Enfin (Suite et fin)

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5 – La vie reprend

 

Quelques jours ou semaines, je n’avais plus la conscience du temps qui passait, on nous mit au travail, il nous fallait bien sûr entretenir cette maison, et toutes le tâches ménagères nous incombaient. Nous étions logées dans un petit cagibi sans lumières, et après la fin des travaux qui nos occupaient sans repos toute la journée, nous avions droit à une pitance avalée à même une écuelle posée sur le sol, puis nos devions passer à la douche extérieure, toujours froide, plusieurs fois dans la journée, car nos Maîtresses étaient infiniment attachées à notre hygiène. Puis le repas avalé, nous étions attachées par une chaîne accrochée à notre boule comme les Maîtresses les appelaient.

 

Les journées se suivaient sans surprise, rythmant  ainsi notre nouvelle vie qui s’installait dans nos consciences.

      

Les filles de Lydie avaient rapidement suivi, dès le lendemain de notre opération, cette nouvelle organisation, et en écoutant leurs conversations, je finis par comprendre que Lydie avait depuis longtemps inculqué à son mari le rôle inférieur et soumis qu’il devait jouer dans le couple. De même, les filles avaient manifestement été éduquées dans la même conscience de la supériorité des femmes. La nudité, la sensualité faisait partie depuis toujours de leur mode de vie totalement naturelle dans cette famille. Aussi je compris que manifestement les relations sensuelles des deux amantes étaient probablement anciennes, bien plus anciennes que j’aurais pu l’imaginer à partir des signes que j’avais identifiés lors de ma vie précédente.

 

Nos déesses se caressaient ouvertement et offraient leur nudité à chaque instant dans la maison. Lors de tous les repas, toujours pris en famille, les deux amantes laissaient largement libre cours à leurs désirs qui semblaient insatiables. Nous servions toujours à table, et je ne m’habituais jamais à leurs ébats, leurs baisers torrides, les scènes où l’une livrait sa vulve à l’autre langue, scènes qui se terminaient très souvent par une explosion de rire, d’applaudissement des deux filles. Et chaque fois une érection avortée par la douleur me secouait sans rémission, illustrée par les rires moqueurs des filles, qui ne manquaient pas de rajouter une douleur supplémentaire à celle que je m’infligeais moi-même, en tirant plusieurs fois sur la laisse de boule (c’était leur terme, elles riaient en disant « on va jouer aux boules »)

 

Soumise était devenue tellement une part essentielle de ma vie, nous partagions chaque geste de notre vie, aucun détail de notre vie ne se faisait individuellement, et nous avions obligation d’effectuer tous les gestes les plus intimes ensembles, toilettes, besoins naturels, les tâches ménagères, l’éducation à l’obéissance, se faisaient tout le temps ensembles.

 

Nous avions appris par la force, à considérer le corps de l’autre, nos émotions, nos souffrances (qui étaient quasiment constantes), le désir souterrain que nous éprouvions pour nos Maîtresses, comme une sensation commune, comme une extension de notre existence. Il nous naquit même un étrange sentiment d’union extraordinaire qui progressivement avait pris la place de l’amour que nous avions éprouvé pour nos chéries, alors que l’émotion fabuleuse pour elles, s’était aussi transformée en une adoration, vénération surnaturelle. Nos Maîtresses étaient devenues un être unique, inaccessible, rêvé, que la soumission, et que le besoin même de cette soumission auréolait d’une lumière éblouissante, qui remplissait nos pauvres esprits inférieurs.

 

Le sentiment doux et profond qui s’était développé en nous, nous apparaissait comme une forme d’amour, entre ces deux êtres voués à l’obéissance et à la souffrance, et ce succédané d’émotion nos satisfaisait, sachant si bien que le rêve désespéré pour nos déesses ne nous serait pour toujours interdit.

 

Mais au moins nous partagions cette superbe acceptation de notre état d’être inférieur, infiniment soumises à nos déesses. Nous partagions le bonheur de ne plus avoir d’autre but dans nos vies que de servir les fantasmes de nos Maîtresses.

 

Il nous arrivait, lorsque nos tâches ménagères l’autorisaient, et lorsque ni nos Maîtresses ni leurs filles ne nous pouvaient nous surveiller, de nous parler. Nous aimions échanger nos émotions, s’étonnant de la proximité de nos sentiments, de nos désirs de soumission absolue, de la façon que nous avions d’accepter cette vie que nos Maîtresses avaient choisie pour nous.

 

Nous réussîmes à exprimer entre nous aussi cette émotion si étrange et dérangeante au début, que l’on finit par appeler du nom d’amour. Ces mots d’amour arrivèrent, quand nous intégrâmes cette similitude de nos émotions, et quand des gestes ou des mots tendres s’infiltrèrent au cœur de nos gestes quotidiens. Il y eut des mains qui se touchaient, puis se caressaient. Il y eut de longs regards complices. Il y eut la gène qui disparut lors de nos besoins physiologiques que nous devions impérativement et systématiquement partager, gène  qui se transforma même en complicité, puis en un plaisir profond du contact intime.

 

Soumise avait réussi, lors de ces discussions qui remplissaient nos vies désormais lorsque nous étions seules, à me dire le long chemin où ce besoin de soumission totale s’était imposé à elle.

 

Elle avait rencontré Lydie très jeune, en une explosion d’amour extraordinaire, irrépressible et partagée, sorte de coup de foudre fabuleux. Lydie lui avait très vite exprimé cette force naturelle qui était en elle depuis toujours, et qui s’était traduit en une emprise croissante sur son mari, qui avait très vite accepté ce mode de vie. Lydie avait commencé dès le mariage, et avant même la naissance de leur première fille, à éduquer son mari à un rôle subalterne dans le couple.

 

« Tu vois, soumise chérie, lorsque je me suis aperçue que ma Lydie était comme ça, j’ai vite compris qu’elle avait magnifiquement perçu ma nature de soumis, mon infériorité fondamentale vis-à-vis d’elle. Elle avait institué des règles de fonctionnement, sur les tâches de la maison, sur notre sexualité où je devais assurer son plaisir par tous les moyens qu’elle décidait. Même quand elle souhaitait une pénétration, d’une part c’était toujours elle qui décidait le style de pénétration, mais la plupart du temps elle exigeait que je ne jouisse en elle. Comme je n’arrivais pas souvent à appliquer ces exigences, elle m’avait équipée d’une sorte de préservatif rigide dans le quel ma verge était logée lorsque nous faisions l’amour, inhibant mon plaisir, ou au mieux me faisant éjaculer sans plaisir à l’intérieur de cet objet »

 

« Et puis un jour elle exigea que je lui fasse un bébé. Evidemment il fallait que je lui donne mon sperme, mais comme elle ne souhaitait plus déjà que j’agisse en mâle avec elle, elle avait inventé de m’attacher les mains, et elle avait trouvé un masque total qui enveloppait tout ma tête, et qui m’enlevait toute perception visuelle et auditive pendant l’acte. Il fallut plusieurs mois de traitement pour réussir le premier bébé. Dès qu’elle sut que le bébé était solidement implanté, je reçus une cage de chasteté permanente, et mon rôle sexuel fut limité à des cunnilingus, ou à des actes de toilette sur sa vulve ou son anus. »

 

« Ensuite, et c’est une période très heureuse pour moi car je devais m’occuper du bébé quotidiennement, et j’étais devenue une nounou. Lydie avait décidé à cette occasion que je ne serais plus un homme, et elle a jeté tous mes vêtements masculins du jour au lendemain, les remplaçant par des jupes, chemisiers, bas, et autres dentelles. »

 

« Il se trouve aussi que j’occupais un emploi qui m’a permise de gérer cette transformation sans douleur, puisque je travaillais dans un magasin de vêtements. Elle avait écrit une longue lettre explicative à la gérante du magasin, en décrivant le fait que ma nature profonde ne me permettait plus d’apparaître sous forme d’un homme, et qu’elle avait décidé que devrais être adaptée. Elle avait négocié avec la gérante le fait que si cette transformation s’avérée impossible, je quitterais mon emploi. Il se trouve que, étonnamment, la gérante avait exactement compris la situation, et avait entériné l’approche de Lydie. Elles s’étaient même rencontrées et il était devenu évident que ma position d’infériorité établie depuis longtemps à la maison, serait tout à fait répercutée à mon travail. Donc non seulement ma transformation en femme (du moins au niveau des vêtements) avait été acceptée à mon travail, mais ma nature d’être inférieur fut désormais considérée par la gérante, mais aussi par les autres employées (toutes femmes d’ailleurs). »

 

« Je devins l’employée à tout faire dans le magasin, et on me donnait des ordres à tout bout de champ, la surprise pour moi, alors que mon sentiment de soumission lui n’était pas une nouveauté, la surprise fut que personne n’avait l’air surpris de ça, et comme si tout le monde n’attendait plus que cette officialisation. Toutes les collègues prirent spontanément l’habitude de me considérer comme leur esclave, certaines même allant jusqu’à me donner des coups de badine sur les fesses si je ne m’exécutais pas suffisamment vite ou correctement. On riait de mois lorsque je recevais ainsi des fessées, et les séances de punitions étaient la joie des employées, lorsque l’on m’installait à califourchon sur un tabouret haut, que l’on relevait ma jupe, que l’on baissait mon collant, que l’on abaissait mon string rose, et que les coups de badine s’abattait sur mes fesses martyrisées. »

 

« Lydie était naturellement au courant de ce traitement, et s’en réjouissait. Le port de la cage de chasteté était devenu totalement permanent, et Lydie m’avait avertie que la seule occasion où je serai libérée de ma cage serait quand je devrai à nouveau donner mon sperme pour faire le deuxième bébé qu’elle souhaitait, mais qu’ensuite je n’aurais plus jamais l’occasion de lui faire l’amour, et que une fois le deuxième bébé fait, je devais me préparer à être castrée. Et, c’est là exactement, qu’elle m’apprit qu’elle était tombée amoureuse d’une femme – c’était Lily – et que je ne saurais en aucune façon lui apporter le plaisir qu’elle, lui apportait. »

 

« Les années passèrent, l’éducation de nos deux filles fut axée sur l’amour que deux femmes peuvent éprouver et se témoigner. Bien sur Lily n’était pas très présente – elle vivait encore avec toi – mais leur affection était si évidente, et leur sensualité elle aussi était évidente, d’autant plus qu’elles avaient décidé que les deux filles devraient être éduquées en pleine connaissance des choses de l’amour, de la sexualité, et de la sensualité. »

 

« Nos deux filles, magnifiques, extraordinairement sensibles, intelligentes, adorables, avaient naturellement intégré que leur deux mères se donnaient du plaisir à tout bout de champ, mais aussi que leur père, était soumis, avait vocation à agir comme une esclave, et leur amour pour mois n’en était pas plus grand, simplement, elles m’aimaient comme ça, esclave, féminine, elle connaissait ma cage de chasteté, comprenaient à merveille son rôle, de frustration, de mise en valeur de ma nature inférieure et soumise. »

 

«  Ma chérie, tu comprends mieux je crois pourquoi ce que nous avons vécues toutes les deux, n’est que le prolongement naturel, indispensable, inéluctable, des dernières années que j’ai vécues. J’ai connu le bonheur ainsi, et ce que nos Maîtresses nous offrent en nous transformant est exactement ce qu’il me fallait pour moi. J’ai l’impression que c’est pareil pour toi, malgré que je ne connais pas ta vie d’avant »

 

« Voilà, tu sais tout de moi, comme je crois que nous allons tout partager ensembles désormais. »

 

      

6 - Le Jardinier.

 

Un jardinier, prénommé Alain, habitait aussi la propriété, dans une petite maison isolée du parc. Il entretenait les jardins, les arbres, les allées. Il n’avait pas le statut d’esclave, lui, mais il suivait quand même scrupuleusement les ordres des Maîtresses. Tout de suite, mes Maîtresses m’avait présentée à cet homme étrange. Nous devions obéir à ses ordres, en tant sous-hommes, et surtout, nous devions, dès qu’il le souhaitait, satisfaire ses caprices, ses fantasmes. Il avait perdu sa femme quelques années plus tôt, et comme il avait toujours été d’un naturel très chaud et porté sur le sexe, nos deux Maîtresses l’avaient autorisé à se satisfaire librement avec nous, et il avait immédiatement apprécié ce cadeau sachant qu’il lui serait très difficile de retrouver une femme, compte tenu de ses obligations qui le contraignaient à rester en permanence dans le domaine, et puis surtout, il était affublé d’un physique assez peu agréable, assez petit mais gras et ventru, les jambes tordues, le visage très laid, et surtout ce qui était la particularité essentiel de son physique, il portait son sexe énorme qu’il ne pouvait laisser ignorer malgré ses pantalons de travail amples, et qui montrait une masse impossible à cacher sous son ventre proéminent.

 

Il venait régulièrement nous chercher, ses putes, comme il nous appelait, à tout moment de la journée, comme les Maîtresses l’avaient autorisé à faire, expliquant que cette bête avait besoin de ça pour maintenir son organisme puissant en état. De fait, depuis la disparition de sa femme, qui jadis, acceptait ses exigences plusieurs fois quotidiennes, car il était infatigable, il dépérissait et il avait accueilli l’offre des Maîtresses comme un don du ciel. Il avait très rapidement accepté le pis aller que représentait nos deux corps mutilés, nos comportement de larves soumises, et nous devions ouvrir nos ventres à son énorme sexe, ses ahanement de bête, ses rires gras, ses odeurs impossibles, sa bouche édentée dont il usait pour nous embrasser à tout de champ. Et il avait rapidement trouvé son compte de ces deux anus, et de ces bouches soumises, qui remplaçaient largement son manque de femme.

 

Il adorait surtout que l’une de nous deux lui lèche abondamment l’anus affreusement chargé d’odeurs fétides, pendant qu’il sodomisait l’autre. Chaque fois, sa force, sa puissance, sa résistance était comme un viol de nos pauvres ventres distendus par son pieu démesuré, qu’il enfonçait sans la moindre préparation, sans jamais la moindre douceur. Il nous fessait ou nous giflait violemment, il nous obligeait d’absorber des litres de son urine acide, de son sperme fort, dont il aspergeait notre visage avant de nous renvoyer tel quels à notre travail. Il urinait en nous, alors qu’il forçait notre bouche, ou qu’il nous sodomisait, sans même perdre de sa vigueur, et nous devions coller notre visage sur l’anus de soumise lorsque son ventre était plein de sperme et d’urine, il me fallait vider ce ventre fontaine.

 

Nous repartions épuisées de ces séances, l’anus endolori, parfois brutalisé jusqu’au sang, puant, le visage englué de son sperme odorant. Nos Maîtresses nous avaient ordonnées de passer à la douche immédiatement après séances, car elles étaient horrifiées du comportement d’Alain. Elles étaient cependant satisfaites d’avoir autorisé le défoulement de leur jardinier, car il était redevenu joyeux, et travailleur depuis ces épuisantes séances. Elles avaient aussi apprécié la formation que cela nous procurait, l’humiliation extraordinaire cela représentait pour nous, et elles trouvaient que cela nous allaient si bien.

 

Il avait harnaché une carriole que nous devions tirer à quatre pattes, en une position très inconfortables, les bras et les jambes bloquées dans de longues bottes de cuir, qu’il avait adaptées afin que nos jambes restent repliées pour nous faire marcher sur les genoux. Il nous pilotait à coup de fouet, après avoir fourré nos anus de bâtons qu’il avait lui-même taillés en forme de grosses poires ornementées de lanières, de sorte que cette sorte de queue de cheval horrible restait en nous tout le long de ces ballades tout en labourant violemment nos intestins. Quand il était satisfait de son tour de manège, il nous ramenait à la maison des Maîtresses, où très souvent les filles jouaient avec nous, en faisant elles aussi un tour de carriole.

      

7 - Les deux filles de Maîtresse Lydie.

 

Lydie avait donc deux charmantes deux filles de et douze et quatorze ans. Elles avaient été éduquées dans l’amour des corps, de la nudité, et de la sensualité. Leur mère estimait que les jeux sensuels étaient une bénédiction pour deux si jeunes filles, et leur physique déjà superbe les prédisposait à apprécier ces plaisirs. Lydie les avait aussi habituées à apprécier les plaisirs féminins, les laissant libres depuis leur plus tendre enfance à s’apprécier mutuellement, sans aucune gène ni tabou. Il se trouve aussi que dès son mariage, Lydie avait détecté la nature soumise de son mari, et elle avait installé une relation entièrement basée sur la domination qui convenait merveilleusement à cet homme, au point que les filles elles-mêmes, ayant été constamment baignées dans cette atmosphère, avaient naturellement considéré leur père comme le soumis qu’il était, soumis à sa femme, mais aussi soumis en absolu, de sorte, que toute personne vivant dans cette maison heureuse, ne pouvait que considérer cet homme comme un être inférieur, soumis.

 

Donc, lorsque leur famille avait accueilli Lily comme la femme évidente de leur mère, d’autant plus qu’elle partageait cette nature de domination, les filles l’avaient considérée très vite comme leur mère, gardant une chaude affection pour ce père qui les aimait profondément. Sa nature de soumission était acceptée comme une vérité simple, et il ne serait pas venu à l’idée de personne, de considérer le père des filles comme l’égal de tout autre personne dans cette maison.

 

Et lorsque les deux Maîtresses avaient décidé de concrétiser les états de fait, de se lier officiellement, adoptant la nature de leurs maris comme une nature établie, étendue même à leur esclavage à vie, cette notion avait été comprise pour les filles, ainsi que par le jardinier.

 

Ainsi, les filles adoraient nous donner le fouet. Plusieurs fois par semaines, sans aucune raison, elles organisaient des concours avec le fouet, soit il s’agissait de dessiner les plus belles marques sur notre corps, soit il s’agissait de viser une partie du corps sur l’une ou sur l’autre, les seins, la raie des fesses, les orteils, ce qui était particulièrement douloureux, ou bien ce qu’il les amusaient surtout c’était de nous faire pleurer de douleur, de chagrin, de honte.

 

Ces petits jeux étaient encouragés par les deux Maîtresses car elles s’étaient aperçues que cela les excitait au plus haut point. Les filles, avaient d’ailleurs ajouté à leurs concours le chalenge de faire jouir le plus rapidement leurs mères, ou de déclencher le plus magnifique orgasme, jusqu’au jour où ce but s’était adressé à elles même. Elles avaient demandé à leurs mères de jouer au fouet avec elles.

 

On était attachées, ou non, et même, c’est ce qui l’excitait le plus, de nous installer à genoux très près devant les filles, alors que les Maîtresses utilisaient le fouet. Les adolescentes qui maîtrisaient depuis longtemps l’art de leurs doigts sur leur vulve, adoraient ce spectacle ne nous voir nous tordre, pleurer, surtout quand on n’était pas attachées, nous devions rester sans bouger, alors que les coups pleuvaient, que nos sexes étaient suppliciés par la vue des doigts sur les clitoris gonflés, des vagins liquéfiés, quand elles nous regardaient alors qu’une langue fouillait leur vulve explosive.

 

C’était surtout après ces séances infernales qu’elles appréciaient de nous livrer en pâture à Alain, qui surveillait à distance leurs jeux, et qui attendait le moment où il pourrait jouer avec nous à son tour. Bien sûr, le jardinier savait qu’il ne goûterait jamais aux Maîtresses, ni aux filles, déesses inaccessibles à tout jamais, mais ce que nous lui apportions lui suffisait largement, ayant accès à nos ventres, à nos bouches sans la moindre limitation.

 

8 - Une deuxième éducation

 

Puis, plusieurs mois après avoir parfait notre éducation, sachant maintenant que nous étions parfaitement capables de maîtriser sans surprise nos émotions, il nous fut permises de sortir de cette maison dont nous n’étiez plus jamais sortis. Elles avaient choisi un vêtement soigneusement étudié, adapté à notre genre féminin, et aussi à notre nouvelle anatomie. Ce fut de courtes robes bleues, à manches bouffantes, bordées de dentelles, des bas rouges très opaques, des escarpins à talons assez hauts, pour lesquels nous avions de longues séances d’apprentissage, car nous devions acquérir une position, une attitude absolument féminine.

 

La robe mettait en valeur notre boule, car la partie jupe était très évasée, et était finement ajustée à notre corpulence désormais totalement maîtrisée. Le tissu était suffisamment fin pour que les jeux de transparences mettent en valeur notre physique qui était devenu très féminin, cambré, la taille terriblement resserrée par un corset, qui faisait ressortir notre ventre plat, la boule bien pointée devant nos ventres, et au cou, un large collier plat en argent où étaient soudés deux anneaux plats, à l’avant et à l’arrière. Le corset avait était construit de sorte que notre pubis restait largement dégagé. Le tissu de la jupe, lui-même était ornementé d’une large façade en voile très transparent, qui laissait apercevoir les marques d’appartenance qui couvraient notre pubis.

 

Nous étions entrées dans cette magnifique boutique de lingerie. Nos Maîtresses nos avaient installées dans un coin de la boutique, en une position de soumise, tête baissée, bras le long du corps, jambes légèrement écartées, sans avoir le droit de regarder ni les lingeries, ni les clientes, tournant le dos à l’intérieur du magasin. En nous installant dans cette position, et en nous expliquant les directives, j’avais entendu qu’une vendeuse avait rapidement rejoint notre groupe, et j’avais réalisé en fait que Lily était connue :

 

« Bonjour Lily, quel plaisir de vous revoir, ça fait si longtemps que nous ne vous avions plus vue. Mais présentez moi votre amie, qui est si jolie ! »

 

« Mais certainement, je vous présent ma Lydie, mon amante »

 

« Oh que vous êtes vous belles toutes les deux. Et ces deux … personnes que vous avez mis de côté, qui sont elles ? »

 

« Oh ce sont simplement nos deux esclaves soumises personnelles. Vous pouvez parler d’elles au féminin mais elles n’ont plus de sexe de toute façon, vous voyez ? »

 

« Non je ne suis pas sûre de comprendre, mais c’est passionnant en tous cas, voulez vous que je vous accompagne pour vous aider à choisir, vous êtes si belles, vous allez rendre jalouse tout le monde dans la boutique. Et puis vous pourrez tout me dire de vos esclaves.»

 

« Mais avec plaisir, simplement, je préfère les attachées, elles pourraient bouger, n’est-ce pas ? »

 

Nous étions face à un mur, mais Lily agrafa à notre collier une jolie laisse courte en métal doré qui reliait nos deux colliers par les attaches du devant, ne nous laissant très peu de marge pour nous mouvoir. La présence d’un miroir sur le mur où nous avions été parquées augmentait notre humiliation en rendant notre présence très visible de toute la boutique.

      

Je voyais des personnes s’arrêter, nous dévisager, rire aussi, quand elles comprenaient ce que nous étions. Je voyais aussi parfois nos Maîtresses très occupées à manipuler des lingeries affriolantes, s’embrassant à pleine bouche dès qu’elles trouvaient une belle parure.

 

Elles revinrent plus tard, toujours accompagnées de la vendeuse. Je compris qu’elles parlaient de nous.

 

« Oui on peut les prêter quelques temps pour tout usage. En fait on préfère ne pas les laisser trop longtemps, car elles servent de défouloir à notre jardinier, mais il me semble je ne vous avais déjà parlé, une autre fois, à l’époque il avait perdu sa femme, et je vous assure que la présence de ces deux esclaves lui a été extraordinairement profitable ! »

 

Lydie intervint dans la conversation :

 

« A ce propos, ma chérie n’est-ce pas bientôt que l’on a ce rendez-vous pour les transformer ? »

 

« Non, c’est seulement le mois prochain, on a bien le temps de les prêter, un peu. Je voudrais bien faire plaisir à notre amie Sonia, n’est-ce pas ? Donc ma chérie, on est d’accord comme ça ? Vous aller utiliser nos soumises pour ce week-end ? »

 

« Oui c’est si gentil, de votre part. Vous voyez, mon frère va adorer son week-end chez nous, je sais que lui et sa femme ont un penchant très marqué pour les plaisirs sadiques, et ils nous en parlent mais on beaucoup de mal à trouver des esclaves éduquées correctement. Au moins avec elles, j’ai une confiance absolue en votre goût et l’éducation parfaite que vous avez donnée. (On l’a bien vue dans un autre style avec vos filles n’est-ce pas…) »

 

« Bon ma chérie, on vous laisse, amusez-vous bien avec vos beaux jouets, mais ne les cassez pas trop !!! »

 

Et nos Maîtresses, nos déesses sont parties, nous laissant désemparées, il est vrai qu’il nous semblait impossible de vivre sans nos déesses qui étaient notre raison de vivre désormais. Nous étions devenues totalement dépendantes d’elles, leur présence nous était indispensable à chaque instant. Se retrouver au milieu d’autres personnes nos effrayait. En fait cette peur nos effrayait bien plus encore que les programmes qu’elles nous avaient laisser entendre.

 

9 - Un supplice ordinaire

 

Et il nous avait fallu attendre la fermeture de la boutique plusieurs heures plus tard, sans bouger, toujours reliées par cette pourtant superbe chaîne. Un seul ordre nos avait permis de bouger un peu, mais pour le pire, puisque Sonia nous avait ordonné de se mettre à genoux car nos gênions dans la boutique. La position devint vite terriblement douloureuse, malgré nos bas et la moquette de la boutique.

 

Notre supplice, qui augurait bien de ce que serait ce week-end, se termina quand même lorsque Sonia ferma enfin son magasin. On nous installa à l’arrière d’une petite fourgonnette où nos restâmes attachées, mais où on nous permis de nous coucher sur le sol, autorisant un peu de repos.

 

Sonia vivait seule dans son grand appartement du dernier étage de cet immeuble de luxe, avec une immense terrasse aménagée, fleurie d’arbustes. Elle nous emmena immédiatement auprès de son frère et de sa femme, qui s’était installés chez elle pour quelques semaines. L’appartement était suffisamment grand pour qu’ils ne se gênent pas. La particularité de cet appartement était d’avoir aboli tout mur. Seul des piliers, de place en place, constituaient sa structure porteuse. Il y avait ainsi de nombreuses chambres enfin, uniquement matérialisées par des grands lits, une cuisine moderne, et une douche immense occupant  un espace libre, sans cabine mais avec simplement une estrade carrelée pour éviter les projections, un espace de projection de l’eau multiple, de sorte que toutes douches ne pouvaient que commune, un extraordinaire wc à siège triple en forme de fleur, entièrement fait de verre totalement transparent où l’on s’asseyait face à face et où l’on pouvait opérer entre amis.

 

Sonia qui leur avait succinctement introduit ce que nous étions nous fit monter sur une grande table en marbre, où nous dûmes nous prosterner face contre le marbre, présentant à ce magnifique couple nos fesses tendues. Nous avions eu le temps d’apercevoir les superbes athlètes qu’étaient son frère et sa femme, au physique impressionnant, des forces de la nature. La puissante voix de basse de Boris résonna dans nos dos courbés :

 

« Hé bien, ma soeurette adorée, ton amie a bien fait les choses. On dirait bien que ces petites choses on été fabriquées juste pour nous. On peut les essayer ? Tu m’aides, avec Choumia j’ai besoin de les  tenir un peu »

 

« Oui bien sûr, mes chéris, j’étais certaine que cela vous plairait. Si j’ai bien compris les explications de mon amie, ce qu’elle a obtenu de leur soumises devrait vous étonner ! Allez ne vous ne gênez pas, vus savez bien que vous êtes chez vous ici, n’est-ce pas… et puis je vous connais si bien… »

 

Sans que je n’y me sois attendue, un énorme coup de poing me heurta les fesses, et un objet dur comme du bois, énorme, ouvrit violemment mon anus en un seul geste et remplit mon ventre en le déchirant. Une douleur brûlante me fit crier avant que je n’aie compris que c’est la verge démesurée de cet homme qui m’avait pénétrée. Il me pilonna quelques minutes déchirant mes intestins comme une charrue aurait défoncé un sol meuble. D’un seul coup, aussi vite qu’il était entré, il se retira de moi, et s’enfonça de la même façon dans soumise, qui hurla de surprise et de douleur.

 

Je me mise à pleurer autant de douleur, que de la frustration de me sentir vide, car depuis que nous étions habituées à être sodomisées par le jardinier, j’avais commencé à ressentir un certain plaisir de cette violence, mais aussi de l’écartement de mon anus, qui devenait la seule source de plaisir sensuel qui nous était donné de recevoir. Malgré la violence des coups de butoir de cet homme, je ressentais avec une certaine émotion les caresses que cette verge géante qui s’infiltrait en moi, éveillant en moi des sensations oubliées de plaisir.

 

La verge maculée de nos traces odorantes força notre bouche, chargée de laver comme il se doit le pieu démoniaque.

 

On nous fit nous relever, la marche restant difficile après ce traitement terrible. Et on nous fit nous installer dos au sol, chacune, glissant notre tête dans un orifice pratiqué à la base des colonnes en verre des triples sièges qui se transformaient grâce à un mécanisme subtil, qui remplaçait la simple évacuation en acceptant une tête précisément là où on imaginait que le flot de matière se déverserait, bientôt. On nous avait au préalable fixé un écarteur à l’intérieur de la bouche, terminé en une sorte de bol large lui aussi en verre, forçant la bouche en une position extrêmement ouverte, qui se révéla très vite très désagréable. Le bol extérieur était conçu pour s’appliquer précisément à l’intérieur du conduit Je compris très vite ce que nous devrions faire, et j’en fus effrayée au point, que je me débattis comme un beau diable, à cette pensée, mais d’une part l’orifice où on avait glissé notre tête bloquait complètement celle-ci, sans espoir de s’en échapper, mais immédiatement je reçus de furieux de coups de badine sur tout le corps, torse, jambe, pieds, et la pluie des coups coupant, ne s’arrêta que plusieurs minutes après que l’on se soit assuré que ma crise était passée.

      

On nous laissa ainsi, sanglotant, humiliées, soumises, attendant notre sort connu. Nos Maîtres du moment étaient occupés à bavarder sans s’intéresser à nous. Je continuai d’être secouée de sanglots, et je réussis à frôler la main de soumise, et cette présence chaude me réconforta rapidement, sentant la caresse douce qu’elle me donnait sans un mot. Cette douceur, sorte de répit à nous souffrance ne dura pas, et bientôt la femme vient s’asseoir sur le siège où ma tête était installée. Le verre dont ce siège était constitué offrait une vue parfaite sur les fesses de la femme, qui très vite se soulagea d’un flot d’urine, qui ainsi parfaitement canalisé par le bol-entonnoir, ne laissait aucune goutte de l’urine déversée s’échapper de ma bouche, m’obligeant à avaler doucement, afin de ne pas m’étrangler.

 

Les gestes que je vis s’imprimer sur l’anus de la femme ne laissait pas de doute sur ce qui allait se passer dans quelques instants. Effectivement, un étron colossal fut expulsé de cet anus, et tomba dans le conduit, puis dans ma bouche elle-même. Je ne savais pas comment faire pour évacuer cet étron qui emplissait toute ma bouche, et je me résolus à mastiquer, mastiquer, ce qui me paraissait impossible d’imaginer quelques secondes avant. Je pleurais toutes mes larmes de mon corps, mais, malgré moi, je dus constater que je réussissais à avaler tant bien que mal, cette matière amère, à l’odeur suffocante. La femme resta ainsi plusieurs minutes, continuant à bavarder avec son mari et avec Sonia, exprimant sa satisfaction évidente de se soulager par ce moyen qui la remplissait d’aise.

 

Soumise fut extraite de sa position afin de procéder au nettoyage des fesses de la femme. Lorsqu’elle fut satisfaite de ce nettoyage, elle garda sa position, assise sur la tête de soumise, appelant sa langue par des gémissements qui montraient qu’elle avait été excitée par ses deux soumises. Et bientôt c’est son athlète de mari qui dût la tenir quand son orgasme éclata, la laissant sans forces, le corps toujours affalé sur la pauvre tête de soumise qui suffoquait sous le poids.

 

Soumise fut remise en place dans l’orifice du siège, et on nous abandonna à nouveau plusieurs heures dans cette position extrêmement désagréable, la bouche distendue par ce bol à la fonction terrible. J’avais eu énormément de mal à me remettre de ce repas forcé que l’on m’avait infligée. Les saveurs amères, les matières partiellement avalées, restaient collées dans ma bouche, car l’entonnoir ne me permettait pas de déglutir correctement, ni d’éponger l’intérieur de ma bouche. Je tombai dans une sorte d’inconscience, seul moyen pour moi de tenter d’oublier un tant soit peu, l’horreur que je ressentais. Malheureusement, si on ne faisait plus appel à nos pour l’instant, une pluie de coups de fouet revenait de proche en proche, beaucoup plus douloureuse du fait entre temps les blessures commençaient à cicatriser et à chaque fois, d’autres plaies s’ouvraient à nouveau ou ré-ouvraient les anciennes.

 

Cette première journée éprouvante se termina ainsi, en nous laissant en place, sans que quiconque se préoccupe de nous donner à manger, ni que l’on nous autorise à se laver. J’entendis soumise sangloter silencieusement plusieurs fois dans la nuit. Cette lamentation était si triste, et je ne pus que caresser la main de soumise, minuscule consolation.

 

C’est seulement sur le matin qu’un semblant de sommeil agité put me soulager par cette inconscience désirée. Et je fus réveillée en sursaut par un flot d’urine qui manqua de me noyer. Mais plusieurs heures se passèrent avant que la brûlure de nos plaies revienne nous faire souffrir, avec en fond sonore les gémissement, les soupirs, puis bientôt les cris de plaisir des trois hôtes, qui explosèrent en orgasmes à répétitions, que je pouvais pas compter !

 

On nos sortit de notre position uniquement pour nous emmener sous la douche, où nous dûmes rester un temps infini, sous le flot cinglant et glacé, la chaîne dorée ayant été réinstallée à notre cou et attachée à un crochet en hauteur ce qui interdisait de s’en échapper. Un jet de savon fut appliqué sur nos plaies brûlantes. Mais ce qui nos avait apparues comme une douceur, se termina en un retour dans les sièges infernaux et d’où je glissais ma tête en tremblant, en pensant à ce qui m’attendait tôt ou tard. Le supplice arriva bien plus tard mais je n’y échappai pas, c’est l’homme qui s’assit sur le siège, alors que les deux femmes s’étaient accroupies pour m’observer en détail pendant que ma tâche diabolique se déroulait devant leurs yeux amusés. Je souffrais de l’horreur qui me saisissait, de honte, de désespoir de ne pas avoir la présence de nos Déesses adorées dont la seule chaleur aurait suffit à nous redonner le courage d’accepter nos épreuves. Je n’avais même plus la force de pleurer, sentant que nos avions touché le fond de notre horreur, le fond de notre déchéance qui marquait enfin notre nouvel état d’esclave pour toujours, et à cet instant je réalisai que nos Maîtresses avaient réellement réussi notre transformation définitive et complète, et que leur magnificence éclatait à mon esprit. Je me sentais prête et même si l’idée me fit frémir, je me sentais enfin heureuse, et tout pourrait désormais m’être infligée, je savais que cela serait de toute façon pour honorer nos Déesses d’amour. J’aurais en cet instant sentir leur regard de braise, j’aurais aimé leurs coup de fouet, j’aurais aimé entendre leurs spasmes d’amour.

 

La semaine innommable continua ainsi de plus en plus horrible, ponctuée de douleur, et de ces séances affreuses où nous étions alternativement fouettées et remplies de déjections. Il ne nos restait plus qu’attendre la délivrance, que tôt ou tard, nos déesses nous apporteraient enfin. Je sentais que soumises, plus fragile, avait plus de mal à supporter l’extrémité où on nous embarquées, et ses gémissements, ses sanglots continus, ses lamentations, ses plaintes me faisaient craindre que son organisme de tienne pas le choc. Il ne nous était, de toute façon, matériellement pas possible de parler, d’oser risquer quelque mot, le fouet étant la seule réponse que nous puissions espérer.

 

Les jours se succédaient, identiques, faisant naître un sentiment de plus en plus terrible de désespoir, jusqu’à ce que l’idée la plus extrême finit par s’installer en moi, en sentant s’amenuiser les forces de soumise, que je voyais s’étendre à côté de moi, avec la faiblesse infinie de ses gémissements.

 

Et un jour, il ne se passa plus rien, on nous apporta une écuelle, que réussis à glisser tout doucement dans la bouche de soumise, que l’on me laissa couvrir de baisers, on nous apporta de l’eau, d’autres assiettes reconstituantes, qui réussirent péniblement à réconforter soumise. Et plusieurs jours passèrent, soumise réussit à se hisser sur ses jambes. Et le jour béni arriva où nos Maîtresses revinrent nous chercher, j’écoutai la conversation qu’elles eurent avec nos bourreaux, ou nos éducateurs comme elles les appelaient. Elles semblaient si heureuses en sortant de cet appartement, s’extasiant de ce que nous avions subi :

 

10 – De retour à la maison

      

« Tu vois, comme cela était utile, de mettre en place cette préparation, il fallait vraiment ça, avant ce que l’on va leur faire, tu es d’accord ? »

 

« Oui ma chérie, elles vont être si bien maintenant, définitivement et totalement soumise, tu vois comme elles nous aiment, elles vont être si heureuses, et cette étape va leur sembler une évidence, crois moi »

 

De retour à la maison, les filles nous firent la fête, nous cajolant, nous embrassant.

Le soir même, Lily prit la parole :

 

« Mes chéries, vous êtes désormais totalement prêtes à devenir ce que nous allons faire de vous, des êtres totalement dévoués à nous, et pour parfaire, pour finaliser votre transformation, on va vous faire un cadeau. Afin de vous donner encore plus de joie à nous honorer, à nous vénérer, à toute heure du jour, nos allons modifier un peu votre corps qui deviendra beaucoup plus adapté à ce que l’on aime. C’est Lydie qui va vous expliquer, l’œuvre d’art ce qu’elle réaliser sur vous pour votre bonheur et le notre… »

 

« Bien sûr vos aviez eu un corps de mâle autrefois, avec de laides excroissances entre les jambes, qui sont si désagréables à regarder que les filles sont toujours choquées rien qu’à l’idée que vous ayiez toujours ça entre vos jambes. Donc je vais façonner cette partie de votre corps afin de lui redonner une meilleurs apparence, digne au statut qu’est le votre, d’esclave dévouée à leurs Déesses. Je vais donc tout d’abord enlever tout simplement l’excroissance du devant, en laissant une toute partie ressemblante à nos glorieux clitoris. Mais bien sûr, il n’est pas question que cette sculpture que vous aurez devant vous soit sensible, ce sera la différence avec nos organes magnifiques. En fait je ne tiens pas non plus à ce que votre pseudo clitoris soit identique, alors, ce sera simplement une jolie sculpture sur votre pubis. Et puis je vais enlever aussi les boules ridicules qui pendaient sous votre périnée, le but est d’obtenir que tout cet espace soit parfaitement lisse et harmonieusement rond. Bien sûr, afin que votre frustration soit magnifiquement préservée, ce qui est le propre d’une esclave, je vais conserver les glandes internes, reste de votre ancienne virilité défaillante. Ainsi, alors qu’aucune possibilité d’orgasme ne vous sera plus jamais accessible, vous resterez sensible à l’excitation vous procura notre vision lors de nos jeux. Ainsi votre apparence sera ni celle d’un homme, ni celle d’une femme, mais la frustration que vous vivrez, augmentée de la constante vision de nos amours et de celles de nos filles, auxquelles vous aurez désormais l’honneur à participer, ne manquera jamais de vous souffrir. Le cadeau que vous aller recevoir, sera celui de réellement participer enfin à notre plaisir »

 

Lily rajouta :

 

« Vous n’aurez plus besoin de vos boules de métal, mais comme nous vous l’avions expliqué, et c’est Alain qui va s’encharger avec ses outils puissants, il faut découper vos chairs, ce qui ne peut se faire qu’en abîmant violemment et douloureusement vos anciens corps. »

 

Lydie entraîna soumise vers les attaches que l’on avait utilisées jadis pour le marquage, indiquant que la suite serait terrible.

 

« Je vais atténuer la douleur afin que vous soyiez totalement consciente de l’opération en permanence, d’une part, mais suffisamment peu pour que la douleur insupportable »

 

Alain s’approcha de nous alors que moi aussi j’avais été bloquée dans ces liens de sinistres mémoire. Lydie nous injecta une substance qui ne nous procura aucun effet évident. L’appareil qu’il mit en marche commença immédiatement à attaquer et le métal et la chair nous provoquant un cri horrible de douleur dont j’espérais la violence suffisante pour me faire m’évanouir, mais hélas, ma conscience resta parfaite, me laissant voir les chairs broyées, déchirées, laissant apparaître bientôt un moignon de ma verge, verge que je n’avais plus regardée de puis ce jour où cette cage ne nous avait été appliquées. La vision des chairs broyées, sanguinolentes, de cet organe qui réapparaissait après avoir enfermé pour ce supplice, et pour être détruit de façon si brutale, me laissa infiniment choquée, mais en même temps si heureuse d’être autorisée de devenir un objet entre les mains vénérées de ma Déesse.

 

Dès que la boule de métal put être extraite de ce qui avait été mon sexe, pour soumise et pour moi, Lydie nous emmena vers une table spéciale, une table d’opération, qui avait été organisée dans une pièce de la maison. Là, nous fûmes anesthésiées pour l’opération qui ne pouvait nous laisser consciente, cependant nous allions être filmées afin que la connaissance de notre transformation finale soit exacte.

 

Nous ne pûmes observer le résultat que plusieurs jours après, lorsque les pansements avaient pu être enlevés. Cependant, nous fûmes autorisées que plusieurs semaines après, à admirer le travail magnifique, l’œuvre d’art, que Lydie avait réalisé. Dans tout ce temps, un tissu nous avait voilé notre nouvelle anatomie, et les filles nous soignaient.

 

Un soir, une fête fut organisée, largement arrosé de champagne, plusieurs amis furent invités, y compris Sonia, son frère et sa femme, mis aussi des collègues de nos Déesses, on nous fit monter sur une estrade, et nos Maîtresses ôtèrent la jupe qui nous cachait encore nouvelle apparence. Nous étions entourées de miroirs, et sous nos pieds était aussi un miroir.

 

11 – La présentation officielle

 

Avec une émotion certaine, elles ôtèrent la jupe, et nous laissèrent nous admirer, toucher même, cette transformation magnifique qui nous fit pleurer d’émotion. Avec un regard plein d’amour, elles nous firent nous agenouiller devant elles, elles qui portaient ce soir là une robe immense, large, longue jusqu’au sol, elles relevèrent leur immense robe, avec un lent geste cérémonieux, nous recouvrir de cette robe, nous installant entre nos jambes, où nous réalisâmes qu’elles étaient totalement nues, et parées de diamants cousus dans leur toison d’amour, puis de leurs mains, à travers le tissu vaporeux, elles guidèrent notre tête vers cette vulve aimée, que nous avions déjà connu, jadis. Nous eûmes à apporter tout notre savoir amour à cette vulve ouverte, inondée de désir, et rapidement, les gémissements se transformèrent en plaintes, puis en cris, et plusieurs orgasmes les secouèrent l’une et l’autre. Quelqu’un avait dû leur porter secours en retenant leur corps, qui n’aurait, sans cela, pu supporter leur spasme extraordinaire.

 

Il fallu quelques minutes pour qu’elles puissent recouvrer leurs forces, et nous laisser sortir, des voiles immenses, le visage et la poitrine entièrement inondés de cyprine, qui se mélangeait à nos larmes de bonheur, formant une fontaine miraculeuse qui nous avait inondées.

 

On nous a laissés tranquilles, attachées par notre chaîne dorée, en nous laissant admirer notre nouvelle anatomie, puis un des invités remarqua que nous nous tenions par la main, signe de notre attachement mutuelle :

 

« Chères Lydie et Lily, vous vous êtes offertes un magnifique cadeau et on vous envie ! Vous les avez construites magnifiquement à comme des statues vivantes, partiellement à votre image. Le travail d’effacement de ces choses par rapport à ce qu’elles avaient pu être jadis est magnifique, et on reconnaît bien votre sens artistique. Vous avez soigné le détail au point de les rendre amoureuses l’une de l’autre, pensez vous que l’on pourrait vérifier que leur corps correspond à cette image fabuleuse d’être asexués, capable de jouer cette illusion d’une scène d’amour ? »

 

« Cher Bruno, c’est exactement ce qui était prévu pour le dessert, et c’est pour ça que l’on a aménagé un espace au centre de notre table. On va les y conduire à l’instant et vous aurez compris, comme je vous l’ai expliqué, que leur capacité émotionnelle est intacte (ah les hormones) alors que la tension érotique de l’orgasme ne leur est à jamais inaccessible. D’où la possibilité de leur faire produire un spectacle érotique sans fin. Je vous convie à boire ce champagne maintenant en admirant mes statues d’amour vivantes »

 

Un large escabeau avait été aménagé afin que nous puissions de monter sur la table où les convives avaient déjeuné. Un espace occupait le centre de la table, et un épais tapis de laine rouge nous accueillit. Une fantastique émotion me submergea, de me retrouver enfin en face de soumise sans autre contrainte que celle de notre nouveau corps, sans autre limite que notre émotion commune, que nous découvrions comme s’étant développée au cours de nos épreuves aimées, que nous avions acceptées de par l’adoration infinie de nos Déesses. Cette vénération inchangée, que nous leur vouions, nous avait transformées, faisant naître en nous un nouveau sentiment inattendu l’une pour l’autre, avec cette évidence magnifique que seul un être aussi proche pourrait jamais comprendre l’autre. Je sentis son corps avant même qu’il entre en contact avec le mien, et lorsque nos poitrines, nos ventres s’accolèrent, ce fut une explosion de joie, et d’amour infini qui s’empara de nos deux cœurs. Les autres personnes, les circonstances disparurent de nos consciences, et nos peaux, nos mains, nos bouches se mélangèrent en une douceur tactile où tous nos sens se rejoignirent. Ce n’était que baisers, caresses, soupirs, jusqu’enfin nous nous retrouvâmes tête bêche, la bouche recherchant instinctivement cette partie mystérieuse de notre anatomie, qui n’avait plus de nom, et surtout pas celui de sexe.

 

Notre danse effrénée s’arrêta, comme s’arrêtèrent soudain les conversations sentant qu’un événement se passait à cet instant là. J’observai le pubis lisse de soumise, sa toute petite protubérance rose en plein cœur de son pubis, qui soulignait magnifiquement la marque d’infamie, montrant notre appartenance et notre allégeance choisie envers nos Déesses, je me extasiai devant cette forme douce et bombée, lisse, sans le moindre relief rappelant un quelconque trait soit masculin soit féminin. On n’aurait pas pu reconnaître la moindre trace d’une forme sexuelle, comme nous étions d’une espèce extraterrestre. Je sentais néanmoins, alors que soumise me détaillais comme je la détaillai moi-même, une chaleur extraordinaire se développer en moi, comme l’eut fait une érection dans d’autres temps, cette même émotion, cette excitation, cette tension intérieure, cette fébrilité, ces vibrations résonnaient en moi, irriguant mon pubis de désir brûlant, et à l’appel de cet entre jambe aimé, je plaquai ma bouche sur la protubérance désirée, et nous langues, nous mains reprirent la danse d’amour, caressant, massant, glissant sur ces formes douces et pulsatives, je réalisai en un mélange de bonheur, d’excitation, mais aussi de terreur désespérée, que quelque soit la force de mes caresses, l’intensité des caresses de soumise, nos baisers, notre étreinte, notre désir brûlant, aucune sensation ne pourrait jamais apaiser notre fièvre, ne pourrait nous faire revivre ce qui revivait dans notre mémoire à jamais enfuie, ce cri hurlant de l’orgasme qui ne nous échapperait pour toujours.

 

Un cri terrible s’échappa de la gorge déchirée de soumise lorsqu’elle comprit en même temps que moi, ce drame, et la violence de son étreinte, de ses baisers de feu, s’intensifia alors que je sentais sa chair vibrer sous mes baisers. Notre danse ne termina que lorsque l’on nous sépara, et que le fouet stoppa notre feu.

 

FIN

  

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