté, un marteau et quelques gros clous. Puis il s’assit dans un fauteuil et appela ma Maîtresse.


« Viens assister au spectacle on va voir s’il est à la hauteur de nos espérances »



(à suivre)

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