La punition ultime

Je viens d’être acquis par ma nouvelle maîtresse Sylvie. J’ai été précédemment éduqué par un homme qui m’a enseigné les bases de la soumission et a largement utilisé mon corps pour son propre plaisir, ne me fournissant que très épisodiquement du plaisir en retour. Lorsque j’arrive chez Maîtresse Sylvie, que je n’avais encore jamais vue (les tractations entre mon ancien Maître et Maîtresse Sylvie se sont faites évidemment sans moi), j’ai eu d’abord les yeux bandés, la bouche soigneusement bouchée par une boule gonflable et les mains attachées par des liens en cuir à une ceinture installée à ma taille. Je suis amené par une laisse attachée à mon cou, et on me laisse ainsi attaché dans un endroit que je ne vois pas encore. Je suis entièrement déshabillé et l’on m’a même enlevé mon anneau testiculaire qui ne m’avait pourtant pas quitté depuis des années. Ce matin mon Maître m’avait intégralement et extrêmement soigneusement rasé, de la tête aux pieds, sans oublier aucun endroit, et donc ma peau est réellement exempte de tout poil ou cheveu. Je vais rester ainsi un très long moment, peut-être une heure ou deux, je ne sais pas, avant que Maîtresse Sylvie ne vienne s’occuper de moi. Elle m’adresse la parole, et manifestement va introduire ce qui sera ma nouvelle vie désormais.


“Tu es ma nouvelle esclave. Tu dois d’abord savoir que ta sexualité ne me concernera jamais en aucune manière et d’ailleurs les hommes ne me procurent aucun plaisir. De plus, je vais complètement terminer ton éducation, de façon à ce que tu enlèves de ta mémoire tout souvenir de contact avec un sexe, féminin ou masculin. Tu dois donc savoir que désormais tu n’aurais plus jamais aucun contact avec aucun sexe, d’aucune façon que ce soit, ni de ta main, ta bouche et encore moins de ton propre sexe. De même, aucun individu, homme ou femme ne te procurera plus jamais aucun geste sexuel, aucune caresse sur tes organes qui ont pu jadis te procurer du plaisir: ton sexe, ton anus, tes seins, ta bouche. Tu devras par contre, et uniquement sur ordre, caresser ta verge pendant des durées que tu ne contrôleras en aucun cas, mais ces séances ne devront jamais, sans aucune exception, se conclure par une jouissance quelconque. Tu dois comprendre en particulier que les idées même de jouissance, d’orgasme, d’éjaculation te sont désormais et te seront à jamais, étrangères et interdites. Hors de ces séances, tout contact avec ton ancien organe sexuel te sera impossible. Tu recevras des ordres variés sur des tâches à accomplir et tu seras noté sur ta bonne obéissance. Lorsque tes notes ne seront pas satisfaisantes, tu seras punie de façon humiliante. Aucune circonstance particulière ne sera jamais une excuse ou une raison pour ne pas exécuter un ordre quelconque ou une séance de masturbation bridée. Je suis et serai la seule personne autorisée à te donner des ordres, et je suis aussi la seule capable de déterminer la durée exacte de cette période d’éducation. Cette éducation se terminera un jour dont tu n’auras jamais aucune idée à l’avance par ton départ de ma maison et ta castration totale, qui supprimera toute trace de capacité sexuelle de ton corps. Ceci est ta dernière chance d’intervenir sur ton destin. Ensuite, aucune supplique, aucune argumentation ne pourront arrêter ton destin qui se terminera inéluctablement par ce que je viens d’expliquer. Indique maintenant par un mouvement de tête si tu acceptes ou non ce destin; j’attends, tu as cinq minutes maximum”.

Je suis abasourdi par ce discours où toute chaleur, toute humanité est absente, ce ton absolument inflexible et empreint de domination calme mais définitive. Je suis à la fois effrayé et attiré par ce destin que l’on m’offre, qui remplit au-delà de toutes mes espérances tous mes rêves les plus fous. Le côté définitif et irréversible de ce qui m’attend me donne le vertige et ma fascine à la fois, et l’idée d’abandonner intégralement mon corps sexuel, de ne plus garder que les souvenirs, la mémoire pour nourrir ce qui me restera de fantasmes est vraiment très vertigineuse, et semble représenter l’extrême soumission et l’idéalisation absolue de la notion de plaisir sensuel. Je sens que je ne vais pas savoir résister contre ce souhait magnétique qui m’entraîne maintenant irrésistiblement, et en effet je sens plus que je ne provoque réellement le mouvement fatidique de ma tête qui émet l’approbation diabolique. La réponse de Maîtresse Sylvie est instantanée : “Bravo, je te félicite de ta grande décision. En conséquence, je vais appliquer ce programme immédiatement, et je vais commencer par te transformer légèrement afin de faciliter certaines actions que tu devras effectuer dans le futur, ou bien permettre plus facilement ta coopération involontaire. Je te rappelle qu’aucune situation pouvant arriver près de toi, qui pourrait te faire croire que tu pourrais participer de près ou de loin à un acte sexuel ne devra être interprétée comme tel, et que même si tu as les mains ou le sexe libres, même si on te le demande, même si un sexe ou une partie à connotation sexuelle d’un homme ou d’une femme se trouve être en contact avec une partie quelconque de ton corps, aucun geste de ta part ayant une intention sensuelle ne te sera désormais possible. Toute tentative de désobéir se traduira instantanément par une punition dont l’intensité et le caractère humiliant ne feront que croître. Bien maintenant tu obéis, c’est la dernière fois que quelqu’un te parle ou s’adresse à toi en tant qu’être humain. Désormais tu dois te considérer au mieux comme un esclave, et en général comme un objet, un automate recevant des ordres, et qui n’est pas supposé émettre des opinions, des pensées, des demandes, des sons inconsidérés. Tes besoins physiologiques seront possibles sur autorisation seulement et exceptionnellement sur demande quoi qu’il t’en coûte et même si cela se traduit par une torture ou des situations humiliantes. On va te libérer de tes liens afin que tu exécutes les ordres que vas recevoir maintenant. Adieu.”. Je sens alors que l’on enlève mon bandeau, et je vois pour la première fois l’endroit qui va voir ma déshumanisation, ainsi que Maîtresse Sylvie. Elle est extrêmement belle, glorieuse dans une robe longue entièrement ouverte sur le devant simplement et uniquement attachée au niveau du cou par un bijou étincelant, et laissant son sexe magnifique totalement visible et mis en évidence par sa position fière, solidement posée sur deux longues jambes légèrement écartées. La jeune femme qui vient de me libérer de mon bandeau, et me laissant découvrir ces merveilles, me libère maintenant les poignets, et finit d’enlever tout ce qui pouvait se trouver sur mon corps. Rapidement je suis totalement nu et libre, plus aucun objet ne reste sur ma peau. La jeune femme retourne vers Maîtresse Sylvie et vient s’agenouiller entre ses jambes. Elle tend la tête vers le sexe de sa Maîtresse et commence à la lécher doucement mais amoureusement. Cette jeune femme a manifestement elle aussi un statut d’esclave, entièrement nue avec un large collier métallique épais, poli et doré, une ceinture de chasteté du même métal épais et doré qui lui moule entièrement l’entrejambe depuis le haut du pubis jusqu’au haut des fesses ne laissant aucun espace de peau visible de toute cette région, les pointes des seins couvertes de petites plaques rondes épaisses et dorées et de larges et lourds bracelets métalliques du même métal aux poignets et aux chevilles. Je me rends compte que tous ces accessoires ne peuvent tenir que par un perçage ou une inclusion dans la chair car ils semblent être sans support ni ceinture. De plus, la coque de chasteté (précisément au niveau du vagin), les pointes des seins, le collier et les quatre bracelets sont tous reliés entre eux par une chaîne elle aussi dorée, qui ne semble pas amovible. Contrairement à mon statut, elle a manifestement la chance d’être une esclave sexuelle. Et si Maîtresse Sylvie m’a affirmé qu’elle n’appréciait absolument pas les hommes, on sent qu’elle exige régulièrement la caresse d’une femme. Deux hommes sont entrés entre temps. Ils portent chacun une bouse blanche et l’un est muni d’une une lourde valise métallique alors que l’autre pousse devant lui un genre de haut brancard sur roulettes. Ils s’approchent de moi, et l’un me dit de me coucher sur le brancard, d’un ton sec et autoritaire : “couché!”. Ils attachent immédiatement mes chevilles et mes poignets par de longues lanières de cuir douloureusement serrées. J’ai les jambes largement écartées, les genoux remontés au niveau de ma poitrine, les chevilles attachées aux cuisses, et les bras complètement relevés tendus au-dessus de ma tête. On me réinstalle la boule gonflable dans ma bouche et une lanière de cuir est aussi installée sur mon cou. Je ne peux plus remuer aucun muscle tant mes liens sont tendus. Aucun son ne peut plus sortir de ma bouche et seul un pauvre gémissement un peu effrayé et désespéré sort de ma gorge car je ne m’attendais pas à cette surprise et je suis terriblement inquiet sur ce qui m’attend tout de suite, de plus les liens me font terriblement mal tant ils sont tendus. On ne m’a pas bandé les yeux ce qui signifie que je dois voir ce que l’on va me faire subir. Maîtresse Sylvie ainsi que son esclave toujours active entre ses jambes se sont approchées de nous, et je sens son excitation car elle aussi émet des gémissements mais manifestement de plaisir, sous les coups de langue de son esclave, et je me sens avoir une érection rien que d’entendre ces gémissements. Je me rends compte alors avec horreur que si Maîtresse Sylvie ne tire pas de plaisir sexuel des hommes, par contre leur souffrance ne la laisse pas indifférente, ce qui me laisse entrevoir des moments très difficiles bientôt. Les deux hommes ont entre temps changé leur habillement, en enfilant un masque, un bonnet des gants et une blouse de chirurgiens. Au passage ils ont du ôter leur blouse blanche, ce qui m’a laissé voir qu’ils étaient tous les deux entièrement nus et surprise qu’ils n’avaient plus de sexe ni l’un ni l’autre. La vision de ce pubis et cet entrejambe totalement vides m’a fait frissonner. L’un des deux hommes, au moment où il était nu, s’est approché de moi et avec un sourire complice, s’est rapidement touché l’endroit terriblement vide, et m’a glissé dans un soupir “bienvenue!”. Ensuite, une fois harnachés l’un et l’autre, ils se sont occupés à me nettoyer intégralement avec un produit spécial brun jaune, sans doute un désinfectant, ce qui m’a confirmé que des opérations sans doute multiples allaient être effectuées sur mon corps. La première a eu lieu rapidement : un des praticiens s’est approché de mon visage avec une sorte de pince pendant que l’autre me tenait la tête. Une douleur fulgurante m’a saisi et j’ai compris qu’il avait percé un trou dans ma cloison nasale. Et quand j’ai vu l’anneau qu’il s’apprêtait à y installer, je me suis rendu compte que ce trou devait être énorme. En effet le métal pouvait avoir une section d’environ un centimètre et l’anneau lui-même un diamètre de cinq centimètres. Il l’a installé en l’écartant en force montrant que les parties qui allaient se refermer s’emboîteraient l’une dans l’autre, montrant que ce serait sans doute définitif. La douleur était intense et je sentais le sang couler sur ma lèvre. Le poids de l’anneau montrait qu’il était fait de métal plein. Ensuite, j’avais les yeux dans le vague, brouillés par la douleur et le choc, et je m’aperçus à peine que l’on me pinçait un sein, le tirant violemment vers le haut et la même douleur fulgurante se renouvela. Je pleurais désormais de la douleur mais aussi de sentir que j’allai être percé ainsi en de nombreux endroits car l’on m’avait désinfecté tout le corps. En effet très rapidement on me perça le deuxième sein et là je sentis que si les perçages continuaient à ce rythme j’allai m’évanouir tant la douleur était intenable. Deux anneaux aussi lourds furent introduits dans ma chair à vif avec un poids semblable à celui qui pendait sous mon nez (pour autant que mes sens pouvaient encore percevoir quoi que ce soit!). Alors je sentis une piqûre dans mon bras et presque aussitôt un soulagement m’envahit, une sorte de torpeur qui fit quasiment disparaître la violence de la douleur, la remplaçant par une chaleur intense qui irradiait des endroits percés. Le temps s’était dissout je restai conscient, j’entendais clairement Maîtresse Sylvie qui criait de plaisir à côté de nous, mais je ne percevais plus exactement ce qui se passait sur moi, sauf quand les trous suivants furent percés, à chaque fois une brûlure qui s’éteignait progressivement. J’eus du mal à garder la conscience de tous les endroits où l’on m’installait ces anneaux, je perçus simplement comme dans un rêve éveillé quelques-uns uns de ces endroits, d’autres je les ressentis sans comprendre vraiment où l’on me perçait, mais cela durait, durait. Enfin de douleur et d’épuisement je m’enfonçai dans un trou noir immense et je perdis connaissance.

Lorsque je m’éveillai après cette coupure dans mon temps, je reposai, entièrement nu sur un lit. Mes poignets étaient attachés par des épais bracelets de tissus lourd auxquels étaient reliées des sangles de cuir. Mes chevilles aussi étaient ainsi bloquées. Mes de toutes façons mes forces ne m’auraient pas permis de bouger vraiment. Mes souvenirs revenaient lentement, je reconstituai progressivement l’horreur de ce que j’avais vécu quelques temps avant. Et ma première conscience fut de comprendre combien d’anneaux on m’avait implanté. Je sentais évidemment celui dans mon nez, sans pouvoir le voir. Je sentais quelque chose dans ma nuque mais sans vraiment comprendre ce que c’était, ça semblait différent de la sensation que les anneaux me provoquaient. Je sentis les anneaux de mes seins, et je descendis. J’essayai de relever ma tête et je ne pus qu’esquisser un début de geste qui ne me montra pas tout mon corps, j’eus juste le temps de voir quatre anneaux, car il y en avait un au niveau du nombril et un juste au-dessus de ma verge planté dans la chair du pubis. Je dis planté car il était manifestement enfoncé dans la chair et il tenait droit debout tout seul au-dessus de mon pubis. Par la pensée car je ne pouvais ni me lever ni explorer de mes mains bloquées, je ressentais des formes lourdes entre mes cuisses, derrière mes testicules, dans mes testicules eux-mêmes, dans la chair de mes hanches, dans mes reins une masse était sensible. En revenant vers ma tête, je sentis que ma langue aussi était équipée, sans que je comprenne encore comment.

Bien plus tard, alors que je m’étais ré-enfoncé dans un sommeil sans rêves, je fus réveillé par un des deux praticiens qui était en train de faire ma toilette. Il s’affairait sur chacun des perçages et appliquait un produit, déplaçant à chaque fois l’anneau en le faisant tourner dans la chair afin d’empêcher les adhérences. La douleur était intense mais supportable. Je m’apprêtai à parler car je voulais demander que l’on m’explique mais d’une part je me rendis compte que ma langue refusait de bouger, sans comprendre vraiment pourquoi, mais de plus l’homme me fit signe de me taire, montrant en écartant sa mâchoire comment une masse métallique profondément encastrée dans sa bouche l’empêchait lui aussi de parler. Je sentis qu’il subissait une punition, était-ce à cause du geste qu’il avait eu sur son pubis vide avant l’opération, et le mot qu’il m’avait soufflé? Je le saurai peu-être plus tard, mais je compris que je ne pouvais pas espérer d’explication maintenant. L’homme, habillé d’un collant qui le couvrait des pieds à la tête, mais ouvert juste à l’emplacement qui avait autrefois été son sexe, et qui désormais était parfaitement lisse comme s’il était né ainsi, détacha une partie de mes liens et me tourna sur le ventre. Il installa d’abord des genres de boîtes capitonnées de façon que les quatre anneaux de mon buste et mon pubis ne déchirent pas leur logement de chair sous moi. Il s’affaira pendant quelques temps sur ma nuque, mes reins, entre mes fesses, mes chevilles, ce qui m’indiqua les lieux probables d’insertion. Puis il me remit sur le dos, et me rattacha tous mes liens. Il quitta la pièce immédiatement.

Ceci dura pendant des jours et des jours, je ne comptai plus vraiment. Une semaine ou peut-être deux passèrent. On m’apportai une espèce de bouillie nutritive au goût non vraiment désagréable et on me faisait uriner et déféquer à intervalle régulier. Tous les jours on me rasait de tout poil, des pieds à la tête, et on me lavait très profondément avec des produits désinfectant, y compris par des lavements internes prolongés. Les cicatrices se refermèrent, les croûtes disparurent, la peau se reforma autour des superbes anneaux dorés qui parsemaient mon corps. Leur manipulation lors des lavages et rasages fut de moins en moins douloureuse, et devint progressivement insensible, au point que je finis par accepter cette présence en moi, dans ma chair, comme une nouvelle partie de mon organisme, douée d’une fonction naturelle que je devinai et liée à ma nouvelle nature biologique d’automate esclave devant être attaché régulièrement. Je trouvai cette nouvelle fonction de mon corps tellement évidente et naturelle que je me mis à aimer ces excroissances comme j’avais aimé mon sexe.

Puis un jour on détacha mes liens totalement, je pus me lever un peu. Je chancelai, déshabitué de la position debout oubliée depuis tous ces longs jours attaché sur ce brancard. C’est la jeune esclave de Maîtresse Sylvie qui accrocha une chaîne à l’anneau de mon pubis et qui m’emmena, sans me laisser le temps de réfléchir, ou de penser à ce qui allait m’arriver, ni à observer un peu mieux dans la position debout quelles étaient mes transformations. La jeune esclave était telle que je l’avais vue la première fois, avec les mêmes accessoires métalliques qui lui obstruait toutes les parties sensuelles de son corps. Elle avait attaché l’autre extrémité de la chaîne à un point d’attache situé au niveau de son anus sur la coque métallique qui enveloppait tout son entre-jambes et lui était donc une ceinture de chasteté. La chaîne était suffisamment longue (environ deux mètres) pour ne soyions absolument pas en contact. Et son allure était rapide, je dus accélérer mon pas car la tension sur l’anneau profondément fiché dans la chair de mon pubis devenait douloureuse et me tira un gémissement que je gardai aussi silencieux que possible. Je sentis une érection tendre ma verge au spectacle de cette magnifique jeune femme entièrement et étrangement enfermée dans cette coque étincelante. La position légèrement écartée de ses jambes et son allure raide lorsqu’elle marchait semblait indiquer qu’elle pouvait être actuellement pénétrée de plugs invisibles sous cette coque, mais probablement très encombrant en elle. Nous arrivâmes dans une pièce où Maîtresse Sylvie nous attendait, assise sur un haut tabouret à dossier, sirotant un verre. La jeune esclave s’agenouilla devant elle mais sans défaire la chaîne qui nous reliait. Maîtresse Sylvie se leva et s’approcha de moi et fit le tour de sa nouvelle machine que j’étais devenue. Elle tira pas très doucement sur tous les points d’attache qui faisaient donc partie intégrante de mon corps et je pus enfin connaître (ou confirmer) l’ensemble de mes nouveaux organes: la nuque, les reins, les hanches, deux points profondément installés de chaque côté de l’anus, reliant les deux fesses et plongeant sous la raie, un ancré exactement au point le plus bas de l’entrejambes, à l’arrière des testicules, un traversant complètement les testicules dans la largeur, celui dans mon pubis, un au niveau du nombril, ceux dans mes seins et enfin celui dans mon nez (donc treize en tout). Elle sembla satisfaite du travail de remaniement qui avait été effectué et s’adressa à moi: “bon nous allons tester la procédure A. Je vais expliquer ce que tu devras faire lorsque je produirai l’ordre “position A”. Cet ordre pourra intervenir en toute circonstance, et sera toujours prioritaire, quelle que soit la tâche que tu es en train d’effectuer, et quel que soit ton entourage, les gens présents etc. Tu devras donc immédiatement cesser ce que tu fais, laisser ce que tu tiens en main et prendre la position A que je vais t’expliquer. L’ordre “fin de position” indiquera une cessation immédiate de la position A et retour à ce que tu faisais auparavant comme s’il n’y avait jamais eu d’interruption. En particulier si le passage à la position A impliquait que tu changes ton aspect (vêtements, accessoires etc.) tu devras intégralement reconstituer l’aspect préalable. Sauf impossibilité matérielle toutes les manipulation de changement d’aspect, d’installation et de désinstallation de la position A font partie des ordres et tu devras donc les effectuer toi-même. Les manipulations éventuelles que tu ne peux matériellement pas réaliser toi-même le seront par esclave 12 ici présente...” (et elle désigna la jeune esclave agenouillée dont je connaissais enfin l’identité) “qui devra donc être disponible ou se rendre disponible immédiatement pour cet ordre. Bien, pour atteindre la position A tu dois, dans l’ordre : être totalement nu, trouver le plot le plus proche de ta situation présente (et je dirai ensuite ce qu’est un plot), t’encastrer sur ce plot, bloquer le plot dans ton orifice ainsi que je vais le montrer ensuite, accrocher ton point d’ancrage de nuque sur le crochet que tu trouveras toujours en position appropriée, saisir ton pénis dans une main, démarrer une friction alternative du pénis de bas en haut et totalement continue. Cette friction ne pourra cesser en aucun cas tant que l’ordre de fin n’est pas donné. Il est évident que, en aucun cas, en aucune circonstance, cette friction ne pourra entraîner une quelconque jouissance ou éjaculation, sous peine de la plus grave des punitions. Ceci est naturel dans la mesure ou ce pénis qui n’est plus un sexe reste temporairement attaché à ton corps. L’objectif de la position A est précisément de faire admettre la nouvelle nature non sexuelle et transitoire du pénis et de préparer sa future déconnexion. L’ordre “fin de position” qui donc termine cette position A consistera à arrêter immédiatement sans préalable cette friction, détacher le crochet de nuque, débloquer le plot, provoquer l’extraction du plot de ton orifice, effectuer le nettoyage du plot par ton orifice buccal jusqu’à suppression totale de toute trace laissée par ton encastrement sur le plot. Nous allons donc expérimenter la position A”. Je remarquai alors que la pièce était occupée par quelques piliers décoratifs du sol au plafond, et que sur certains (en fait deux dans cette pièce, mais sans doute y en avait-il dans d’autres pièces) un petit plateau métallique étroit était accroché à faible hauteur du sol (peut-être quatre-vingt centimètres). Sur ce plateau métallique une sorte de cylindre oblong toujours du même métal, de vingt centimètres de haut et quatre centimètres de diamètre était enfiché verticalement. A quelque hauteur de cet assemblage, sur le pilier se trouvait un gros crochet que je devinai être le crochet de nuque. En arrivant près de ce pilier, je compris ce qu’était le “plot” et l’orifice dans lequel il était supposé s’encastrer. A la base du plot en question, je vis que le support était bombé et en surépaisseur en son milieu, et traversé d’un trou horizontal, dans lequel une tige était enfoncée. Je commençais à comprendre ce que je devrai faire, mais aussi l’usage des deux anneaux que l’on m’avait greffés de chaque côté de mon anus. Maîtresse Sylvie émit alors l’ordre “Position A!!”. Etant déjà totalement nu (du moins dans la nouvelle acceptation de ce mot qui signifiait que j’avais ôté de mon corps tout ce qui pouvait en être enlevé) je m’approchai du pilier de façon à être le dos en appui contre lui. Je fléchis mes jambes jusqu’à sentir le contact du plot métallique contre mon anus. Je réalisai que le dessin de cet assemblage était remarquablement fait afin qu’il s’adapte parfaitement à ma propre construction (j’emploie ce mot pour souligner le fait que j’étais devenue une machine). Je continuai à fléchir les jambes et commençai à sentir le plot que je trouvai alors vraiment énorme, s’encastrer lentement dans mon “orifice” anal. L’extrémité haute était de forme très douce et l’incrustation se fit en douceur malgré la sensation d’écartèlement que je vécus alors. La fin fut malgré tout douloureuse car la longueur du plot impliqua que mon intérieur se réarrange pour loger toute cette masse de métal en moi. Lorsque je sentis le contact avec le support, je compris que je devais extraire la tige horizontale, ce que je fis, puis je finis de m’asseoir complètement sur le support sur lequel mes fesses s’adaptèrent plutôt confortablement à ma grande surprise. Je sentais, sans les voir que les deux anneaux enfichés de part et d’autre de mon orifice anal allaient correspondre au passage de la tige que j’avais dans la main. Je tâtonnais pour installer cette tige par le premier anneau que je touchai pour la première fois, puis lorsqu’elle l’eut traversé, pour retrouver le trou aménagé dans la base du support. Enfin la tige coulissa et je passai ma main à l’arrière pour l’accueillir et elle traversa sans problème le deuxième anneau. La sensation de faire totalement corps avec cet assemblage mécanique était assez troublante et je fis un essai pour remonter en me mettant en appui sur mes jambes fléchies, et je compris que le blocage réalisé était un blocage serré car dès mon premier effort sur mes jambes, je sentis que les anneaux tiraient sur ma chair. Je me rassis et je laissai mon corps prendre sa place librement sur ce support et le plot s’installer au plus profond de moi. Je soupirai en appréciant la sensation douce et délicieuse de cette forte présence en moi, même si je savais que je ne pourrai pas produire les mouvements qui auraient produit du plaisir et auxquels mon ancien Maître m’avait habitué. Maîtresse Sylvie dut sentir mon relâchement car elle me reprit sèchement “alors ça vient la suite, il faut absolument prendre la position le plus rapidement possible, sans aucun arrêt. Il faut oublier tout objectif ou toute sensation de plaisir. D’ailleurs ce premier plot est pour l’apprentissage, c’est le moins difficile à encastrer.”. Je me réveillai et me rappelai la suite de la procédure. Je cherchai de ma main derrière moi le crochet qui devait se trouver au niveau de ma nuque et en effet je le trouvai, je dus me soulever légèrement (en tirant au passage sur mes anneaux bloqués) pour faire passer l’anneau encastré dans ma nuque afin qu’il s’encliquette sur le crochet du pilier. Je sentis au passage pour la première fois ce qui était installé dans ma nuque. Ce n’était pas un anneau comme les autres, mais plutôt une plaque large d’environ dix centimètres de large sur deux de haut, incurvée pour épouser la forme de mon cou. Je sentis la partie identique qui était incorporée dans ma chair entièrement sous la peau, et lorsque je m’appuyai un peu, je sentais les vertèbres cogner contre la plaque en une sensation assez désagréable. Le crochet du pilier était lui aussi plat et d’une longueur juste suffisante pour maintenir l’arrière de ma tête et mon dos plaqués contre le pilier, avec ma plaque tendue, sa partie remontante ressortant au-dessus de ma plaque. J’étais donc mécaniquement et solidement intégré au pilier et sauf à m’arracher mes organes je ne pourrai pas de défaire rapidement de cette position. Je me rappelai pourtant le rappel à l’ordre précédent et portai ma main vers mon pénis. Il était déjà légèrement en érection à cause de la sensation que me procurai le plot, et je n’eus que peu de frictions à effectuer pour que l’érection complète arrive. J’étais inquiet de savoir si je saurais maîtriser l’orgasme qui ne manquerait pas de vouloir se produire dans une durée indéterminée mais je démarrai tranquillement en me disant que je verrai plus tard. Esclave 12 était depuis le début de l’installation restée attachée à la chaîne toujours reliée entre mon pubis et sa coque de chasteté et était toujours agenouillée devant moi.
Maîtresse Sylvie apporta son tabouret haut devant elle et s’assit en écartant largement les pans de sa robe et ses jambes. J’étais extrêmement troublé par cette vision magnifique et je crus que j’allai jouir immédiatement mais je réussis à me contrôler heureusement et le frisson que je sentis dans mon dos ne fit que passer. Elle s’installa alors comme elle l’avait fait cet autre jour, à cheval sur la tête de la jeune esclave, qui commença à lui procurer une caresse magnifique. Je devais me forcer avec douleur à aller chercher des souvenirs tout autres afin de chasser le désir fabuleux d’orgasme que je ressentais en moi, et j’espérai que Maîtresse Sylvie assouvirai son plaisir le plus vite possible afin de soulager mon supplice. Malheureusement elle demanda à esclave 12 de ralentir car dit-elle “je veux que ça dure le plus longtemps possible et je veux plusieurs orgasmes.”. Le supplice dura en effet un temps infini peut-être plusieurs heures, esclave 12 était manifestement une experte dans cette caresse car Maîtresse Sylvie se tordait de plaisir en gémissant même quand esclave 12 ralentissait sa caresse, puis elle accélérait brutalement, jusqu’à faire hurler Maîtresse Sylvie, mais s’arrêtait quand même juste avant l’orgasme réel. Ce jeu dura, dura et je perçus au moins quatre orgasmes tous plus violents l’un que l’autre, et pour le dernier elle s’empara des chaînes qui reliaient toutes les coques métalliques d’esclave 12, en particulier celles qui atteignaient sa coque de chasteté et elle s’accrocha à cette chaîne pendant qu’elle hurlait de jouissance, provoquant par l’arrachement de la coque qui devait sans doute être profondément greffée dans sa chair, des gémissements de souffrance manifeste d’esclave 12 qui était en pleurs mais continuait malgré tout sa caresse parfaite jusqu’à ce que Maîtresse Sylvie soit entièrement satisfaite. Je perçus moi aussi l’effet de cet arrachement car la chaîne qui nous reliait finit par distendre la chair de mon pubis. Lorsque le dernier orgasme se termina, esclave 12 était épuisée, en pleurs, elle s’effondra sur elle-même. Maîtresse Sylvie se leva et sans un mot sortit de la pièce, nous laissant là moi toujours en position A, actif mais soulagé sur mon pauvre pénis rouge et gonflé sous ma main réellement devenue telle un automate quasiment hors de mon contrôle, pratiquant ce qui n’était peut-être même plus une caresse, mais simplement un geste mécanique destiné à garder mon pénis en érection et me faire percevoir son inutilité sauf pour me faire souffrir et augmenter ma frustration. Esclave 12 finit par se redresser, elle sécha ses pleurs, se retourna doucement et me regarda tristement m’activer fiévreusement, luttant contre l’orgasme et la jouissance qui étaient de plus en plus sournoisement présents quels que soient les efforts que je faisais pour chasser de mon esprit toute idée sexuelle ou sensuelle. Elle me regarda ainsi, observant mon corps en détail et comment il avait été modifié, puis ma position et enfin me regarda dans les yeux avec beaucoup de douceur et de tristesse, était-ce un regret car une larme pointa au coin de ses yeux, je ne le saurai sans doute pas car son éducation étant déjà bien avancée malgré son très jeune âge évident, et je pense qu’elle n’est pas autorisée à parler. Je le lui dis sachant que je prends le risque assez manifeste d’une punition “tu ne peux pas parler?” Elle me répond simplement en baissant les yeux. Je lui réponds très doucement “merci de ton doux regard je t’aime” elle se tourne alors pour pleurer, sans bruit car je vois ses épaules secouées par quelques sanglots, mais qui s’arrêtent très vite stoppés sans doute par le souvenir des punitions. Elle se tourne de nouveau courageusement vers moi et lève son regard de nouveau tendre vers moi et restera à soutenir mon geste par un soupçon imperceptible mais ferme de sourire qui me réchauffe le peu d’humanité qui me reste et qui s’enfuit de moi à grosses gouttes. Je ne sens plus vraiment ma main qui telle une machine continue à pomper ce pénis que j’abandonne à son triste sort, pour ne plus garder que ce doux et chaud regard qui m’enveloppe. Je sens que le pénis qui est dans ma main est en train de perdre son érection et je comprends que Maîtresse Sylvie va probablement réussir ce qu’elle attend de moi en détachant ce pénis bien avant qu’il me soit enlevé physiquement. En arriverai-je à désirer cette castration, je le pressens en effet, car mon geste commence à être plus un supplice qu’un geste de plaisir comme j’en ai encore le vague souvenir.


Nous continuons ainsi à nous aimer tranquillement peut-être pour la dernière fois car seule Maîtresse Sylvie sait quand une telle occasion de contact se reproduira. Le pénis est devenu assez petit même s’il est toujours tendu et sensible mais il a perdu sa fonction d’origine.

Bien plus tard (mais la notion de temps a elle aussi disparu) Maîtresse Sylvie revient dans la pièce et à peine est-elle entrée qu’elle s’approche à grands pas d’esclave 12; elle tient une cravache dans la main et lui en assène de violents coups dans le dos; elle lui ordonne de se mettre debout, de se tourner et continue par des coups de cravache non moins violent sur le torse et les bras. Je vois son dos zébré de traces rouges et esclave 12 qui se redresse fièrement en réprimant des sanglots et des gémissements. “Tu devais lui dire de se taire, tu es responsable de son obéissance quand tu es attachée à lui. Sa punition à lui sera donc de te regarder subir à sa place le supplice qu’il aurait dû subir.”. Et elle ajouta, en parlant ostensiblement suffisamment fort pour être entendue d’une autre pièce: “Position R !!”. Immédiatement esclave 12 se cacha le visage dans ses mains et se mit à trembler en pleurant “Pitié Maîtresse Sylvie pitié”, Mais Maîtresse Sylvie resta insensible alors qu’un des esclaves asexués entrait dans la pièce, entièrement nu et sans aucun accessoire, ce qui rendait sa castration fabuleusement visible. Il fit descendre du plafond un filin double jusqu’à ce que son extrémité d’où pendait un crochet arrive au niveau du visage d’esclave 12. L’homme repartit immédiatement. Esclave 12 malgré sa terreur évidente se saisit du crochet, l’installa sur un maillon central de la chaîne qui reliait de façon permanente les différentes plaques métalliques incrustées dans sa chair qui recouvraient ses seins, son cou et son entre-jambe. Elle se saisit alors du deuxième bout du filin, et le tire vers le bas, ce qui, grâce à un quelconque mécanisme démultiplicateur eut pour effet de faire lentement remonter le crochet. Je me rends compte alors avec stupeur que si le crochet monte, il va soulever esclave 12 du sol et elle sera suspendue uniquement accrochée par les plaques qui sont incrustées dans sa chair, écartelant, déchirant peut-être ces chairs si délicates car je sentais que si l’incrustation au niveau des seins était assez évidente, celle de la coque de chasteté devait probablement se faire au niveau de la vulve ou de toute partie semblablement sensible. A force de tractions sur le filin je vis les chaînes se tendre, étirer d’abord les pauvres seins vers le plafond ce qui déjà provoquait sur le visage d’esclave 12 un terrible rictus de douleur, mais qui ne fut rien à côté de l’expression horrifiée qui apparut dans ses yeux lorsque les pieds décollèrent, tout le poids de ce corps étirant horriblement sans doute les chairs de sa vulve car le corps était maintenant courbé, les jambes pendaient et seul les bras continuaient à tirer sur le filin diabolique jusqu’à ce que ce filin se bloquât, ayant atteint sa position maximum. Un immense cri qui, dura dura sortit alors de la gorge d’esclave 12 qui s’évanouit ensuite terrassée par la douleur du déchirement. Je voyais juste devant moi un peu de sang couler sur les seins et sur les cuisses grandes ouvertes, impuissantes. Et comme j’étais toujours en position A, je poursuivais sans cesse mon geste alors que la vision terrible de ce corps effondré et supplicié, mais aussi la tension sur mon pubis provoquée par le mouvement de balancier qu’avait pris le corps d’esclave 12, provoquèrent malgré moi une érection terrible qui me mit au bord de l’orgasme. Il me fallait tenir bon pour honorer esclave 12 et son supplice qu’elle subissait à ma place. Maîtresse Sylvie tourna autour de nous quelques instants puis commença à se caresser, enlevant sa robe, excitée par le supplice que nous nous infligions nous-même. Très rapidement au bout de seulement deux ou trois caresses très brutales, elle eut un orgasme violent quoi que silencieux qui transforma sa caresse en une manipulation hystérique, terminée presque immédiatement en un tremblement et un râle. Ceci dura à peine une minute sans doute mais elle s’effondra sur ses genoux, reprenant son souffle péniblement. Puis, jugeant que la leçon était terminée, elle émit l’ordre tant attendu dans un souffle “fin de position”. Immédiatement je lâchai le pénis recroquevillé mais dur et douloureux, je me rehaussai en remontant mes jambes ce qui me provoqua une douleur fulgurante dans mes chairs congestionnées des fesses et du pubis, je décrochai ma plaque de nuque du pilier; je passai mes mains entre mes jambes pour désenfiler la tige bloquante, et je pus, miracle de douceur remonter mon corps pour démonter mon orifice anal du plot qui était au cours du temps devenu affreusement énorme (du moins le ressentais-je ainsi) par le gonflement de mon intérieur. Je savais que l’opération suivante devait être le nettoyage du plot, et je réussis à me tourner en détendant un peu la chaîne qui reliait toujours mon pubis à esclave 12 qui commençait à sortir de son évanouissement. Je me penchai alors pour saisir le plot dans mon orifice buccal (ainsi que je devais le nommer maintenant) et constatais qu’il avait en effet besoin de nettoyage, souillé qu’il était de mon intérieur, couvert de traces amères et odorantes. Je continuai d’aspirer, de lécher très soigneusement, alors que je sentais derrière moi esclave 12 faire descendre doucement son corps, en agissant sur le même filin qui lui avait servi à mettre en place son propre supplice. J’en avais fini avec le nettoyage et je vérifiai très finement le résultat afin d’être certain que Maîtresse Sylvie ne trouverait rien à redire, puis je me retournai vers esclave 12 qui touchait le sol. Son regard vide son visage blanc montrait l’intensité de la douleur qu’elle venait de connaître. Des filets de sang coulaient sur ses cuisses et son ventre, son souffle était court, elle porta ses mains à sa coque de chasteté, les appuya sur le dessous pour en alléger le poids ou bien la repositionner; elle pleurait sans bruit puis ne put s’empêcher en pressant à l’endroit où s’était trouvé jadis son clitoris de lâcher un cri de douleur, et j’essayai de me représenter les possibles destructions de chairs déchirées écartelées broyées dans un endroit si doux si sensible. Enfin elle se redressa, reprit son souffle récupéra son regard tendre et si clair et me regarda droit dans les yeux, intensément et je sentis une vague d’affection la submerger, l’éclat de ses yeux me fit frémir et trembler, un frisson me parcourut le dos et les membres. Je restai devant elle, incapable d’imaginer quelque geste que ce fût, à cause de cette intense émotion qui nous reliait bien plus fortement que la chaîne dorée qui se tendait toujours entre mon pubis et sa coque de chasteté. Maîtresse Sylvie qui nous regardait toujours se rendit compte sans doute de cette émotion et s’adressa à esclave 12 : “position C1” Immédiatement esclave 12 se retourna, se précipita à genoux entre les jambes de Maîtresse Sylvie, tirant violemment sur mon pubis ce qui m’arracha un cri de douleur et de surprise, et reprit la caresse du sexe magnifique. Je fus aussitôt en érection mais la frustration était infinie cette fois par l’obligation évidente de ne devoir faire absolument aucun geste que j’avais devinée spontanément, de sentir mon pénis tendu de voir cette scène magnifique de mon amie esclave 12 donner tant de plaisir à ce sexe prodigieux, adoré, rêvé; frustration aussi de savoir maintenant que tant pour moi que pour esclave 12 comme je le savais désormais, aucun retour ne serait jamais plus possible. Ma respiration était courte mon pénis battant dur et tendu devant moi; esclave 12 devait sentir mon émotion, elle devait percevoir que ce désir était pour son geste infiniment érotique et je vis son bassin commencer à osciller légèrement, ses reins se cambrer, son souffle s’accélérer en même temps que celui de Maîtresse Sylvie, en même temps que ses gémissements s’amplifiaient, que ses mains s’agrippaient à la tête d’esclave 12. Mais esclave 12 dut sentir la demande non dite, simplement sur des gestes sans doute, je n’avais rien vu, ou bien était-ce des ordres habituels, et elle ralentit son geste, sa langue parcourait maintenant toute la vulve lentement partant du pubis tendu, glissant sur le clitoris proéminent, s’arrêtant imperceptiblement pour s’enfoncer une fraction de seconde dans le vagin palpitant, pour repartir tout de suite vers l’autre douce et chaude entrée où là elle resta à arroser à savourer l’endroit beaucoup plus longtemps, repartant enfin vers le même mont bombé. Elle sut faire varier cent, mille fois, ce geste terrible, passant par les lèvres, par le creux de l’aine, mais sans jamais oublier le point chaud du clitoris, qui tirait de Maîtresse Sylvie ce qui n’était au début qu’un souffle rauque et bref mais qui devint progressivement un cri, bref secousse dont le rythme s’accéléra pour s’arrêter lorsque esclave 12 stoppa brutalement tout mouvement, enveloppant de sa bouche le clitoris, immobile désormais, produisant une seule aspiration continue telle une ventouse splendide qui fit vibrer tout le corps et les membres de Maîtresse Sylvie, frémissement ininterrompu, terrible, qui s’accompagnait d’un râle lui aussi continu, la rendant hors d’haleine. Esclave 12 caressait en même temps les fesses les reins les cuisses les hanches de Maîtresse Sylvie, et finit par arrêter sa main juste sur l’anus qui se tendit, offert par la cambrure brutale, et la main toute entière s’engouffra dans cet anus en un effort unique et sauvage qui déclencha enfin l’orgasme explosif qui lui fit fléchir les jambes et ouvrir les cuisses afin d’accueillir cette pénétration et offrir encore plus le clitoris à cette bouche qui voulait l’aspirer l’avaler. L’orgasme dura une éternité, Je croyais qu’elle ne pouvait plus s’arrêtait de frémir, de crier, d’aspirer la main d’esclave 12 dont le visage était inondé de la liqueur de Maîtresse Sylvie. Quand ce fut fini, elles restèrent néanmoins comme soudées toutes les deux comme ne formant plus qu’un seul organe, le corps d’esclave 12 encore secoué de soubresauts de hoquets comme si elle avait partagé cet orgasme (ce qui ne pouvait évidemment pas avoir eu lieu) directement transmis par la bouche et la langue.
Mais le double corps se dissout, se divisa et Maîtresse Sylvie s’accroupit pour embrasser tendrement la bouche d’esclave 12. Elle nous parla “Bon vous allez dormir mais esclave 12 doit faire ses besoins. Vous allez vous installer en position F2 puis G2 pour la nuit.” Esclave 12 avait déjà appris ces positions standard et se leva, et m’entraîna sans un mot sans un regard. Maîtresse Sylvie me dit, alors que nous quittions la pièce : “n’oublie pas que vous êtes contrôlés en permanence, et que toute faute sera punie.” Je frissonnai en repensant au supplice d’esclave 12 plus tôt. Nous arrivâmes dans une pièce où était arrangé par terre un grand matelas mince et ferme du genre tatami. Esclave 12 se saisit d’un accessoire que je ne connaissais pas. C’était un pilier métallique avec à sa base un pied en forme de petit pont, et portant comme un grand entonnoir. Esclave 12 me fit m’allonger sur le dos, couvrit mon cou de la base du pilier, ce qui enserra complètement mon cou, m’empêchant ainsi de bouger ma tête. De plus la base de l’entonnoir s’appliqua directement à ma bouche, la forçant à l’absorber complètement entre mes mâchoires distendues. Esclave 12 s’installa à califourchon sur le pilier qui offrait à son extrémité haute des picots qui vinrent s’emboîter exactement dans des petites infractuosité de la coque de chasteté, au niveau du vagin. Dès qu’elle s’assit sur le dispositif, le pilier s’encliqueta dans la coque et ce qui produisit en retour un déclic qui libéra la pièce où était attachée la chaîne qui nous reliait. Cette pièce se trouvait en fait être une trappe qui obstruait l’anus d’esclave 12 et alors évidemment je compris ce qui allait m’arriver, mais je n’eus pas le temps d’y penser longtemps car très vite un flot de matières se déversa dans ma bouche, guidé par l’entonnoir, atteignant directement le fond de ma gorge. Je suffoquai, par le flot, par le goût terrible, par l’humiliation, mais je me ressaisis et commençais à avaler ces matières infiniment amères. Esclave 12 se libérait, et je vis un flot d’urine se précipiter oh surprise par le même orifice. Quel était ce prodige ? Avait-on modifié son corps à ce point ? Evidemment ceci expliquait la coque totalement lisse et sans aucun orifice sur sa partie avant!! Je me pris à penser alors qu’esclave 12 était-elle aussi totalement castrée de ses sexes, j’imaginai la coque, encastrée dans ce qui avait été le vagin, la vulve anéantie comme le sexe des hommes qui m’avaient opéré., remplacée par cette coque métallique. Je continuai péniblement d’avaler cette matière ce liquide chaud que j’aimais maintenant comme le seul don qu’esclave 12 pourrait jamais m’offrir par son corps. Et puis la source se tarit enfin après qu’elle se fût vidée au maximum, sachant que la prochaine fois était imprédictible et dépendait du bon vouloir de Maîtresse Sylvie. Je devinai qu’un mécanisme comparable me serait installé en moi tôt ou tard afin de contrôler mon corps aussi complètement. Lorsque ce fut fini, esclave 12 referma la trappe de son anus, se leva, ce qui ré enclencha le blocage de la trappe et elle se démonta du pilier, refermant ses orifices jusqu’au prochain ordre de délivrance de Maîtresse Sylvie. Elle releva le pilier ce qui désengagea l’entonnoir de ma bouche. A ma grande surprise je la vis s’allonger sur le dos et m’indiquer le pilier. Elle me présenta aussi une coquille métallique qu’elle posa sur sa coque de chasteté puis me la tendit, toujours sans me parler, en me montrant mon pénis. Je compris que nous allions échanger nos rôles. Je me sentais mal à l’aise et l’idée de lui faire subir ce que je venais de vivre m’était assez insupportable. Je restai quelques instants à hésiter, mais en voyant son regard suppliant, je compris que la désobéissance signifiait encore pire pour elle et je lui installai le pilier sur le cou, j’enfonçais la base de l’entonnoir encore sale dans sa bouche qui dut s’écarter au maximum pour faire entrer cet objet énorme pour sa petite mâchoire. Je cherchais ensuite comment adapter la coquille sur mon sexe et je m’aperçus qu’il possédait des encoches permettant se s’encliqueter sur les pointes supérieures du pilier. Ensuite, je m’assis doucement car en fait je devais me reposer entièrement sur mes testicules ce qui, compte tenu de l’anneau qui les traversait de part en part fut vraiment très douloureux. La coquille se terminait à l’avant par une partie creuse dans laquelle vint se loger mon pénis. Quand je fus relâché dans cette position assez inconfortable et douloureuse, je commençai à pousser et très rapidement je me vidai dans la pauvre bouche de esclave 12. Je me mis à pleurer d’abord mais ensuite je perçus le bonheur de partager ce supplice à égalité avec celle qui était ma douce compagne de malheur, et la joie de pouvoir vivre ensemble ce que j’avais finalement tant désiré, et qu’elle aussi désirait me remplit d’une douce joie, et je pensais aux sensations que nous vivions également en cet instant, et je fus ému. Lorsque j’eus terminé je me levai, m’extirpant de cette petite coquille qui broyait mes testicules, me mis debout au dessus de l’entonnoir et urinai longuement, le rinçant soigneusement. Il se remplit car esclave 12 ne pouvait pas boire aussi vite que l’entonnoir se remplissait et je restai à la regarder finir d’avaler péniblement les matières puis le flot d’urine que je venais de déverser en elle.

Plus tard, quand elle eut terminé laborieusement, avec des hoquets qui lui déchiraient la gorge, je lui ôtai le pilier du cou.. Elle se releva et se saisit de deux tiges plates. Elle me tendit la première en me montrant mon pubis. Je compris que je devais l’accrocher à l’anneau qui y était encastré et en effet, l’extrémité de la tige s’adaptait parfaitement sur l’anneau, l’enserrant dans une espèce de pince encliquetée. Puis esclave 12 passa derrière moi, et m’attacha les poignets entre eux d’un double bracelet de métal. Je ne bougeai pas d’un souffle, sachant que les caméras vidéo nous observaient en détail, mais je sentis une rapide mais réelle caresse furtive du bout de ses doigts, premier contact tendre depuis tant de jours. Cette caresse ne dura qu’une fraction de seconde, car elle ne devait pas prendre de risques, mais un frisson de plaisir parcourut mon corps de la tête aux pieds. Elle repassa devant moi et me fit signe de me coucher. La tige métallique accroché à mon pubis pendait vers le sol comme j’avais dû la lâcher et m’arrachait les chairs. La position couchée fut un soulagement. Esclave 12 s’allongea en face de moi, le visage au niveau de mon sexe et inversement. Elle accrocha l’autre extrémité de la barre qui m’était déjà attachée au pubis à son cou, de sorte que sa bouche était à quelques centimètres seulement de mon pénis. Puis elle fit de même avec l’autre barre, entre l’anneau de mon nez et sa coque de chasteté. Ma bouche était elle aussi à quelques centimètres de son sexe métallique, mais clairement nous ne pourrions pas nous toucher. Enfin elle passa ses mains dans son dos et j’entendis un clic qui devait signifier que ses poignets étaient eux aussi bloqués. Une voix s’éleva alors dans la pièce, montrant que l’on avait attendu que nous soyons prêts pour nous donner d’autres consignes. C’était Maîtresse Sylvie : « C’est très bien vous avez été obéissants. Exceptionnellement vous êtes autorisés à parler pendant quelques minutes. Puis vous dormirez. » J’étais si heureux de pouvoir parler que je me précipitai : « quel bonheur que nous soyons attachés ensemble, je voudrais subir tout et le pire pour pouvoir t’offrir mes souffrances et servir Maîtresse Sylvie avec toi, te regarder lui donner du plaisir. Dis moi, depuis quand es tu là, douce amie ? » « je suis aussi très émue d’être suppliciée pour toi, je voudrais encore être punie pour te donner mes émotions extrêmes. Je vois ton pénis et je sais qu’il va t’être arraché bientôt et j’aime ça et je t’aime de ça. Moi on m’a absolument gommé toute trace de ma vulve, lèvres et clitoris et ma coque est greffée à l’intérieur de ce qui était mon vagin, encastré dans ma chair, accroché à l’os de mon bassin. J’urine par mon anus, car on m’a toute transformée dans mon intérieur. Toutes mes plaques sont incrustées en moi très profondément. Des fois je sens le métal frotter sur mes côtes sous mes seins. Et mon collier passe sous la peau de ma nuque, il est vissé sur les vertèbres. Plus jamais mon corps n’existera sans ce métal, mais j’en suis fier, je suis fier d’avoir donné mon existence à Maîtresse Sylvie que j’aime de tous mes sens de tout mon corps comme je t’aime toi aussi de ce que tu me donnes, de ce que tu m’as donné tout à l’heure. » je lui répondis doucement « je caresse ton métal chéri, sens-tu la chaleur de mon cœur, de mon regard sur ton nouveau corps si beau, je voudrais le sentir glisser sous ma langue me souder moi aussi à cette coque, la faire entrer en moi » « tu sais, dit-elle je ne sais plus vraiment depuis combien de temps je suis ici, deux ou trois ans peut-être, je ne sais plus l’âge que j’ai et je n’ai plus de souvenirs du monde d’avant. Mais je suis arrivée très jeune, et j’ai donné mon corps tout de suite à Maîtresse Sylvie tout de suite, c’était si évident que je ne pouvais que lui appartenir, elle est si bonne d’accepter ma langue pour lui donner son plaisir, son sexe est si bon … ». Mais elle fut interrompue brutalement par la voix de Maîtresse Sylvie qui nous ordonna brutalement de dormir, et la lumière s’éteignit. Il me fallut longtemps pour arrêter de penser de savourer les douces paroles de esclave 12 adorée, pour cesser de rêver à ce sexe métallisé à quelques centimètres de mon visage, pour installer dans mon cœur ce ventre transformé, comme le serait le mien un jour…
 

Le lendemain (mais les jours les nuits avaient-ils toujours une signification dans ce monde nouveau où je me trouvai, où nous nous trouvions, car je perçus comme une évidence que mon sort serait lié pour longtemps à celui d’esclave 12) la voix de Maîtresse Sylvie nous réveilla, et esclave 12 nous détacha les barres rigides qui nous reliait. Nous n’étions pas pour autant déconnectés puisqu’une chaîne nous reliait toujours. Nous subîmes une douche puissante, glacée, mêlée de produits lavant, dans une pièce entièrement conçue à cet usage, avec des jets qui nous entouraient de toutes parts, sol, murs, plafond. Elle se frottait soigneusement sur tout les corps, glissant ses doigts autant qu’elle le pouvait sous ses plaques métalliques ou bien s’orientant sous les jets de façon à être lavée en profondeur. Je fis de même parcourant de mes mains enfin libres (ce qui deviendrait si rare désormais !) tout mon corps, le parcourant encore avec incrédulité, redécouvrant encore une fois tout ce métal qui y était incorporé. La journée débuta par une série de tâches ménagères très inconfortables à réaliser, attachés que nous étions, nous dûmes laver le sol de plusieurs pièces avec comme seul ustensiles une serpillière et un seau d’eau savonneuse, sans balai. On nous avait affublés d’un vêtement en grosse toile rugueuse et grossière qui entourait le torse, et couvrait les jambes, laissant les sexes libres (au moins pour laisser passer les chaînes. Ces vêtements étaient simplement appliqués sur le corps et maintenus par des scratch car ils ne pouvaient pas être enfilés. Leur matière était très rigide et lourde, ce qui rendait nos gestes extrêmement pénibles. Nous étions tous les deux à quatre pattes et ce travail dura plusieurs heures. Enfin, plus tard dans la journée, épuisés nous retirâmes les vêtements de travail, rangèrent le matériel, et retournâmes prendre une douche, toujours glacée et violente. Nous retournâmes nous présenter aux ordres dans le salon principal. Mais rien ne nous fut indiqué et nous dûmes rester ainsi debout pendant sans doute plusieurs heures, sans bouger, sans oser même nous regarder, côte à côte, l’esprit vide après ce travail exténuant. Plus tard (mais comme aucune fenêtre n’était visible de l’endroit où nous nous trouvions, nous ne pouvions même pas voir si c’était le jour ou la nuit) une table fut dressée au milieu de la pièce et des esclaves vinrent mettre le couvert sans doute pour un banquet étant donné l’importance du couvert. Nous entendîmes un remue-ménage et des personnes arrivèrent dans la pièce. La plupart étaient en couple, très élégamment habillés.. Lorsque les convives furent en place, Maîtresse Sylvie arriva, ce qui déclencha des applaudissements, en effet sa tenue était magnifique : elle était recouverte de longs voiles diaphanes largement drapés sur elle, avec de nombreuses échancrures manifestement destinées à savamment dévoiler son sexe et ses seins lorsqu’elle bougeait. Elle embrassa sur la bouche puis sur le sexe toutes les femmes, et s’inclina légèrement devant les hommes montrant sa préférence (mais qui devait sans aucun doute être parfaitement connue des invités). Elle fit signe de s’asseoir, et là je m’aperçus qu’une chaise sur deux était munie dans sa matière de un ou deux pénis artificiels. Les femmes durent choisir ces places, ce qui impliquait qu’elles ne pouvaient être qu’en jupe ou en robe, et qu’elles ne pouvaient porter de sous-vêtement. Tout le monde ne devait pas être au courant de cette surprise car lorsque Maîtresse Sylvie déclara «mes chéries, je vous remercies d’être venues ce soir accompagnées de vos compagnons, malgré que leur rôle ce soir sera extrêmement limité. Je vous ai préparé une petite surprise qui devrait beaucoup vous plaire, et j’espère qu’elle leur plaira à eux aussi – dit-elle avec un sourire aux lèvres. Vous voyez maintenant en quoi consiste cette surprise, et je suppose que vous ne portez pas de sous-vêtements. Si jamais l’une d’entre vous avait malgré tout commis cette petite imprudence, je lui demande de le dire maintenant ». Trois jeunes femmes s’avancèrent en riant et rougissant, blaguant avec la maîtresse de maison, en lui montrant leur bassin pour lui indiquer que malheureusement ça n’était pas le cas. Elle fit alors un signe à esclave 12 en claquant des doigts qui s’approcha, m’entraînant derrière elle. Maîtresse Sylvie lui lança un ordre : « déshabille les ! ». Aussitôt esclave 12 s’accroupit devant la première femme, lui releva la jupe pourtant très courte, jusqu'à atteindre le haut de la magnifique culotte de soie qu’elle portait, puis lui ôta avec beaucoup de douceur et de tendresse, faisant glisser le tissus sur les cuisses rondes et fermes de la jeune femme, qui gémit doucement, de la caresse et d’être offerte à tous les regards. Ainsi fut fait aussi pour les deux autres très belles femmes qui devaient être dénudées. L’une d’elles en fait ne portait qu’un léger short de soie, avec un haut très court. Lorsqu’ esclave 12 lui retira le short, elle ne portait rien dessous, mais évidemment ne put rien remettre, et resta donc nue, offerte ainsi toute la soirée à tous les convives. Maîtresse Sylvie s’adressa ensuite à ses invités : « nous allons nous asseoir maintenant, évidemment le choix des chaises n’est pas complètement libre comme vous pouvez l’imaginer, et bien sûr, les hommes savent quelles chaises ils ne doivent pas utiliser. Donc je vais leur demander de s’asseoir en premier, puis mes belles chéries vous vous installerez les chaises de votre choix, mais avec la contrainte de ne surtout pas être près de votre compagnon. ». Les femmes circulèrent autour de la table, regardant les différents types d’excroissances qui décoraient les chaises, certaines simples, d’autres doubles, certaines très large, d’autres plus fines mais longues, certaines en métal très lisse, d’autre en ivoire travaillé et couvert de motifs en relief. Des oh et des ah soulignaient les découvertes, et enfin les premières femmes firent leur choix. Elles s’asseyaient avec de grades précautions afin de faire glisser les godemichés en douceur en elle, et aucune ne put s’empêcher de gémir lors de cette installation. L’une d’elle cria et se mit à trembler car elle s’était laisser quasiment tomber sur un énorme double plug, large et long, elle s’effondra sur la table réconfortée par ses deux voisins qui lui prodiguaient des caresses sur les épaules, les cuisses, la nuque, mais rien n’y fit et un orgasme violent la saisit une minute plus tard, elle vibrait, frissonnait, criait alors que son bassin était agité de convulsions d’avant en arrière. Mais elle finit par se calmer, et se redressa, remerciant ses deux voisins d’un tendre baiser sur leur bouche, qu’ils apprécièrent manifestement. Le repas put commencer mais alors que le deuxième plat arrivait, et que les conversations allaient bon train, Maîtresse Sylvie se leva, se dirigea vers moi, alors que j’étais immobile auprès de esclave 12, la verge dressée, excité que j’étais par ce spectacle superbe, et sans arriver jusqu’à moi me dit assez fort pour que ce soit entendu largement « position A ! ». J’étais suffoqué de devoir effectuer cet ordre devant tous ces gens, et j’étais terrifié à l’idée que j’aurai un mal fou à retenir mon orgasme, à la fois par l’excitation que me causait le scénario imaginé par Maîtresse Sylvie, et par la durée depuis laquelle je vivais des scènes si excitantes ces derniers jours. Mais évidemment je m’exécutais immédiatement sans émettre la moindre résistance, je me dirigeai alors vers le plus proche pilier de la pièce (il y en avait plusieurs dans celle-ci) entraînant comme toujours esclave 12 derrière moi. En m’approchant du pilier, je constatai avec effroi que le plot sur lequel j’allai devoir m’installer était énorme, bien plus gros que celui qui m’avait accueilli lors de ma première expérience de cette position. De plus il paraissait rugueux ou bosselé sur toute sa longueur, et sa forme était vraiment terrifiante car sa tête était enflée par rapport à sa hampe. Mais je savais que mes états d’âme ou mes frayeurs n’étaient pas autorisées. Je vis le regard douloureux de esclave 12 qui avait remarqué elle aussi l’objet sur lequel je devais m’emboîter et lorsque nos regards se croisèrent, je lus sa souffrance qu’elle allait partager dans ces instants terribles qui m’attendaient. Je me positionnai donc sans tarder et plaçai l’orifice de mon anus en regard de la boule énorme, et je commençai immédiatement à appuyer tout le poids de mon corps. La tête du plot était d’allure sphérique et par conséquent il fallait que mon orifice s’écarte avant que la pénétration commence ce qui promettait d’être très douloureux. Je constatai de plus que la surface était rugueuse car je sentais ma chair se déchirer la douleur était gigantesque, je respirais à grand peine, car elle me coupait le souffle, mais je poursuivais en laissant tout le poids de mon corps tomber, en levant les jambes, car je savais que plus je faisais durer l’introduction plus je souffrirai donc je décidai de plonger le plus rapidement possible. Je levai donc mes jambes et je sentis comme un déchirement, un écartèlement, une brûlure fabuleuse lorsque la boule se força son passage, écartelant mon sphincter et plongeant dans mes entrailles en arrachant tout sur son passage, car je la sentis horriblement rugueuse comme du papier de verre ou une branche de ronce que l’on aurait enfoncé en moi. Je ne pus m’empêcher de lâcher un hurlement de douleur, que je calmai rapidement, sachant le risque que je prenais. Mais une fis franchi la porte, la pénétration fut totale instantanément et mon coccyx vint brutalement cogner contre la base du plot, augmentant encore si c’était possible la douleur. Je portai ma main tremblante vers la tige de blocage que je finis par atteindre après de nombreux tâtonnements. Je l’encastrai et me relevai pour m’enclencher sur le crochet de nuque. Je pleurai silencieusement car la douleur ne se calmait en aucune façon et j’étais à peu près certain que mon anus devait avoir été complètement labouré, mais je portai quand même ma main vers ma verge qui avait totalement perdu son érection avec ces épreuves. Je dus caresser longtemps cet organe mou et flasque avant de pouvoir calmer les brûlures qui avaient envahi tout mon ventre, pour atténuer ma crispation et enfin sentir son durcissement mais qui ne me procurait aucun plaisir. Je sentis ma verge enfler, se tendre, durcir mais je ne sentais rien pas de douceur, pas de frisson dans le dos, pas de douce chaleur remonter mon pubis comme j’en avais l’habitude. Je perçus que cette excroissance de chair se détachait de moi grâce à la terrible pénétration qui me déchirait. Je regardai longuement esclave 12 qui surveillait que mes gestes respectaient bien intégralement ce qui m’était imposé, sans que nos regards puissent se croiser. Je savais que cela lui était nécessaire pour tenir le coup, pour aimer ma souffrance et mon geste d’obéissance absolu.

Des convives riaient de nous par moment, et je sentis l’humiliation de devoir subir cette souffrance alors qu’eux se donnaient du plaisir. Ma main avait pris son allure régulière désormais et petit à petit, je sentis revenir la douceur, je sentis s’éteindre le feu de mon ventre, je sentis que je commençai à aimer cet écartèlement, et je compris que j’aimerai quand la fois prochaine, ce serait pire encore. Je rêvai du temps futur où mon sexe supprimé je ne vivrai peut-être plus ces humiliations. Pendant que mon effroi s’évanouissait, que ma verge redevenait sensible, je perçus les mouvements parmi les convives femmes dont certaines commencer à mettre en évidence les sensations qu’elles ne pouvaient plus retenir, et plusieurs d’entre elles commencèrent à gémir de plus en plus fort, de se tordre, et je captai une scène où deux femmes en vis-à-vis entraient en jouissance en même temps, accompagnées par leurs voisins respectifs, puis rejointes par Maîtresse Sylvie qui se leva, alla se placer derrière l’une d’elle pour lui caresser les seins, ce qui transforma les gémissements en cris. Puis elle commença à dégrafer la robe de son amante, et la mit entièrement nue très rapidement. Sa main descendit vers son pubis qu’elle se mit à pétrir violemment, soulevant pratiquement la jeune femme tant sa caresse sur sa vulve était violente. Elle soulevait la femme puis la relâchait, augmentant la caresse des deux plugs qui la pénétrait. Elle avait largement écarté les jambes de sorte que les gens les plus proches pouvaient vraiment savourer l’arrivée de son orgasme, qui se synchronisait avec la femme en face d’elle. Leurs cris se produisaient au même rythme qui s’accélérait et puis brutalement deux hurlements s’élevèrent de la table lorsque les deux femmes atteignirent leur orgasme simultanément. J’étais totalement fasciné par la violence de leur jouissance par le spectacle fabuleux qu’elles produisaient et par la frustration qu’elle produisait sur moi et je pense aussi sur ma chère esclave 12 qui ne pourrait plus jamais vivre de tels moments. Mais la tempête qui avait secoué les deux femmes entraîna dans son sillage la montée des autres et ce fut un magnifique concert de gémissements, de cris d’extase, de pleurs de plaisir qui éclata autour de la table et qui se termina par un orgasme commun extraordinaire. Maîtresse Sylvie n’avait pourtant pas partagé cette explosion, étant occupée à toujours poursuivre sa caresse sur la même femme qui hurlait comme si son orgasme ne pourrait plus jamais s’arrêter. Elle fut en effet la dernière à se calmer, violentée sans aucune interruption par la main de Maîtresse Sylvie qui ne diminuait pas l’intensité de sa poigne sur la vulve que j’imaginai en feu. La femme épuisée, sans souffle, s’effondra sur un de ses voisins qui la calma par des caresses très douces sur tout le corps. Maîtresse Sylvie se dirigea néanmoins vers esclave 12, se déshabilla entièrement par un geste magique et unique qui démonta en une seconde le magnifique assemblage de voiles transparents qui la recouvraient sans rien cacher. Elle prit sa position favorite, debout avec esclave 12, entre ses jambes, qui démarra immédiatement la caresse de sa bouche. La vulve de Maîtresse Sylvie devait être en extrême tension car malgré le savoir faire de esclave 12, elle explosa presque instantanément en un long cri, en une série de longs cris, qui ne pouvaient plus s’arrêter enchaînant orgasme sur orgasme ou bien n’était-ce qu’un seul orgasme monstrueux, interminable, gigantesque. Lorsqu’enfin elle s’épuisa, essoufflée, trempée de transpiration, haletante, les yeux hagards, les cinq femmes se levèrent toutes ensembles, d’un seul geste, se dirigèrent vers elles, et se mirent à la caresser, à lui lécher tout son corps de haut en bas, léchant sa peau luisante, ses jambes trempée se sa liqueur, caressant sa peau qui vibrait encore, électrique, et elles la portèrent jusqu’à la table où elles l’allongèrent en son centre. Les mains des convives hommes et femmes mélangés se mêlèrent sur son corps pour la recouvrir de douceur après cette fureur, ce feu, cette violence. Je n’avais à aucun moment interrompu mon geste et je sentis qu’il me serait extrêmement difficile de résister cette fois-ci, car je sentais le sperme monter en moi, poussé par l’énormité du plot qui oppressait mes entrailles. Esclave 12 se rendit compte de mon état car ma respiration avait changé, le rythme de ma main s’était accéléré et je ne pouvais plus le retenir, je me sentais comme ne plus maîtriser ma main, je savais pourtant que la punition serait terrible, mais mon esprit était en feu, comme possédé par un démon, je croisai le regard désespéré de esclave 12 et je sentais sa supplique pour tenir le coup, ma terreur était à son comble mais la faute fut commise, mon corps se cabra, me plantant encore plus profondément sur le plot, mélangeant la gifle de douleur avec l’énormité de la jouissance que je n’avais plus connu depuis sans doute plusieurs mois. Mon sperme fut éjecté à une hauteur incroyable, et atteint esclave 12 qui pleurait, sachant les souffrances qui nous attendaient probablement tous les deux. Lorsque ma verge fut vidée de toute substance, je fus tenté d’arrêter mon geste mais je savais qu’il ne le fallait sous aucun prétexte, et je continuai, malgré que mon corps fût quasiment incapable d’obéir de bouger tant il tremblait de plaisir, mais de frayeur aussi. Je repris malgré tout mon geste, pleurant sur la faute que je venais de commettre et que je n’allais pas tarder à payer. Je pensai qu’après cette désobéissance maximale, Maîtresse Sylvie me punirait immédiatement, mais elle ne s’occupa pas de moi, elle savourait la dizaine de mains qui la couvrait de caresses ininterrompues sur tout son corps. Ceci se prolongea encore une ou deux heures, au point qu’une deuxième érection naquit mais j’en étais moins effrayé car je savais que le risque d’une deuxième éjaculation était beaucoup plus faible désormais. Plus tard, Maîtresse Sylvie, se leva, et déclara : « l’un de mes esclaves vient de commettre une faute terrible, il va mériter la plus terrible punition. En fait j’ai décidé que ceci méritait d’accélérer la fin de sa formation et que j’allai éliminer les derniers éléments de sa sexualité organique. Mais auparavant, il va devoir passer le reste des heures avant l’opération finale qui aura lieu demain matin, en état de douleur permanente. Je vais vous distribuer des accessoires à tous et vous pourrez les utiliser, comme bon vous semblera pour obtenir l’effet désiré. Auparavant, esclave 12 va le préparer à cette épreuve ultime, mais je dois d’abord arrêter sa position actuelle. ». Et après s’être tournée vers moi, elle dit : « Fin de position ! ». Esclave 12 sanglotait silencieusement en attendant que je me libère de ma position. Sortir du plot allait être d’une violence terrible mais après le coup de massue que représentait l’annonce que Maîtresse Sylvie venait de faire, plus rien ne pouvait m’atteindre, et d’un geste quasiment automatique après avoir libéré ma nuque et la tige de blocage, je me levai d’un coup sur mes jambes. Peut-être mon anus, mon sphincter, tout mon intérieur allaient être arrachés, mais plus rien n’avait d’importance et je sentis à peine l’arrachement qui aurait dû me terrasser. En me retournant pour terminer malgré tout ma position A et nettoyer le plot je constatai sans surprise qu’il était couvert de sang et de matières aspirées lors de la sortie. Je bus tout, insensible aux saveurs, acceptant tout. Je sentais le sang couler le long de mes jambes, mes blessures devaient être très graves. On descendit un filin du plafond et esclave 12 m’entraîna vers lui. Lorsque je fus à sa hauteur, elle fit passer le filin d’acier successivement par tous les anneaux qui m’était incorporés, mon nez, mes seins, mon pubis, mes testicules, mes fesses, ma nuque. Elle ferma la boucle par un crochet fermé sur le filin au dessus de ma tête. Deux bracelets pendaient du crochet que esclave 12 venait d’installer au dessus de ma tête, elle les mit sur mes poignets et je dus donc tendre mes bras au-dessus de ma tête. Maîtresse Sylvie avait aussi donné à esclave 12 une boule gonflable qui était garnie d’une multitude de pointes métalliques sur toute sa surface, qu’elle m’enfonça dans la bouche, puis la gonfla jusqu’à ce qu’elle distende ma bouche et que les pointes s’incrustent dans ma langue, mon palais, mes gencives. Je hurlai de douleur mais mon hurlement ne réussit qu’à sortir sous la forme d’un gémissement déchirant. Puis le filin fut remonté jusqu’à être tendu, tirant sur tous le points d’ancrage de mon corps,. Je touchai à peine le sol, ne pouvant me reposer de la douleur qui me tirailla immédiatement que en me tenant sur la pointe des pieds. Les convives s’approchèrent alors de moi et commencèrent l’opération diabolique. Ils possédaient tous un objet pesant, installé au bout soit d’une pince, soit d’un crochet ouvert et pointu. Cela représentait une vingtaine de poids terribles que l’on allait m’accrocher dans ma chair. Le filin me coupait les testicules qui de toutes façons disparaîtraient demain matin, et le pubis qui lui aussi serait complètement transformé. Je jus tenté de fermer les yeux, mais puisqu’on ne me les avait pas bandés, cela signifiait que mon regard sur ce qui allait se passer, et l’horreur que cela allait m’inspirer faisait partie de la punition. Je souffrais déjà infiniment de la bouche, du filin qui me déchirait mais même si je pensais que c’était le maximum que je puisse subir et accepter, je vis le premier convive – un homme - s’approcher avec un crochet acéré auquel était accroché une grosse boule métallique couverte elle aussi de pointes longues d’au moins trois centimètres. Il se dirigea droit vers ma verge qu’il souleva très haut, la tirant très brutalement, et d’un geste direct ficha le crochet dans un de mes testicules. Je pensai mourir instantanément tant cela me brûlait, mais non je vivais et soufrai comme aucun être humain ne peut rêver. Les pointes de la boule étaient vraiment très acérées et elles s’incrustèrent immédiatement dans ma cuisse, mais lorsqu’il relâcha ma pauvre verge, elle retomba lourdement sur les pointes qui la percèrent en plusieurs endroits.

Le convive suivant, une femme avait une longue barre munie de pinces à chacune de ses extrémités. Elle en accrocha une à mon gland et l’autre à l’anneau de mon nez. Je ne pouvais pas retenir cette barre, car elle était trop lourde pour mon pauvre nez et le fait de la laisser tomber fit que ma verge fut encore plus profondément épinglée sur la boule. La sensation vraiment très étrange de percement me faisait penser qu’elle était traversée de part en part de nombreuses fois. On me mit une pince d’une force terrible sur le testicule non encore utilisé et il s’écrasa sous la pression gigantesque, je sentis très nettement la glande s’écraser. Puis deux personnes (je n’étais plus en état de savoir si c’était des hommes ou des femmes) plantèrent une pique dans chacune de mes cuisses, et les relièrent par un lien qui tendit les points d’ancrage au point que je pensais que le muscle serait rapidement déchiré. J’eus des pinces aussi fortes que celle de mon testicule sur chacun des mes seins, et là aussi je sentis les chairs s’écraser, je pus même entendre le bruit lorsque mes tétons furent réellement écrasés. Je sentais le sang couler sur ma poitrine. Le défilé continua, et je fus couvert, percé, écrasé, déchiré en de nombreux autres endroits. Enfin cette procession prit fin, mais Maîtresse Sylvie s’approcha de moi et de esclave 12, dont elle attrapa un poignet, le bloqua avec une menotte dont j’entendis le cliquetis, puis elle prit son autre poignet, le fit passer derrière mon dos, et attacha les deux menottes. Esclave 12 était désormais collée à moi, et cela aurait pu être un délice et un bonheur, si elle n’était pas en fait plaquée au point d’enfoncer encore plus tout ce qui me perçait, mais je me rendis compte que plusieurs des objets garnis de longues pointes s’étaient aussi enfoncés dans on corps à elle aussi, et lors de la pression que Maîtresse Sylvie exerça sur elle pour nous relier, je sentis le geste délibéré de faire pénétrer toutes les pointes. D’ailleurs, nous fûmes sanglés l’un à l’autre à plusieurs niveaux. Nous nous retrouvâmes seuls avec nos corps meurtris néanmoins une de mes plus fortes douleurs était clairement de savoir que esclave 12 percevait toute ma souffrance définitive, percevait mon désespoir de savoir que j’allai perdre mon corps dans quelques heures, percevait mon corps qui tremblait de partout, prêt à s’effondrer, prêt à abandonner. Malgré cette douleur permanente qui ne calmerait pas de la nuit, je la sentis qui me serrait fort au risque d’accroître encore la douleur, mais cela n’avait plus aucune importance puisque nous avions déjà atteint le maximum. Tous les convives retournèrent vers le centre de la pièce, d’où la table avait été retirée, et remplacée par des grands tapis profonds. Maîtresse Sylvie avait donc organisé une grande séance multisexuelle, que j’allais pouvoir suivre intégralement. Elle organisa les personnes, en accouplant les hommes d’abord : tous les hommes furent assemblés en cercle, tous reliés entre eux par la verge que le suivant tenait en sa bouche, et la caresse commença et très rapidement, les gémissements commencèrent. Mais dès que Maîtresse Sylvie perçut les premiers signes annonçant les premiers orgasmes, elle les remit tous debout côte à côte, le verge tendue, et les femmes furent chargées de leur caresser juste le gland afin qu’ils ne puissent jouir rapidement. Je suivais ce spectacle magnifique entre deux hoquets, deux hurlements rentrés, deux déchirements, deux flammes, à chaque infime mouvement de nos corps chaque respiration qui tirait, labourait enfonçait en permanence tous ces poignards. Les hommes criaient de frustration de ne pouvoir jouir, mais les femmes continuaient leur masturbation incomplète, qui ne pouvait aboutir sauf volontairement. Ce jeu dura une heure peut-être deux, sans doute n’avais-je plus aucun sens du temps d’ailleurs. Et puis les hommes furent attachés à un filin commun, dos vers l’extérieur. Les femmes se munirent de longs et gros phallus qu’elles firent pénétrer dans leurs anus. Elles les pompèrent pendant encore une bonne heure, jusqu’à ce qu’ils éjaculent sans jouissance, simplement par frottement sur la prostate. Leur sperme fut recueilli, jusqu’à ce qu’ils aient tous éjaculé, et ils durent se lécher mutuellement afin de se nettoyer la verge, puis ils durent à tour de rôle boire le sperme rassemblé dans une seule jatte. Puis les femmes firent l’amour toutes ensembles, se mélangeant, réutilisant les phallus artificiels, manipulés par les hommes. Lorsque tous les orgasmes, toutes les jouissances semblèrent épuisées, longtemps plus tard, les convives sortirent, nus et se dirent au revoir. Maîtresse Sylvie revint vers nous et nous parla : « Voilà c’en est fait de toi esclave, tu vas devenir quelque chose proche de esclave 12, car c’est sous cette forme que j’ai décidé de te transformer définitivement. Je t’explique : on va éliminer de ton corps toute trace des organes qui ont pu te fournir du plaisir : le seins, le pubis, la verge, les testicules. Tout ceci va être remplacé par du métal profondément greffé en toi, ancré vissé sur tes os. Tu auras une dérivation urinaire afin d’uriner par l’anus. Enfin ton anus lui-même sera obstrué par une plaque mobile que tu ne pourras pas ouvrir toi-même, ce qui garantira que tes besoins ne pourront se faire exclusivement que sous contrôle. Quant à toi, esclave 12, tu vas recevoir une nouvelle jonction avec lui, totalement permanente, et l’appellation esclave 12 est votre nouvelle définition. L’opération aura lieu dans quelques heures. Et comme prévu, vous allez continuer d’être sous douleur permanente d’ici-là. » Et elle quitta la pièce, nous laissant abasourdis tous les deux. Je me sentais fier de ce que je considérais comme un privilège, de bientôt pouvoir entièrement partager les sensations que vivaient esclave 12 et que nous ne ferions désormais plus qu’un. Ceci était vraiment l’aboutissement ultime de la soumission que j’avais acceptée autrefois. Enfin je pourrai savourer la punition ultime, la soumission absolue, la dénégation totale de mon corps sexué. Ma siamoise me parla doucement sachant probablement que c’était interdit, et qu’elle serait sans doute punie de cela, mais elle sentit que c’était indispensable, d’autant plus que ma bouche était toujours torturée, et que chaque infime mouvement de mes lèvres de mes mâchoires me causait une douleur fulgurante, à cause des multiples pointes qui s’enfonçaient à chaque instant de plus en plus profondément « Mon amour, tu vas me rejoindre dans notre paradis final, tu vas vivre tout ce que j’ai déjà vécu, nous allons réellement devenir un seul organisme, je suis heureuse, je veux souffrir avec toi toute cette dernière nuit de notre vie séparée, et je veux te donner le maximum de douleur afin que nous soyons unis pour toujours ainsi, alors je vais maintenir et augmenter ta torture. Aime moi de ça comme je t’aime de la douleur que je reçois de toi » et elle se serra fort contre moi en se tordant, appuyant sa jambe entre les miennes, elle me dit que la boule avait pénétré sa cuisse profondément, et qu’elle allait faire pareil avec l’autre, ce qu’elle fit mais plus violemment que la première. Elle donne un grand coup de cuisse dans mes testicules déjà écrasés et percés, et je la sentis défaillir lorsque les pointes déchirèrent sa chair. « je voudrais arracher ma coque et que nous n’ayons qu’une seule coque pour nous deux, que nos chairs vides soient soudées l’une à l’autre » les heures passaient, longues ou courtes selon les moments, la douleur était absolument constante et ne diminuait jamais, et esclave 12 veillait à toujours la régénérer. Lorsque l’on vint – était-ce le matin ? – et les opérateurs esclaves que j’avais déjà connus lors de mon arrivée chez Maîtresse Sylvie, arrivèrent avec leurs mallettes d’instruments de chirurgie, un brancard double, et nous fûmes séparés, esclave 12 et moi, attachés sur les brancards et transportés jusqu’à la salle des opérations. Là je fus nettoyé de toutes les blessures qui m’avaient été commises par les objets de la punition, on me retira tous les anneaux incorporés à ma chair, et pour la première fois depuis des mois (mais aussi la toute dernière fois) je me retrouvai entièrement nu sans aucune addition sur mon corps. Esclave 12 fut aussi soignée, et on m’endormit, me plongeant dans la nuit qui serait ma dernière nuit d’homme intègre et libre. Lorsque je me réveillerais, je serais une autre entité un autre type d’organisme, totalement contrôlé et sous dépendance, exempt de toute capacité sexuelle (mais conservant toute ma sensualité, ma sensibilité et mes souvenirs, en particulier celui de ma dernière jouissance hier juste avant la punition définitive. Je me dis que mon premier geste serait d’aller baiser les pieds de Maîtresse Sylvie qui avait permis ce miracle.

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